Vers 1h du matin samedi, Sigo a rejoint son chéri à Beauduc (comme son retour le week-end précèdent, en profitant du convoi de camions de la KAF). Tout au long de la nuit notre matelas s'est dégonflé... et allez génial, une fuite de plus ça continue !
Avant les premières lueurs du jour, le vent soufflait déjà, Olivier s'est lancé dans le fourrage de son boudin sans talc (il s'agit de kite, pour éviter tout malentendu ;-). En bref c'était une horreur, des plis partout, nous avons dû faire une croix sur la 9m².
Au fur et à la mesure de la matinée le zef a baissé, permettant de jouer d'un support à un autre, entre twin-tip, skim ou surf... pour travailler l'équilibre et la position des appuis. Quand Cyrilish et sa bande sont arrivés, plus un souffle, les pauvres étaient dégoûtés, surtout qu'ils avaient eu des embouteillages monstrueux.
Dans l'après-midi les conditions sont devenues moisies, les parties de pétanque se sont enchaînées afin de patienter (d'ailleurs Sigo s'est bien défendue), d'autres sont allés courir. C'était original nous étions entourés de libellules, plus agréables que les moustiques.Tardivement Eole s'est réveillé, Sigo a retenté l'eau sans se plaindre de sa blessure qui lui fait encore mal, tandis que Olivier s'est résolu à une rando en mountainboard. L'orientation perpendiculaire à la plage lui a permis de belles lignes droites avec des pointes de vitesse, où il valait mieux ne pas trembler des chevilles, et heureusement avec des pneus que JC avait réussi à regonfler.
Dans la soirée 2 feux, dont 1 gigantesque, ont été allumés tellement nous étions nombreux pour le barbec (une 20aine), comme d'habitude l'apéro qui "nourissait" déjà bien s'est éternisé. Cyrilish nous a encore fait son show, un enchaînement de pitreries à en avoir des crampes aux zigomathiques. Ceux qui ne le connaissaient pas ont très vite compris le phénomène, sa canette de bière remplie d'autres substances pour faire style.
A l'identique du matin la veille, Olivier s'est mis à l'eau en 2ème position (avant 8h, presque déjà trop tard), car le vent s'est remis à baisser pour s'éteindre totalement avant midi. Sigo cette fois était la 1ère fille prête, elle s'est bien goupillée en prenant l'aile de Pierrot qui sortait.
Avant de partir en début d'après-midi, pendant que certains ramassaient des moules et tellines, ou allaient se préparer des grillades d'enfer, nous avons préféré prendre la route en se suivant avec Rodrigo, dans l'objectif d'une session trapèze.Complètement improvisée, nous avons passé une fin de dimanche sympatoche, avec un couple d'amis venant de Lyon pour nous rejoindre dans la Drôme. Ainsi Hélène a pu se balancer pendant que Arnaud photographiait, puis nous avons dîné dans le jardin de Catherine (miam les haricots et tomates du potager).
Trop crevés le soir, sans compter sur l'arrosage non terminé, le matos rincé à ranger, nous avons prolongé en dormant à St Avit et lundi nous avons filé directement au travail, quelle paix de se réveiller ainsi à la cambrousse, sans bruit avoisinant.