mercredi 30 décembre 2009

L'esprit Kenelle Air Force

Il faut y ahèrer pour comprendre, se connecter au forum, au blog, au channel vimeo... toujours garder le fil afin de ne pas être largué, suivre les vannes et histoires qui fusent dans tous les sens, les choix de sorties changeantes au gré des tendances météo, préférences de chacun.

Au premier aspect, cette section kite de l'association Kangaroo Team Kites semble partir régulièrement en vrille, délirer à toutes occasions. Il n'empêche le sérieux a sa place, dès que le sujet touche à la sécurité, à l'organisation de rassemblements... la tribu fait preuve de cohésion.

jeudi 24 décembre 2009

Expédition

Nous le savions avant de partir samedi, circuler en voiture n'était pas trop conseillé ; c'est d'ailleurs pour cette raison que nous nous sommes suivis en convoi, en espérant que le chasse neige ait fait son travail. Même si nous avons rallongé par sécurité la route, en passant par St Anthème pour aller au col des Supeyres, très vite après le croisement du col de Baracuchet (évité) nous avons compris que ce serait sport.

Dès 1000m c'était la tempête, les congères se formaient à une allure folle... une 1ère nous bloque, 2 voitures sur 4 doivent s'équiper de chaînes, ouf nous la traversons tous. La 2ème sera la plus costaud, longue de 50 m... le camion réussit, la voiture avec chaînes s'y reprend à 2 fois après le passage d'un 4X4, nous tentons juste en pneus neige.



Au bout de 2 marches arrière, à frôler le fossé, Olivier se résout à s'équiper. Le 4X4 redescend nous aider, il trace 3 fois et go c'est parti (Sigo la tête dans les mains, préfère ne pas regarder), nous passons ricraque, notre dernier pote aussi... jusqu'en haut sans marquer de pause : yes we KAF !... vidéo (ci-dessus) de ceux montés facile dimanche.

Le temps de faire connaissance avec les nouveaux propriétaires du gîte, nous grignotons pendant que le vent se calme, puis hop les plus motivés se décident (-15°C). Finalement la neige est trop légère, il n'y a presque pas de sous-couche, ou des bruyères piègeuses qui font enfourner. Au bout de 2h à lutter, la nuit approche, cela fait du bien de retrouver le feu de cheminée.

Comme toujours en montagne la soirée dans le gîte (repris dernièrement par 2 jeunes basques) est bien conviviale, autour du dîner. Les yeux se ferment tout seuls à 22h, après un digestif du sud-ouest nous plongeons dans nos duvets.
Au petit matin, nous assistons à un lever de soleil majestueux, le calme entre 2 coups de zef. Nos autres copains de Lyon nous rejoignent sans encombre, dès 10h les ailes sont dépliées.

A nouveau nous bataillons, même si la poudre s'est un peu durcie, les cuisses sont très sollicitées. La pause déjeuner (15 à table) permet de reprendre des forces, et attaquer le 2ème dôme, la révélation, une pellicule de poudre jusqu'aux cuisses à certains endroits. Entre coton molletonné et eau mousseuse c'est le bonheur, sous réserve de ne pas trop appuyer sur les carres, parce-que les cailloux affleurent.

Vers 16h arrêt, plus de visibilité et un vent de dingue. Bilan : Olivier aura navigué au total 5h, Sigo 5mn ;-( mais quand on revoit les photos nous ne regrettons aucunement. Avant de rentrer, il ne faut pas oublier de se ravitailler en fromage, faire un coucou à Antoine le producteur, puis redescendre sans problème dans la vallée, espérer une prochaine session au top.

Enfin Joyeux Noël, et plein de krop joulis cadeaux au pied du sapin !

mardi 22 décembre 2009

Vague de neige

Et de froid, à partir de vendredi dernier... Olivier en sait quelque chose, car au niveau logistique ce fut un joyeux bordel (notamment à Toulouse, les livraisons ont été bloquées 2 jours).
Sur notre balcon, les flocons se sont accumulés dans les bacs à fleurs, innocemment. Chouette ! nous avons su de suite où aller pour le week-end, au gîte Les Gentianes bien sûr, le point de rassemblement KAF dans le Forez, après le Ninkasi à Gerland.

Au pire, si ça se radoucit (prévu) on retournera sur l'eau avec des skis :

vendredi 18 décembre 2009

Tou tou you tou

L'abondance d'aliments divers et variés approche à cause des fêtes, autant s'entraîner à manger sur le générique de Véronique et Davina.

