lundi 30 juin 2008

Sagesse et discipline

Après une semaine complète dans le sud entre Béziers et Remoulins, à jouer au chat et à la souris avec le vent (qui soufflait souvent, sauf en fin d’après-midi), Olivier était à cran. Vendredi il « check » les webcams, il est annoncé un petit force 5 (15 nœuds) au spot du Jaï, ni une ni deux il n’hésite pas à se prendre 45 mn de bouchon pour relier en 2h l’aéroport de Marignane à côté. Ce qui l’attend est un zouf à décorner les bœufs, seul choix la micro aile de 7m2 même si certains kiters baraqués voguent en surfaces plus grandes.

Dans ce genre de conditions, où en plus la plage ne dépasse pas la longueur des lignes (27 m) en largeur, mieux vaut contrôler 2 à 3 fois ses connections, et décoller l’aile sans à coups aidé par un expert, sinon cela peut vite finir à l’hosto. Au bout de 30 mn à « survivre », où la planche touche rarement l’eau, les déferlantes fauchent les jambes, le gars qui vous croise vous envoie une gerbe qui ressemble à une claque de grêlons, il décide d’atterrir le jouet volant… il apprend alors qu’il vient de faire son baptême dans du force 8 (rafales relevées à 40 nœuds !).

Un peu dégoûté d’avoir fait la route, il compense par une séance photos réussie grâce à un superbe coucher de soleil, sous une chaleur étouffante. En filant un coup de main aux courageux qui arrêtent, il découvre alors que ni sa barre ni les nœuds étaient sur le réglage adéquat, cela rassure pour la prochaine cela devrait être une session plus agréable.
Le retour dans la Drôme sera exténuant, un vrai zombi qui débarque à minuit.

Sigo dès 9h est levée le samedi, garde à vous direction trapèze, lorsqu’elle rentre mister dort toujours. Le temps de déjeuner, nous attaquons avec Catherine et Michel le rangement du petit hangar, au programme les charges lourdes… grosse déception, nous ne faisons que déplacer d’un endroit à un autre. Petit interméde pose de la canisse sur la véranda, l'occasion pour Olivier de se prendre 2 piqûres de guêpes !
Lors de la pause, nous mesurons la température au fond du puits (sans l’atteindre > 30 m) à 12°C contre 24 sous abri. En cadeau, nous avons droit à un clafoutis aux cerises mortel, histoire d’aggraver le régime resto de notre auditeur ;-(

mardi 24 juin 2008

Anniversaire maman Olivier

De manière à profiter totalement de l’océan, nous sommes partis dès jeudi soir au Cap-Ferret (arrivés à 1h du mat). Après une matinée tranquille, à constater entre autres les derniers changements de la déco, nous avons passé l’après-midi sur la plage où le vent marin est monté, permettant à Sigo de reprendre ses marques en kite. L’air de rien, les convives ont commencé à peupler les lieux, nous étions déjà 20 le 1er soir, avec une Simone qui nous gratifia d’une entrée en « grande forme ».

Samedi nous avons attendu la venue de Jérôme pour retourner à l’eau, Sigo aidait aux fourneaux quand Olivier faisait sa marmotte. Ce fut une journée exceptionnelle à double titre :
- la chaleur (pieds brûlés en montant la dune, malgré les tongs),
- les vagues, non seulement idéales à la pratique du longboard (Jérôme fit un festival), mais aussi parfaites pour débuter (à l’image de son père, Roméo nous a vraiment bluffé).

Le temps de prendre notre douche hawaïenne (dehors), le reste des 50 invités a débarqué en puissance pour the big soirée ! Il fallut slalomer entre les averses pendant le dîner, aider au service, discuter avec tous, et surtout combiner les derniers préparatifs pour notre cadeau personnel à la maman d’Olivier. Aidés de Emilie, Aurore, Jérôme et David, nous avons ainsi projeté un powerpoint de 80 diapos : la vie d’Hélène résumée en photos (et musiques, grâce à un sauvetage technique de dernière minute) par ses enfants, séquence émotion.

