mardi 26 février 2008

Visite de Jérôme (CAF)


Lundi soir notre copain angoumois est passé nous voir, dans le cadre de son boulot, et avant de repartir en direction du sud. Ces retrouvailles furent bien sympathiques, par la même occasion prolifiques en projets :
- dans 15 jours, sous couvert d'acceptation par Catherine, avec Cathy ils devraient profiter de leur semaine vacancière à Villard Reymond (on pourrait les rejoindre sur les 2 w-ends, en invitant Chriss aussi, et cela rattraperait les 4 jours d'avril où il ne peut malheureusement pas accompagner Lionel),
- en août, sur notre chemin entre l'Aquitaine et la Bretagne, nous avons prévu de nous arrêter 2 jours en Charente leur faire un coucou, ainsi qu'au reste de nos amis s'ils sont présents.
Bonne nouvelle enfin, Jérôme nous a annoncé qu'ils s'étaient décidés pour l'achat d'un terrain... une étape que nous devrons franchir rapidement aussi, n'empêche.

lundi 25 février 2008

Dépaysement à 1600m et +


Encore une journée d'absence bien choisie, nous avons été gâtés pendant ce long week-end sans un nuage !
Départ vendredi sans trop se presser, besoin de récupérer et faire un brin de ménage, nous arrivons au col du Lautaret vers 13h. Sigo se jette sur son casse-croûte, tandis qu'Olivier réfléchit déjà à l'endroit qui bénéficie du meilleur effet venturi après s'être rapproché de 2 ailes qui volent poussivement derrière l'hôtel. Le choix se porte sur le spot de la ruine. Fidèle à sa réputation, le col nous offre une session excellente avec un zef venu de nulle part (pas des prévisions météo). Dans une ambiance décontractée nous sommes moins de 10 à naviguer, sans stress car personne tente des vols de pente ou autres folies.
Sigo découvre le looping d'aile en pleine fenêtre (devant soi où se situe le max de puissance), manoeuvre à connaître pour gravir les pentes, peu recommandée sur l'eau car avec une aile à boudins la traction peut déchirer du poney ! Comme à son habitude Olivier se montre super pédagogue, du style "tu régresses ou quoi ?". Ses 2 neurones reconnectés, il choisit de la laisser tranquille... remplacé par certains pratiquants masculins, qui aident la ptiote à décoller son aile. Entraînés par d'autres, nous tentons un espace de poudreuse derrière une crête, à n'y rien comprendre le vent contourne le sommet dans notre dos et alimente toujours notre aile, nous gratifiant d'une bonne gavade même si le plaisir fut court. Au bout de 3h avec une mini pause, le regel opère et durcit la neige, Sigo qui a les jambes en coton s'arrête, alors qu'Olivier continue un peu jusqu'au coucher du soleil.

Le soir nous rejoignons Catherine, Michel et 2 amies dans une auberge/ferme, le bonheur se lit rien qu'en voyant nos mines réjouies. Les petits plats dans les grands s'enchaînent, de l'apéro local aux fruits rouges à la mirabelle, le plateau énorme de charcuterie et les farcis (mélange d'oeufs, pain, légume), nous sommes requinqués, limite somnolant avant de rentrer dans nos pénates.

Samedi nous avions décidé de nous reposer vraiment, ainsi la journée est partagée par une tentative de snowkite, de la couture, lecture pour Olivier, des travaux associatifs sur ordinateur pour Sigo. En effet elle avait du taf, 3 associations cela devient beaucoup : les Siamangs (trapèze volant) où elle est trésorière, ALLIANCE Rhône-Alpes (paysans écologistes consommateurs) où elle vient d'être nommée trésorière par intérim, et l'AMAP aux Potes (maintien agriculture paysanne). Pendant ce temps, Catherine et Michel (courageux, un jour de chassé-croisé) descendent à Genoble, ramener 2 fauteuils d'Ikea qui font top classe dans le chalet, et assister (plus en tant que spectateurs) à la préparation des élections municipales.
Il y aurait de quoi écrire une saga, depuis que Christine (tante de Sigo) a mis le feu aux poudres, qu'une route de contournement est en construction (qui ne fait pas l'unanimité), que certains s'ignorent quand ils se croisent... bref une ambiance d'enfer règne chez les irréductibles gaulois, tout un programme à l'horizon se dessine. Quoiqu'il en soit dans 15 jours tout le monde sera fixé, il faudra regarder devant, croire en de nouveaux projets qui sauront fédérer la population.