Dimanche midi, chez Catherine avait lieu son anniversaire. Beaucoup d'amis à elle et Michel sont venus, même si la date avait été reportée, car le week-end précèdent il y avait suspicion de grippe A, B, C... Z ?
Nous avons dégusté 5 soupes (de mémoire la thaï au curry + pâtes + saumon + lait de coco, l'indienne au brocolis + lentilles + petits pois + tomate + yaourt à la menthe + paprika, celles à la courge + moules, roquette + parmesan, châtaigne + lardons) et 5 desserts (pièce montée caramel + vanille, macarons au chocolat, cigarettes à la pâte d'amande, chocolats, carrés aux noix) aussi délicieux les uns que les autres.

Sortis de table vers 16h, nous acceptons la petite ballade digestive, puis après avoir écouté les 3 musiciens mettre l'ambiance, nous rentrons sans tarder à Villeurbanne. Le temps de faire une salade, à 20h nous avons RDV au dîner de Noël avec nos 5 nouveaux potes/voisins.
Finalement il nous reste une chtite place dans le ventre, l'appétit revient, nous passons une excellente soirée... lendemain plus difficile, régime jusqu'au soir appliqué.

jeudi 17 décembre 2009

Le parakite

On le sait, la limite entre kite et parapente est étroite, la preuve en images sur sable et eau (Dune du Pylat) :



Autre vidéo il y a 1 an vue de dessus toujours sans casque, pas bien !

mercredi 16 décembre 2009

Pourrave

Autant aller droit au but, le mot résume assez bien nos 2 jours en montagne vendredi et samedi. Un point majeur de positif est à signaler : nous étions ensemble.

1er jour lever tard, nous devions aller dans le Dévoluy, notre gîte est fermé nous bifurquons alors pour les Alpes du Nord.
Olivier ayant peur que l'aérologie soit mauvaise, avait penser aux 7 Laux sans aile, finalement nous choisissons Besse pour repérer l'accès au plateau d'Emparis (sans le trouver). Quand nous arrivons au Lautaret, il est plus de 14h, le vent fort et rafaleux nous dissuade, nous terminons la journée au magasin Andaska de Briançon, super !

En fin d'après-midi nous rejoignons notre autre gîte connu à Villar d'Arène, nous le savons il ne peut nous servir à manger. Optimistes nous redescendons à La Grave, un seul resto d'ouvert, dîner très mitigé.

2ème jour, nous aidons un couple de kiteux dont le van ne veut démarrer, puis retentative au col.
Nous constatons un vent léger et une neige avec ornières dures comme du béton, direction les 2 Alpes. Le forfait demi-journée est à 24,8 euros à partir de 11h30, ça fait mal au bide, mais bon il fait beau... 2h après, nous sommes recouverts de nuages. Vers 14h30 Sigo (pleine de joie pour sa reprise hivernale, on imagine) jette l'éponge, Olivier ferme les pistes à la nuit, avec grésille et -20°C à 3600m (sans trop de plaisir, on imagine aussi), re-super !!

Sur ce coup, nous aurions mieux fait de rester à la maison cela aurait évité des frais ;-( Enfin d'autres se sont aussi cassés les dents sur les 3 jours, ça console.

mardi 15 décembre 2009

No TV

Depuis 1 an minimum, nous ne regardons plus la télé : la 1ère est tombée en panne, la 2nde a été descendue dans le garage... prochaine étape, gicler la redevance audiovisuelle, yopla !
Au final nous revivons, même si lors de certains dîners mondains sur l'émission machin, l'animateur bidulle, la pub chouette, nous décrochons totalement (et fièrement). C'est un peu comme ne pas adhérer à Face(de)bouk, notre petite tendance rebelle nous pousse à résister. Il existe tout de même un palliatif, qui revient à passer un peu plus de temps sur internet, faut bien compenser ;-)

jeudi 10 décembre 2009

Suite des Lumières

Afin de compléter notre visite de samedi, nous y sommes retournés en commençant par le centre de Villeurbanne.
Nous avons assisté à un spectacle de la compagnie Transe Express, qui embauche régulièrement notre pote Lutz : 2 "mobiles-hommes" géants se sont élevés dans les airs, à 30 mètres au-dessus du sol, avec 14 soldats de plomb accrochés, en chair et en os qui ont joué du tambour, et accompagnés d'une trapéziste, ça donnait !

