Suite au raté en 2008, cette année les aixois (Van et Ju) s'y sont pris à l'avance pour réserver leur chambre, à l'occasion de la
Fête des Lumières. A la dernière minute les chambériens (Alex et Noé) ont tapé l'incruste, résultat dodo dans le salon.
Après un apéro/goûter vers 17h, nous enquillons le métro où le flux de passagers est filtré par vagues de 20 personnes et réparti par rames... même si cette organisation suscite l'agacement et l'étonnement de certains usagers, elle a l'avantage de ne pas être compressés telles des sardines. Partis de Cusset nous descendons alors à Foch, pour entamer notre circuit le long du Rhône au point n°27 (nous en avons vu 15) du plan.
Nous avons de la chance il ne pleut pas et ne fait pas trop froid, rien que les ponts éclairés sont beaux à voir, avec de ci de là quelques animations très discrètes.
Sur la façade de la Préfecture, nous assistons à une scénographie, qui marie son et projections. Ensuite nous devons revenir légèrement sur nos pas, et réussissons (malgré un réseau gsm perturbé) à récupérer les jeunots.
La ballade se poursuit jusqu'à la Guillotière, et un arrêt au stand du Saint Jus, où par hasard nous retrouvons Blandine et Romain, l'occasion de prendre un verre de vin chaud qui requinque avant le bain de foule sur la presqu'île.
Faisant fi de la queue devant l'Hôtel Dieu, en quelques minutes nous accédons à la cour d'honneur. Olivier tombe alors par miracle sur Philo, Phil et leurs 2 enfants, qui jouent entre les draps suspendus.
Puis nous enchaînons les places Bellecour (et sa roue qui sert d'écran géant), des Célestins, Jacobins, de la République, Bourse, jusqu'à l'Eglise de St Nizier, mise en valeur par une création à nouveau sonore et lumineuse.
Il est 22h, les estomacs crient famine. Sans le vouloir nous passons devant une des adresses de bouchon conseillé, le
Café des Fédérations qui libère pile poil une table de 6, royal !
Le cadre est typique, le repas (
menu du soir l'hiver sans hausse tarifaire) nous recharge copieusement en calories, prêts à repartir dehors aux alentours de minuit.
Obligés de tourner autour pour respecter le sens de circulation, nous arrivons enfin sur la place des Terreaux, où a lieu un spectacle toujours exceptionnel à cet endroit. Cette fois, nous parvenons à traverser l'Hôtel de Ville quadrillés de lasers, qui donne sur l'Opéra et son jardin de plantes illuminées.
Presque à l'unanimité nous décidons de rentrer, les mines fatiguées, les jambes lourdes, Olivier un peu déçu par cette 3ème édition (normal, sa mémoire sélective ne retient que le meilleur de chacune ;-). Extinction des feux à 2h.
Dimanche après que nos invités soient partis, nous végétons en pyjama, sans manger jusqu'au soir, entre lecture sous la couette et séries à l'ordinateur, rien de glorieux sous un temps d'chiotte.