Au terme d’un repas de chef que sa maman avait concocté aussi depuis plusieurs jours, Olivier est tombé comme une mouche (crevé de ses déplacements ?), à l’opposé de son frère qui était véritablement monté sur ressorts (ça lui réussit, son nouveau job en mairie), assurant l’ambiance autour de la piste de danse aidé par un Guillaume presque autant survolté. Nous attendons avec impatience la compilation de toutes les photos, car les flashs n’ont pas arrêté de crépiter toute la nuit. La soirée a battu son plein, sans se soucier de l'orage qui s'est abattu durant le dessert.

Passé le mal de crâne dimanche au lever, un petit tour au marché avec les cousines anglaises le midi, nous sommes repartis au kite en milieu d’aprèsm. Olivier s’en est donné à cœur joie, avec planche il travailla son backloop, et sans il « coacha » à la fois Sigo et Jérôme motivés comme pas 2.
Lundi sous un soleil toujours de feu, à 14h le moment était venu de rentrer, quitter les chanceux qui pourront continuer à se dorer la pilule.

mercredi 18 juin 2008

Battuta

Avant hier soir, nous sommes aller voir notre 1er spectacle de Bartabas. Depuis le temps que nous n'étions pas sortis nous n'avons pas été déçus, même si nous avions pris les dernières places situées au 1er rang du chapiteau... projections de sable provenant de la piste !



"Avec ses quarante chevaux, seize cavaliers et quinze musiciens, Battuta est une ode à la vitesse, a la liberté, une performance entièrement interprétée au galop par le théâtre équestre Zingaro.

Pour sa septième création, Zingaro propose un retour à la source de son inspiration : la vitalité de l’univers des tziganes d’Europe centrale. Pour créer Battuta, Bartabas est allé à la rencontre des tziganes de Roumanie, où il a notamment choisi les musiciens du spectacle : une fanfare moldave et un orchestre à cordes de Transylvanie. À la frénésie des cavaliers répond celle des musiciens installés de part et d’autre de la piste, qui rivalisent de vitesse et de dextérité. Une heure et demie durant, au rythme effréné de la musique et du galop des chevaux, la virtuosité acrobatique des artistes relève de la prise de risque, de la mise en danger : une expérience enivrante et jubilatoire pour les spectateurs. Acclamé d’Istanbul à Avignon, d’Aubervilliers à Hong Kong, Battuta sera présenté au Domaine de Lacroix-Laval pour vingt représentations exceptionnelles dans le cadre des Nuits de Fourvière 2008."



dimanche 15 juin 2008

Dur de quitter l'Almanarre

Mercredi en fin d'après-midi Olivier est arrivé à Hyères, après un arrêt express à l'hôtel, dès 19h il est à l'eau et tient 1h difficilement car le physique manque dans les grosses rafales. Le gars qui l'aide à attérir (obligatoire là-bas, la plage fait 20 mètres de large et derrière en cas de fausse manoeuvre c'est la route qui vous attend !) lui annonce qu'il a perdu ses clefs... finalement ce dernier réussit à ouvrir sa voiture avec un fil de fer.

Jeudi 1er jour d'audit à Brignoles, le soir pas de vent mais baignade dans une eau chaude et turquoise (après une journée de boulot un délice), puis dîner avec son collègue et sa femme sur le port, à se blinder le ventre de poissons (autre délice). En les questionnant sur la région, ils avouent préférer les Landes par exemple, car la mentalité est différente, l'été il y a moins de monde, plus de jeunes, c'est juste que le climat n'est pas le même et les sites de grimpe sont inexistants.

Vendredi 2ème jour d'audit, il se lève tôt pour une grosse journée encore, voir les équipes du matin et écouter le chef d'agence intarissable. Fatigué, Olivier gonfle malgré tout sa nouvelle aile de 7m2 (vive tel un moustique) et "survit" durant 2h. Avec cette surface entre les mains, autant dire que la mer est démontée, un vrai slalom sur un champ de mines. Comme dans les vidéos, des mecs planent sur des longueurs phénoménales, les chutes sont parfois violentes.