Ensuite nous avons pris le métro, puis en voyant le monde à Bellecour (notre correspondance pour Fourvière), nous avons opté pour la marche à pieds dans le quartier St Georges. Vers 21h le ventre de Sigo gargouillait, sans réserver nous avons trouvé La P'tite Ardoise, un resto à conseiller dans une rue calme.
Jusqu'à minuit après nous avons déambulé, la projection lumineuse sur la cathédrale St Jean valait le détour, la gare St Paul moins... ci-joint toutes nos photos + l'article du blog tenu par Alexandra.

mercredi 9 décembre 2009

mardi 8 décembre 2009

Et la lumière fut

Suite au raté en 2008, cette année les aixois (Van et Ju) s'y sont pris à l'avance pour réserver leur chambre, à l'occasion de la Fête des Lumières. A la dernière minute les chambériens (Alex et Noé) ont tapé l'incruste, résultat dodo dans le salon.

Après un apéro/goûter vers 17h, nous enquillons le métro où le flux de passagers est filtré par vagues de 20 personnes et réparti par rames... même si cette organisation suscite l'agacement et l'étonnement de certains usagers, elle a l'avantage de ne pas être compressés telles des sardines. Partis de Cusset nous descendons alors à Foch, pour entamer notre circuit le long du Rhône au point n°27 (nous en avons vu 15) du plan.

Nous avons de la chance il ne pleut pas et ne fait pas trop froid, rien que les ponts éclairés sont beaux à voir, avec de ci de là quelques animations très discrètes.
Sur la façade de la Préfecture, nous assistons à une scénographie, qui marie son et projections. Ensuite nous devons revenir légèrement sur nos pas, et réussissons (malgré un réseau gsm perturbé) à récupérer les jeunots.

La ballade se poursuit jusqu'à la Guillotière, et un arrêt au stand du Saint Jus, où par hasard nous retrouvons Blandine et Romain, l'occasion de prendre un verre de vin chaud qui requinque avant le bain de foule sur la presqu'île.
Faisant fi de la queue devant l'Hôtel Dieu, en quelques minutes nous accédons à la cour d'honneur. Olivier tombe alors par miracle sur Philo, Phil et leurs 2 enfants, qui jouent entre les draps suspendus.

Puis nous enchaînons les places Bellecour (et sa roue qui sert d'écran géant), des Célestins, Jacobins, de la République, Bourse, jusqu'à l'Eglise de St Nizier, mise en valeur par une création à nouveau sonore et lumineuse.
Il est 22h, les estomacs crient famine. Sans le vouloir nous passons devant une des adresses de bouchon conseillé, le Café des Fédérations qui libère pile poil une table de 6, royal !

Le cadre est typique, le repas (menu du soir l'hiver sans hausse tarifaire) nous recharge copieusement en calories, prêts à repartir dehors aux alentours de minuit.
Obligés de tourner autour pour respecter le sens de circulation, nous arrivons enfin sur la place des Terreaux, où a lieu un spectacle toujours exceptionnel à cet endroit. Cette fois, nous parvenons à traverser l'Hôtel de Ville quadrillés de lasers, qui donne sur l'Opéra et son jardin de plantes illuminées.

Presque à l'unanimité nous décidons de rentrer, les mines fatiguées, les jambes lourdes, Olivier un peu déçu par cette 3ème édition (normal, sa mémoire sélective ne retient que le meilleur de chacune ;-). Extinction des feux à 2h.
Dimanche après que nos invités soient partis, nous végétons en pyjama, sans manger jusqu'au soir, entre lecture sous la couette et séries à l'ordinateur, rien de glorieux sous un temps d'chiotte.

lundi 7 décembre 2009

Suite de la Biennale

Il nous restait à visiter un lieu d'expo, ce fut chose faite samedi après-midi, en compagnie de Vanina et Julien.

