Miam le potager

Les fruits et légumes de St Avit ont été plantés, on a hâte de les récolter, surtout que cette année nous avons participé dans une certaine mesure (mauvaises herbes et bêchage, relayé par Philippe). Un jour qui sait ? certaines personnes comprendront que les produits frais (jardin, marché) ne sont pas forcément plus chers, mais ils sont assurément meilleurs et peuvent se consommer en plus petite quantité car le bon goût est concentré (par exemple, fréro Castinou, le comté dans les pâtes au lieu de l'emmental, c'est de la balle).

Joies du trapèze + piscine

Vendredi dernier était une session spéciale baptême, puisque Léa, Zoé, Valentin, Véro, Cédric et Alex ont découvert le trapèze, Emilie préférant filmer... tiens cela doit venir du prénom, la soeur d'Olivier était réticente aussi. Enfin on a presque oublié sa peur, après le succulent dîner qu'elle nous avait concocté, arrosé de vins tout aussi remarquables. Couchés à 3h (nous n'avons pu résister à une partie de Times'up), le samedi s'est résumé à farniente au bord de la piscine. Un grand merci à Emilie, indirectement ses parents, pour cette journée de repos qui ne nous était pas arrivée depuis des lustres.

Vivre sous une yourte

... c'est l'idée de Géraldine et Manu, histoire de leur rêve qui devient réalité !
Après une visite éclair chez Mamylène à St Etienne, la grand-mère de Sigo, non loin de là nous avons passé la soirée chez sa tante Véro, à jouer entre autres au tarot jusqu'à 1h du matin. Le lendemain, alors que le soleil perçait entre les nuages, nous avons pu admirer les premiers éléments du plancher posés (chevrons et ciment sous la pluie la veille). Normalement, si le temps le permet, avant l'été nous pourrons vous montrer le résultat accompli et l'aménagement intérieur en cours.

Randonnée aux 3 Becs

Depuis longtemps nous n'avions pas marché en montagne, c'est donc avec plaisir que nous avons accepté l'invitation de Catherine et ses ami(e)s. Au début nous pensions que cette rando serait tranquille... au final elle dura 5-6 heures, avec un dénivelé qui avoisina les 1000 m, un vent à décorner les boeufs, des genoux qui commençaient à jouer des castagnettes à la descente ! On ne regretta pas le pique-nique gourmand, la vue imprenable (le 1er Bec atteint nous a suffi), et surtout la bonne nuit de repos qui suivit.

Couleur rouge

C'est la période, notre coeur balance entre le rouge des coquelicots qui tapissent les champs et le rouge des cerises qui remplit le ventre.
Ainsi nous remercions encore Gilles et Franck pour l'accès libre à leurs cerisiers, 2 gros paniers y sont passés, 2 clafoutis aussi, quand on pense que le prix du kilo en ce moment varie de 3 à 9 euros y'a de quoi faire des envieux. Si vous passez chez eux trop tard, vous pourrez peut-être noyer votre désespoir dans un fond de punch aux cacahuètes (souvenir de Martinique).

Partis kiter chez les Martiniquais

Nous pouvons s'estimer heureux, car normalement pendant la saison sèche les alizés baissent (les prix aussi, ce qui n'est pas négligeable)... en nombre de sessions sur 2 semaines Sigo aura pratiqué 6 fois et Olivier 9, le vent fut donc avec nous ! Par contre, les conditions des stages de kitesurf suivis par Sigo n'étaient pas au top (conseils très limités, aile trop petite, etc), ce qui n'empêche à la fin, comme le prouve la photo elle commençait à tracer de jolis bords en complète autonomie. Nous étions hébergé à la Pointe du Bout, spot sélectif (presque élitiste) pour décoller et atterrir l'aile, avec une marge de sécurité restreinte à 10-20 m, et dangereuse en cas de dévente (une fois, si un jet n'avait pas remorqué Olivier, il aurait "embrassé" la forêt de palétuviers la planche aux pieds !).

La 1ère semaine sans voiture, nous en avons profité pour se baigner dans une eau à 27°C, naviguer, se reposer, planifier nos circuits, mais aussi soulager nos premiers coups de soleil car il tape fort (32 °C à l'ombre du lever à 5h30 au coucher à 18h30), malgré les orages brefs et violents là-bas. Nous vivions dans un studio qui aurait pu contenir 4 à 5 personnes, assez confortable et agréable, en faisant abstraction des bruits de travaux qui nous motivaient à bouger dès 6h30. En moyenne 1 jour sur 3 nous allions au resto, sinon nous cuisinions avec les produits achetés au marché. Les gens étaient plutôt accueillants en général, mais le service pouvait être très inégal ; qu'à cela ne tienne on essayait de s'adresser aux "doudous" souriantes.

La 2ème semaine avec voiture, enfin nous sommes partis à la découverte de l'île dans son intégralité (1000 km parcourus), nous avions soif d'aventure, un peu marre de s'encroûter dans notre bulle touristico idéale. D'une côte à l'autre, de la mer des Antilles à l'océan Atlantique les paysages sont variés et vallonnés (ponctués de mornes, sortes de petits sommets), la végétation luxuriante entoure les champs de canne à sucre et bananeraies. A cause de la chaleur, nous avons finalement évité la rando en se limitant à de petites ballades bien ciblées, et en se rattrapant avec la plongée car les fonds ne sont pas ridicules. Bien sûr le kite était toujours prêt dans le coffre, il nous a servi dans l'anse Michel (lagon paradisiaque), ainsi que Ste Marie (banc de sable avec d'un côté les vagues, de l'autre du plat).

En toile de fond, nous avons vécu les élections en complète opposition, puisque Ségo l'a emporté avec 60% de voix (TV en vacances à bannir !). Par connaissances, nous avons pu déjeuner chez des Martiniquais pure souche, ce qui nous a permis de mieux comprendre le pays, ses us et coutumes.
Au final nous sommes rentrés en forme, contents de notre choix (objectif différent du Pérou l'année dernière), et bien sûr prêts à refaire nos bagages... prochain périple en Asie sans doute.