Le dernier jour, nous devions nous raccrocher aux lyonnais du KAF qui allaient au Lautaret (Gros Taré comme ils disent). Au final, en constatant le vent déjà bien actif nous avons déplié les ailes au col de Solud à 2 pas du chalet (Catherine était contente de nous voir plus longtemps). Fier de "dévierger" ce spot méconnu, et plus tard acquérir ainsi son pass dans le cercle très fermé des chasseurs de spots grenoblois (aventuriers dans l'âme), après avoir mesuré les rafales à l'anémomètre, Olivier teste les premiers bords en 10m2. D'un signe il confirme à Sigo qu'elle peut se lancer en 6m2, il vaut mieux car dans les sauts cela peut vite monter, et puis le carré est restreint, nous traçons dans un étau avec à notre gauche une ligne électrique, en face la falaise qui tombe à pic 900m plus bas sur Bourg d'Oisans, à droite un lopin de plantations entouré de barrières.
La session s'avère hyper tendue à cause du vent irrégulier, de la neige transformée (à chaque chute un trou se forme, dont on s'extirpe en forçant sur les cuisses et abdos), et avouons-le, la pression des spectateurs (dans le village la nouvelle fait vite le tour, c'est marrant). Olivier remet quand même le couvert après déjeuner 1h de plus, jusqu'à ce que le vent s'annule soudainement, il rejoint alors la troupe au bas du micro téléski. Dans l'après-midi les cousins de Sigo sont arrivés avec leur mère, Bartho nous fait un festival de déchaussages sur une bosse improvisée. Catherine ne peut s'empêcher de nous préparer un crumble, que nous liquidons goulûment avant de rentrer sur Lyon vers 21h ; pas de doute nous sommes crevés, mais avec une banane d'enfer.

Vidéo de démo by Sigolive productions :


vendredi 22 février 2008

1 an en Rhône-Alpes

1 an aussi que le blog existe, et que nous en retenons le principal défaut : plus grand monde nous téléphone, car se suffit des nouvelles mises en ligne sur la toile... parole de "Caliméro" ! Au-delà de cet aspect négatif, nous positivons au regard du chemin parcouru, des articles plus étoffés qui suscitent plus de commentaires, c'est bon signe nos fans internautes deviennent fidèles, en redemandent même.
Pour rester sur le sujet que vous retrouvez en filigrane sur le blog, nous voulions vous faire partager cette remarquable photo de kite "exotique", qui confirme que tout sport de glisse évolue et revient inexorablement à ses racines : le surf (petit clin d'oeil au Djé).


En conclusion de cette année, il est évident que cette nouvelle région nous plait (sans y être encore aussi à l'aise qu'en Charente... les "cagouilles" nous manquent un peu des fois, on avoue). Maintenant à dire que nous y resterons ad vitam eternam, difficile de répondre.
Très certainement nous déménagerons pour s'écarter de la ville, en fonction aussi de nos évolutions professionnelles, de nos attentes personnelles, qui sait ce que nous réserve l'avenir ?... la quête de LA "vague" parfaite est un éternel plaisir renouvelé.

lundi 18 février 2008

C'est quoi ce climat ?