Nous avons passé 2h dans le dédale d'immenses salles réparties sur 3 étages, ce qui prouve que chacun a pu apprécier (nous attendions souvent Sigo), en fonction de ses goûts personnels. Certaines oeuvres étaient impressionnantes, rien que par leur format maousse costaud, la complexité de leur montage. D'autres plus simplistes, telles que des messages à la craie sur un énorme tableau noir, nous ont interpellé aussi.

jeudi 3 décembre 2009

Neige en semaine

... ou faire du kite au rythme d'un fonctionnaire (du style un prof, mais pas tous ;-), sympa comme programme.
Après avoir bien calculé les prévisions lundi, Olivier a donc calé mercredi son RTT, précisément entre 2 perturbations. Restait le choix de l'endroit, souvent décidé au dernier moment, qui a porté sur le Forez et ses grandes étendues.

Au niveau couche neigeuse, avec Didier, Froggy et François qui les a rejoint plus tard, ils savaient qu'elle n'y serait pas la plus épaisse, rattrapée par le vent et la visibilité. En arrivant à 10-11h, ils parviennent à emprunter la route normalement recouverte, qui les amène juste au pied du spot, la classe.
Quelques brindilles dépassent, sachant qu'en dessous c'est de l'herbe et des bruyères ça ira.

Dès les premiers mètres, la qualité n'est pas géniale, trop compact, il est nécessaire de forcer comme un malade sur les cuisses, compenser les coups de frein afin de ne pas se faire éjecter vers l'avant. En plus, la visibilité est mauvaise.
En persévérant et toilant la 12m2, c'est meilleur, ils profitent d'une large et longue éclaircie, vient l'envie d'explorer d'autres dômes, travailler la technique en passant au ras des sapins.

Finalement ils plient à 17h, alors que la lune s'est déjà levée, bien rétamés, heureux d'avoir baptisé le col du Béal. Olivier pour une fois ne conduit pas, bercé dans le van il somnole sur la banquette arrière.
Un autre groupe devrait y retourner vendredi, espérons pour eux que la limite pluie/neige sera bien située ?

mercredi 2 décembre 2009

Tempête à la Grande Motte

Pour la 3ème fois, Olivier après la neige samedi, a continué sur l'eau dimanche. Une grosse perturbation de sud était annoncée, impossible de la laisser passer !
Comme le week-end dernier, beaucoup de kaffeux se sont désistés (gna gna gna je le sens pas, gna gna gna y'aura pas assez ou trop de vent, gna gna gna à trop regarder la météo on reste au bistrot ;-).

Finalement lever 6h30, Guillaume le rejoint à Tain, puis sur la plage ils retrouvent les grenoblois Nico, Mick et Max (le plan B, au cas où il n'y avait eu personne de Lyon pour covoiturer).
De la digue la mer ne paraît pas si hostile, le vent est quand même déjà bien établi (20/25 noeuds avec des rafales à 40 qui dépotent... on ne leur aurait pas menti -> Meteo France parlait de 90 km/h).

Ce ne sera que le commencement, car au fil de la journée les conditions ont grossi à vue d'oeil. Qu'à cela ne tienne, ils étaient là pour en découdre face aux éléments.
Très vite il a fallu ranger les surfs échangés contre les TT, car ils devaient slalomer entre les paquets de mer, trouver le passage entre 2 vagues pour se faufiler, et gagner du terrain sans se faire tacler et laminer dans la washing machine.
Olivier avait un début de rhume, il a eu droit à un nettoyage de sinus gratuit.

A certains endroits, la couleur de la flotte passait du gris miroir au marron mousseux tellement ça brassait, impressionnant. Les sessions ont duré 1h maxi (ils ont dû faire 3h en cumul), des conditions ereintantes.
Au large les vagues se formaient en pics dévastateurs (> 2-3m), il fallait enclencher le turbo dès qu'un monstre débarquait, être agile aussi en cas de board perdue, et sans jamais faire tomber son aile, car en général cela ne pardonne pas il y a risque élevé de la déchiqueter dans les rouleaux.

Pendant quelques minutes ce fut magique, ils ont eu le soleil avec la mer qui fumait d'embruns, puis Guillaume s'est fait des bons vols car heureusement entre les séries l'eau était assez plate.
Ils ont plié vers 16h, retour particulièrement crevant sur la dernière heure avec le déluge et beaucoup de circulation. Même si c'était très physique Olivier était content d'être descendu, ce type de session permet de gagner encore au niveau confiance, et les températures n'étaient pas froides.

mardi 1 décembre 2009

Anne-Laure aux manettes

Sigo a enchaîné 2 séances, tournées par sa nouvelle copine de trapèze :





Ca rigole plus, les Siamangs se professionnalisent.

