mercredi 9 mai 2007

Partis kiter chez les Martiniquais


Nous pouvons s'estimer heureux, car normalement pendant la saison sèche les alizés baissent (les prix aussi, ce qui n'est pas négligeable)... en nombre de sessions sur 2 semaines Sigo aura pratiqué 6 fois et Olivier 9, le vent fut donc avec nous ! Par contre, les conditions des stages de kitesurf suivis par Sigo n'étaient pas au top (conseils très limités, aile trop petite, etc), ce qui n'empêche à la fin, comme le prouve la photo elle commençait à tracer de jolis bords en complète autonomie. Nous étions hébergé à la Pointe du Bout, spot sélectif (presque élitiste) pour décoller et atterrir l'aile, avec une marge de sécurité restreinte à 10-20 m, et dangereuse en cas de dévente (une fois, si un jet n'avait pas remorqué Olivier, il aurait "embrassé" la forêt de palétuviers la planche aux pieds !).

La 1ère semaine sans voiture, nous en avons profité pour se baigner dans une eau à 27°C, naviguer, se reposer, planifier nos circuits, mais aussi soulager nos premiers coups de soleil car il tape fort (32 °C à l'ombre du lever à 5h30 au coucher à 18h30), malgré les orages brefs et violents là-bas. Nous vivions dans un studio qui aurait pu contenir 4 à 5 personnes, assez confortable et agréable, en faisant abstraction des bruits de travaux qui nous motivaient à bouger dès 6h30. En moyenne 1 jour sur 3 nous allions au resto, sinon nous cuisinions avec les produits achetés au marché. Les gens étaient plutôt accueillants en général, mais le service pouvait être très inégal ; qu'à cela ne tienne on essayait de s'adresser aux "doudous" souriantes.

La 2ème semaine avec voiture, enfin nous sommes partis à la découverte de l'île dans son intégralité (1000 km parcourus), nous avions soif d'aventure, un peu marre de s'encroûter dans notre bulle touristico idéale. D'une côte à l'autre, de la mer des Antilles à l'océan Atlantique les paysages sont variés et vallonnés (ponctués de mornes, sortes de petits sommets), la végétation luxuriante entoure les champs de canne à sucre et bananeraies. A cause de la chaleur, nous avons finalement évité la rando en se limitant à de petites ballades bien ciblées, et en se rattrapant avec la plongée car les fonds ne sont pas ridicules. Bien sûr le kite était toujours prêt dans le coffre, il nous a servi dans l'anse Michel (lagon paradisiaque), ainsi que Ste Marie (banc de sable avec d'un côté les vagues, de l'autre du plat).

En toile de fond, nous avons vécu les élections en complète opposition, puisque Ségo l'a emporté avec 60% de voix (TV en vacances à bannir !). Par connaissances, nous avons pu déjeuner chez des Martiniquais pure souche, ce qui nous a permis de mieux comprendre le pays, ses us et coutumes.
Au final nous sommes rentrés en forme, contents de notre choix (objectif différent du Pérou l'année dernière), et bien sûr prêts à refaire nos bagages... prochain périple en Asie sans doute.

1 commentaire:

sylvie a dit…

bravo les sigolive pour ce blog très sympa qui nous fait voyager des montagnes alpines aux plages de sables fins martiniquaises en passant par le frisson aérien des balancés du trapèze. De vrais talents de narrateurs on s'y croirait presque...
bises à tous les 2
sylvie