Au terme d'une semaine de fous (à ne pas dîner ensemble le soir), on s'était dit ce week-end break obligatoire, pas de vent pas de neige on se repose.
Patatra nos sages résolutions se carapatent, Marcelline nous invite vendredi à sa soirée de sortie d'hôpital (7 mois) dans la Drôme... impossible d'esquiver, pour rien au monde, sachant en plus que sa rééducation n'est pas terminée elle a besoin de soutien moral.
Le samedi les choix sportifs différent ; sous une température anormale pour la saison, Sigo reprend le trapèze avec la dream team des Siamangs (famille Marin au complet), et Olivier décide de vaincre le mal par le mal (son genou) en grimpant avec Chriss au site des Petites Roches près de Crest.

2ème grasse mât dimanche, nous tentons snowkite à Autrans. Comme la dernière fois, pas un souffle mais les locaux nous confirment un sud ou thermique annoncé. Le temps de casser la croûte avec Lemo et Romain qui veulent skier sur les pistes, nous revenons et le ballet de quelques ailes commence. Olivier ne perd pas de temps, il slalome pendant 1h30 sans forcer entre les "flaques d'herbes", puis Sigo lève alors la tête de son livre. Dommage le maigre zef s'estompe, Chriss nous rejoint après 2h de vélo et constate l'hécatombe, elle ne peut naviguer. Nous prenons un pot avec nos copains grenoblois de midi, puis filons chez nous sans encombre à la tombée de la nuit, finalement détendus même si nous avons encore parcouru nos 500 km de moyenne en 48h.

jeudi 14 février 2008

Anniversaire Jérôme

Vendredi mauvais départ, Sigo loupe sa gare, obligé d'aller la cueillir en centre ville, bloqués ensuite dans un embouteillage nous perdons facilement 1h sur le timing, heureux.

Finalement nous arrivons vers 20h au Cap-Ferret, l'apéro vient d'être servi, histoire de fêter tout d'abord l'anniversaire de Roméo, que nous n'avions pas revu depuis juin (raté en septembre), et surtout la signature du contrat CDI de Jérôme à la mairie de Talence. Les parents d'Olivier paraissent soulagés, une sécurité de plus et un souci de moins quand il travaillait en hauteur sur les charpentes. Couchés tard malgré notre niveau de fatigue, le samedi matin nous prenons notre temps... admirons au grand jour la peinture passée sur les murs, plafonds de la cuisine, du salon, qui rend plus spacieux et lumineux les pièces, y'a pas à dire cette maison se bonifie.

L'après-midi les 2 frères vont surfer (Jérôme impatient de tester sa fishboard shapée cet été), dans une eau à 12 et sous un soleil printanier (mimosas déjà en fleurs). Olivier dit plutôt faire de la figuration car il fatigue vite des bras (manque de séances piscine), se sent pataud pour ramer en gants et peu à l'aise sur les grosses séries.
Aller/retour sur la dune, une douche entre 2, on revient ainsi contempler le coucher de soleil dont on ne se lasse pas. Le soir a lieu le repas souhaité par Jérôme, à base d'acras de morue, coquillages et grosses crevettes, canard mariné au wok, enfin gâteau au chocolat avec bougies bien sûr (chut sur son âge).

Dimanche les uns prennent le vélo, nous chaussons les rollers, pour une petite ballade au bord du bassin. Après déjeuner, Aurore (qui doit réviser), Roméo et Jérôme rentrent avant les bouchons, tandis que nous décidons d'une rando jusqu'à la pointe. Yves se plaint du rythme endiablé d'Hélène qui a l'habitude de marcher tous les matins, alors que Olivier traîne son manque de pêche (genou qui tire, ventre ballonné, tracas de boulot, vent nul = humeur morose)... pas drôle et rare de le supporter ainsi. Nous quittons la plage pile poil lorsque le soleil décline sur l'horizon, et passons une soirée calme à 4, où comme dit Yves à table nous nous suffisons des restes.