Au passage, petit coup de promo pour son groupe de musique : http://www.myspace.com/zumbakaizik

lundi 30 novembre 2009

Croix de Fer

C'est le nom du col où Olivier a fait samedi sa 1ère véritable session de l'hiver, la gavade !

En réalité, il ne voulait surtout pas aller traîner ses guêtres au trapèze, plus attiré par l'idée de café + croissant offerts par le shop de Grenoble, et pas trop convaincu par le snowkite.
Petit à petit le magasin se remplit, chacun y va de ses pronostics sur le choix du spot en fonction de la météo, puis feu à 10h Laurent met tout le monde dehors. Le covoiturage s'organise en 2 coups de cuillères à pot, tous émoustillés par le compte-rendu de ceux qui avaient déjà profité jeudi et vendredi.










Heureusement la barrière de la route n'est pas encore verrouillée, ils ont juste à éviter les pierres sur la chaussée, jusqu'à 2000 m où la neige fait enfin son apparition sur les bords.
Au parking ils sont une bonne vingtaine, Olivier se demande s'ils ne se gêneront pas ? Le départ se fait naturellement à la queue leu leu (chacun son ticket), en glissant sur une pellicule d'1cm qui recouvre l'alpage, avec un vent très faible et le ciel bleu ;-)

Passé la 1ère pente, il faut suivre alors une route, puis atteindre un 1er replat où surprise les attend une poudreuse légère de la nuit.
Ensuite des chalets en ruine, un ruisseau à longer, puis une immense combe, où certains s'en donneront à coeur joie en vols de pente. Olivier aperçoit alors des ailes sur la crête, c'est parti il les rejoint et là découvre un terrain de jeu énorme, vierge de traces, le bonheur avec un panorama à 360° spectaculaire.

La conviviale improvisée prend vite forme, tous se croisent avec le sourire jusqu'aux dents, les "kangourous" jumpent de partout, la pause casse dalle dure moins de 10mn afin de ne pas perdre de temps. Aux limites du plateau il faut quand même faire attention et s'approcher doucement, car ce sont des pentes vertigineuses et le zef prend facilement des watts. Dans l'après-midi, les nuages menacent mais restent à bonne distance.













Vers 16h ça regèle, une croûte supérieure se durcit, c'est le moment de plier et redescendre sans aile, rejoindre Gérald qui a lâché plus tôt en skis car il en avait plein les jambes.
Le bouquet final est le coucher de soleil magique auquel ils assistent, aux reflets rose et oranger qui éclaire les aiguilles d'Arves. Vous pouvez voir d'autres photos, et par curiosité la trace GPS, hébergée maintenant sur un site que nous recommandons :
http://www.gpx-view.com

jeudi 26 novembre 2009

Fos sceptique

Un spot à la Mad Max comme dit Rodrigo, entourés par des cuves de produits aussi dangereux les uns que les autres, qui dégagent des odeurs infectes, qui font hésiter à se mettre dans l'eau ! L'ambiance particulière transparaît un peu, au travers des photos de Kidipet toujours très réussies (où Olivier n'a pas cessé de se montrer).

Peu importe Samedi il y avait 15-20 noeuds, des vagounettes à surfer, des potes contents d'être partis à 7h pour rentrer à 23h (sur 14 motivés il en restait 9, séparés en 2 groupes dont 1 parti à Carteau). Ils se sont encore gavés, en naviguant jusqu'à la nuit complète. En arrivant ce n'était pas gagné, une étendue lisse, pas d'air, puis d'un coup à 11h30 après un café et un tour au shop, le ventilo s'est déclenché.

La température était encore plus douce que le week-end dernier, ils n'ont eu froid nul part, seuls petits tracas : les douches étaient coupés ils n'ont pu se rincer (on s'habitue au confort ), fallait pas trop traîner au bord à cause des ailes au zénith et des golios qui sautaient en atterrissant presque sur le sable, des télescopages où tu te retrouves sans comprendre avec 8 lignes à gérer ;-(

Olivier a préféré jouer parmi les planchistes, pas forcément très accueillants (vas-y que je te saute devant), ou encore tracer au large se chauffer les cuissots. Ainsi il a découvert que son surf pouvait se transformer en planche de race et permettre de longues distances, pour rejoindre 2 supertankers et passer entre, trembler quelques secondes en se retrouvant au pied de ces mastodontes de ferraille, se sentir tout minus.

