lundi 18 juillet 2011

La Galice, un délice

En primeur, nous tenons à remercier nos copains Emilie et Guillaume qui nous ont prêté leur VW Transporter, et sans qui ce road trip bien sauvage n'aurait pas été si confortable, grâce à son aménagement intérieur, clim, régulateur... on leur ramène "en pleine forme", avec juste quelques 4400 bornes au compteur ;-)
Au cours de notre chemin de Compostelle à la sauce kite, nous avons parcouru (des fois au pas de course, on ne se refait pas) toute la côte à l'exclusion des 50 derniers km au sud entre Pontevedra et Guarda.

Olive remercie spécialement Ben, qui en 2008 lors de son compte-rendu lui avait donné l'envie de tester cette nouvelle destination, où les kiteurs ne courent pas les spots, où sur beaucoup de plages les toilettes et douches sont en accès libre (pensez au savon biodégradable !), où il suffit d'ouvrir la porte latérale pour se réveiller avec vue sur la mer. Comme il le disait à l'époque, le GPS malgré ses petites défaillances facilite les trajets, qu'il rend quelquefois encore plus authentiques, du genre sentier perdu au milieu de la forêt d'eucalyptus.

Pour ce qui est du vent, il a été surtout concentré la 1ère semaine, pas toujours régulier et dans une eau qui s'est avérée plutôt vivifiante. Du coup Sigo est moins sortie, elle a compensé en bouquinant jusqu'à 4 romans. Nous garderons de bons souvenirs, suite aux découvertes de :

Altar (près de Foz), avec sa baïne improvisée style canal de vitesse

Fornos (vagues), qui communiquait avec Morouzos (flat), session magique

Frouxeira, à l'orientation un poil trop Est les 2 jours de navigation

San Xurxo, dommage car le zef très off était moisi

Santa Comba, session ambiance entre grosses vagues et rochers

Ponzos, où nous avons été surpris par à une bascule Ouest/Est

Traba, gâtés par son thermique et ses belles séries
Sur la vingtaine d'autres lieux explorés, la plupart des baies et rias (vallées envahies par la mer), nous avons retenu aussi :
Bares, près de son port tout mignon dans un renfoncement
Villarube, dans un méandre (compliqué pour Eole de s'y infiltrer) avec une superbe lagune
Pantin (autre nom O Rodo), où la houle rentre parfaitement

Doninos et ses reflets turquoise, le rêve

Baldaio, où nous avons aperçu nos premiers dauphins du séjour

Larino, et son cordon dunaire verdoyant

Ladeira, au bord de la réserve naturelle de Corrubedo

Mundaka (hors Galice), mondialement connu des surfeurs qui ne dépassait pas les 50 cm ;-(

Pour ce qui est du tourisme, comme vous l'avez compris il a été privilégié la 2ème semaine, entre 2 caps et phares, ou lors de nos pauses sur les parcours aller/retour. En bref, nous avons pu apprécier :

Bilbao où malheureusement le musée Guggenheim était fermé

Betanzos en préparation d'une fête médiévale

Coruna avec tour en tramway puis à pieds dans le centre historique

Muxia et son église imposante face à l'océan

St Jacques de Compostelle incontournable avec sa cathédrale et ses pèlerins en masse

O Grove presqu'île aux contours plus que bretons

Cambados et son quartier de pêcheurs typique avec les murs recouverts de coquilles St Jacques

Les gorges du Sil avec ses vignes accrochées aux pentes et sa route sinueuse

San Sébastian et sa vue panoramique du mont Igueldo

Certainement à cause du camion (une fois posés, flemme de repartir), nous avons fait moins de restos que d'habitude mais plus d'apéros ;-) Nous vous recommandons toutefois le poulpe, un régal, accompagné des vins blancs ribeiro ou albarino.
Jamais nous n'avons été délogés ou ennuyés pendant la nuit, sauf la dernière à cause de la pluie. A propos de mauvais temps, en cumul il n'a duré que 48h ; par contre, tous les couchers de soleil ont été gâchés par une bande nuageuse qui se fixait au-dessus de l'horizon ;-(

Au final et même si la route est longue, nous vous recommandons cette région tant qu'elle est à ce point préservée, nous avons eu l'impression d'être partis 1 mois tellement nous avons été déconnectés. Au niveau kite, les conditions ne sont pas totalement garanties car la force du vent peut varier énormément à 15 km près, il n'empêche le fait d'être seuls à naviguer n'a pas de prix (ou juste celui d'assurer un minimum sa propre sécurité).
Retrouvez l'ensemble des photos sur cet album, et pour d'autres infos n'hésitez pas... vive les destinations ibériques !

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