Alors que le vent paraît inexistant, lundi Olivier essaie le kite avant de prendre la route, mais frustré il doit renoncer : maudit anticyclone annoncé sur 2 semaines minimum, à ce rythme la neige va aussi fondre ! Pas franchement motivés, nous nous résignons à décoller aux alentours de 14h sous un ciel bleu immaculé, en remerciant à nouveau Hélène pour l'accueil et sa cuisine tellement excellente qu'il est impossible de se raisonner. Dans un dernier élan d'énergie, nous dînons à St Etienne chez Mamylène (MURAT), Sigo lui installe quelques photos sur son ordinateur puis nous la libérons, car elle aussi rêve de son lit...

mardi 5 février 2008

Premiers (vrais) bords de Sigo


Après moult hésitations jusqu'au matin même, nous partons dimanche à Autrans, où ils annoncent beau temps et vent de sud qui devrait largement suffire... en effet, à peine 30 mn après avoir quitté Lyon nous entrevoyons les sommets au loin fumer sous la colère d'Eole, pas content il fait voler la neige.
Nous retrouvons la bande de kaffeux qui devait se rendre au Lautaret, ils se sont rabattus là car au col des potes redescendent, le spectacle est selon eux apocalyptique (dégoûtés sachant que la veille rien, ils se sont contentés de regarder la poudreuse toute fraîche sans pouvoir la tracer) !

Pendant 1h30 nous attendons, un dameur à raquettes nous signale que des gens ont laissé traîner des bouts de tissu sur la neige (ailes), c'est bizarrement la pétole (aucun vent) ? Peu à peu les sapins s'agitent, les morts la faim sortent les bâches (17 m2 de toile), Sigo commence à skis avec la grande aile (10 m2), Olivier lui emprunte puis elle continue avec la petite aile toute neuve (6 m2)... elle enchaîne sans bougonner d'un bord à l'autre entourée d'une vingtaine d'ailes sans frémir, en confiance elle prend même le surf au bout de 2h. Enfin une session digne de ce nom, quel plaisir de la voir réconciliée avec le snowkite, ça progresse.
De son côté Olivier s'amuse à passer au champ d'à côté en sautant le ruisseau, il ne résiste pas aux pointes de vitesse, jusqu'au saut fatal à 16h avec la nouvelle aile qu'il connaît mal... ascenseur trop haut, neige trop dure, seul le genou gauche amortit la réception. Ainsi nous rentrons plus tôt sans être gênés sur la route, Sigo prend le volant, Olivier rassurez-vous ne doit rien avoir de cassé sinon il ne pourrait même pas marcher en boitant (une bonne semaine de repos et nous aurons normalement oublié ;-).
NB. Ceux venus à sa rescousse ont dit que son vol ressemblait au pur style newschool de "Len10", kitesurfer en vogue que vous pouvez voir se satelliser sur la vidéo suivante et se poser en douceur, lui. http://www.dailymotion.com/yannoch85/video/xl78d_len10loop8bftmp4_sport

lundi 4 février 2008

Visite de Audrey


De jeudi soir à lundi matin, Audrey est venue chez nous allier l'agréable à l'utile, car elle travaillait sur le 1er salon européen de commerce équitable tout prés. En bref, elle représentait sa société Artisal avec 2 bénévoles, une centrale d'achats créée en 1997 qui importe des produits artisanaux d'Amérique Latine, en valorisant les producteurs défavorisés.
En compagnie de Sigo, les ex-collègues ont pu se raconter les derniers ragots du milieu associatif charentais, en se couchant jusqu'à 2 ou 1h du matin...

Samedi nous avons fait encore preuve de flemmardise, après un DVD nous sommes partis échanger en ville un cadeau de Sigo fait à Olivier (le méchant, il n'appréciait pas la couleur de la chemise, dont la marque était avant tout un clin d'oeil au surnom de "Brice" donné par ses collègues). En fin d'après-midi nous avons rejoint Audrey au salon, une foultitude de produits donnaient envie (dont nous avons noté les coordonnées)... nous avons terminé la soirée par un appétissant repas offert par notre amie, sur fond de musique jazz.