Pendant ce temps, Sigo a emmené 5 voisins/voisines au trapèze, dont 2 qui ont bien accroché et risquent de prendre leur adhésion ? Dimanche nous avons rangé cave et garage, super intéressant, en prévision d'un futur déménagement...

mardi 24 novembre 2009

Ils font les stars

Les Siamangs en représentation, filmés le 11/9 par un pro (Sylvain, beauf d'Alain) avec 2 caméras, musique et montage nickel chrome :



Dommage pour la lumière du ciel, cela aurait pu être encore mieux.

vendredi 20 novembre 2009

Faut s'pauser

A la vue des prévisions météo peu palpitantes, dimanche nous avons choisi de ne pas bouger, ou quasiment pas.
Le matin ce fut repos, puis ordinateur et cuisine chacun son tour, re-glandage après déjeuner. L'après-midi vers les 15h, nous avons daigné nous diriger vers La Xe Biennale au 1er lieu d'exposition (pass couple acheté depuis 2 mois).

En arrivant à La Sucrière donc, comme par hasard d'autres personnes avaient eu la même idée, une queue abominable nous attendait.
Comme si nous allions nous laisser abattre, zoup nous sautons dans la navette fluviale pour tenter un 2ème lieu, l'entrepôt Bichat, 1ers sortis 1ers arrivés à l'entrée, la visite dure 5mn (en résumé des néons par çi par là, c'est conceptuel ;-)

1/2 heure de marche à pieds plus tard, nous atteignons le 3ème lieu, la fondation Bullukian, visite un peu plus intéressante. A l'intérieur, nous observons des dessins sur l'occupation de la Bourse par les sans papiers, et à l'extérieur "floating land", sorte de grande maison en bois qui doit se révéler surtout au moment de ce qu'ils appellent des performances, tout un programme...

Autre moyen de locomotion, le vélo qui nous aide à rejoindre le 4ème lieu, le musée d'Art Contemporain. 1 heure suffiront à visiter les 3 étages, sans rater notre navette de retour, et sans tout comprendre bien sûr.
Quoiqu'il en soit nous avons apprécié cette ballade nocturne sur l'eau, cela change de contempler la ville sous un autre angle.

Pour ceux qui n'ont pas la "chance" de visiter, nous avons trouvé des vues panoramiques bien élaborées, qui sous-entendent une connexion haut débit minimum.

jeudi 19 novembre 2009

Go fast !

50.98 noeuds
Nouveau record de vitesse en kite battu le 14-11-09



La vidéo en vitesse normale donne :
http://www.youtube.com/watch?v=w_B3-HUKMLI
et avec caméra embarquée : http://www.youtube.com/watch?v=stRNYufwHuY
Va comprendre, le casque semble totalement superflu ? et pourtant lorsque l'on visionne la présentation du run et la largeur du canal (ou fossé ?), y'a moyen de se faire mal ;-(

mercredi 18 novembre 2009

Faut s'adapter

Etant donné le redoux annoncé (15 à 20°C) samedi, autant oublier la montagne et repartir à la mer, par exemple à Fos où un gros coup de sud-est pointait son nez (force 6 à 7), l'orientation que Olivier attendait pour lever des vagues (1m50 aux séries). Même sans covoitureur il a donc filé dès 7h du matin, en s'assurant auparavant que Sigo pouvait descendre avec des nouvelles pratiquantes, de Lyon au trapèze.

Il a enfin pu tester son surf shapé spécialement pour le kite, ayant une forme qui permet de remonter le vent, renforcé aux points critiques pour les sauts. Au bout d'1/4 d'heure, il a eu envie de reprendre son twin-tip (planche qui va dans les 2 sens, sans être obligé de tourner), car il ne la sentait pas, les muscles sollicités n'étaient pas les mêmes, puis il y avait trop de monde à surveiller aux croisements.

Finalement il a continué durant 5h, avec 2 pauses, petit à petit l'engin a commencé à lui plaire. C'est comme découvrir une autre glisse, où l'aile ne sert plus à rien dès que la vague porte, où les virages peuvent être plus radicaux sans que l'arrière rebondisse ou dérape, des sensations disons entre le surf et la planche à voile.

Idem Sigo, il est rentré crevé mais content, toujours avec l'envie d'y retourner dès que possible !

Vidéo du trapèze par Anne-Laure, où Sigo balance plusieurs fois :