Samedi, petit crochet aux surf-shops tant que le zef soufflote, hop une bonne occaz est trouvée, la grande soeur de la 7 (une 9m2) qui pourra parfaitement convenir à Sigo.
Avant midi le kiter fou reprend du service, petite pause déjeuner, puis tout l'après-midi se chauffe les cuisses en traversant les 7kms de baie, se repose un peu et fonce à nouveau. Quand il regarde la montre il est déjà 19h, coup de fil à la météo, il décide de rentrer, alors que Sigo (pas trop jouasse) l'attend près de Grenoble à la crémaillère de Cécile et Thibault.

Au final Olivier rentre directement à Lyon vers 1h du matin, dort encore lorsque sa chérie revient puis repart à son après-midi chez le producteur de l'AMAP. Quand il émerge, il découvre que sur les webcams le vent à l'opposé des prévisions est présent (pendant 2-3h), dégoûté mais cassé de partout aussi, il n'aurait s'en doute pas pu profiter à fond.
Reste le bronzage en souvenir, qui rappelle les 25/30°C constants là-bas, et un été qui tarde à venir ailleurs.

dimanche 8 juin 2008

Le compte est bon

Sigo a pris son vendredi pour aider au montage de la structure de trapèze sur St Etienne, profiter aussi de sa grand-mère et de son cousin venu participer. Quelle chance ils sont passés entre les gouttes, le midi et soir ils ont apprécié les bons petits plats mijotés !

Le samedi, Olivier a entamé logiquement son dernier week lyonnais "emprisonné" (à ramener encore des dossiers à bosser), après un mois de mai bien pourrave et froid. A partir de mercredi pour son boulot il descend dans le sud, il sait déjà que sur les 3 prochaines semaines (minimum) souvent près de l'eau, il devrait reprendre avec joie le kite. Pendant ce temps Sigo est restée avec Mamylène le matin, puis à cause de la pluie est rentrée sans balancer ;-(

Dimanche Chriss nous a proposé escalade en Drôme ; le temps étant encore variable et sachant qu'il avait un autre plan plus bas (trop loin pour nous à la journée) en Ardèche, nous avons décliné afin de se réserver ensemble pour le trapèze... sage décision pour l'équilibre de notre couple, n'est-ce-pas ?

Finalement, crachin à nouveau, le matin Sigo a pu quand même faire un tour au marché. Résultat des courses, punis pas de photo pour cet article, y'a intérêt que juin soit mieux.

lundi 2 juin 2008

Il a bobo le monsieur ?

4 mois après son accident en snowkite, Olivier a des douleurs qui persistent. Il a donc pris RDV avec un médecin du sport pour en avoir le coeur net, le diagnostic est plutôt optimiste : il serait passé très prés du ligament croisé.
Reste pour les 6 prochains mois à répéter un exercice 3 à 4 fois par jour afin que le genou gauche se renforce, et surtout se calmer sur les sauts (dure décision à laquelle il faudra se plier, c'est le cas de le dire, sous l'oeil de Sigo).

dimanche 1 juin 2008

Et de 3 !

Un week-end de plus pour Olivier à Lyon (le sevrage forcé de kite commence à le rendre "dépressif" + les déplacements qui s'amplifient en semaine lui donnent une overdose de route), pendant que Sigo avait samedi son AG du trapèze. Ensuite elle est allée aider à nouveau sa maman à débarrasser le hangar, rentrée à 22h30 son petit chéri lui avait fait un joli gratin dauphinois à la courge.

Dimanche pluie, nous évitons les gouttes pour se rendre au marché (ensemble, cela faisait longtemps), craquons pour plein de produits puis rencontrons au retour notre voisin David. Ni une ni deux nous l'invitons avec son ami Hervé à l'apéro, ils nous apprennent que finalement ils ont décidé de ne pas vendre préférant changer encore de voiture et chercher un petit bungalow sur la côte sud.
Sigo cuisine 2 belles tartes pomme-rhubarbe, l'occasion est toute trouvée d'inviter au goûter d'autres personnes, qui seront finalement après plusieurs coups de fil : Philomène, Philippe et leurs 2 garçons bouts de choux.