Beauduc autrement

Vous en avez peut-être entendu parler dans la presse (La Provence : article et diaporama), notre plage de kite privilégiée a été ravagée le 13/7. Ainsi le spot s'est agrandi quelques heures, permettant à certains de naviguer entre les dunes, herbes, caravanes, voitures, chaises...

Ces images atypiques viennent du team Rapace (merci à Eloi), c'est l'occasion de faire un apparté. La marque a été créée récemment par des Auvergnats, que nous croisons quelquefois l'hiver en snowkite ; nous leur souhaitons un franc succès pour leur gamme qui regroupe des ailes, surfs et twin-tips.

Festiv' Olive

Un grand merci à papy Ben qui a shooté Olivier :



Comment ça Nonosse il a pas d'style le chauve ;-)

Fly, grab & splash

Le week-end dernier nous n'avons pas voulu croire au samedi annoncé rouge, innocents aux mains pleines à 8h (faut dire, Olivier avait filé un coup de main au déménagement de Claire et Steve, il était rentré à 23h la veille) nous avons donc pris la route. Il a fallu 6h au lieu des 3h30-4h pour descendre à Beauduc ! du coup le trapèze a été zappé sans trop s'étendre.
En contrepartie nous sommes arrivés juste quand le vent se levait, et avant que nos copains Pascale et Pierrot, que nous n'avions pas croisé depuis longtemps, repartent avec leur petite Léonie.

Parmi ceux qui restaient, étaient présents une jolie bande de "stars" comme la montre cette vidéo de Simon, où vous pourrez voir de belles séquences en buggy, des plans visages bien foutus :



Pour un mois de juillet, il a fait un peu froid, ce qui n'a pas démotivé les touristes kiters. Sigo a fait un gros entraînement sauts grabés, Olivier sauts perchés... les autres foufous en photos.

Avec Flo et Yo

Samedi et dimanche nous avons rejoint nos copains de Charente, Florence et Lionel (pour qui nous avions réservé cette période), au col des Supeyres dans le Forez où logiquement nous allons plutôt l'hiver. Présents depuis la veille, munis de leur carte IGN, ils nous ont guidé le 1er jour en VTT, nous les avons suivi les yeux fermés. Leur boucle nous a permis de faire une jolie ballade au milieu des jasseries (et des myrtilles pour certaine), même si elle a été un peu écourtée à cause d'une averse : la trace GPS.

Le 2ème jour, pour cause de mauvais temps (gla gla 6°C à 1500m et grosse pluie), nous les avons emmené chez Antoine notre producteur de fromages préféré. Ensuite, tout naturellement cela a été l'occasion d'aller visiter le musée de la fourme à Ambert, que nous recommandons, avant de se restaurer. Comme d'habitude nous avons passé de bons moments ensemble, puis il a fallu se quitter car ils avaient de la route, alors maintenant il nous reste ces photos afin de se remémorer, et notre mal de fesses ;-)

Happy bastille day

Pendant que Sigo balançait jeudi et vendredi, Olive est descendu avec ses potes à Beauduc, il a découvert la plage comme jamais, qui avait subi un emplein (montée des eaux subite). La veille des gens avaient dû être évacués... entre camps de "réfugiés" et voitures prisonnières du sable, le spectacle paraissait irréel. Avec précaution ils ont été obligés de traverser 4 bras de mer, avant d'atteindre le spot de gauche. Même le soir, le niveau est remonté doucement, stoppant à 10 mètres de leurs tentes, créant des îlots !

Au final, les conditions de l'un et l'autre ont été au top :
- 4 séances pour Sigo, avec une température qui n'abimait pas trop les mains,
- peu de monde et 2 longues randos pour Olive, aux Saintes à 15 km au nord (si cela avait été en ligne directe), et au phare de Faraman au sud en direction de Port Saint Louis, depuis le temps qu'il voulait atteindre ces 2 buts.
Enfin, ci-joint les photos d'Olive et celles de Papy Ben.

La Galice, un délice

En primeur, nous tenons à remercier nos copains Emilie et Guillaume qui nous ont prêté leur VW Transporter, et sans qui ce road trip bien sauvage n'aurait pas été si confortable, grâce à son aménagement intérieur, clim, régulateur... on leur ramène "en pleine forme", avec juste quelques 4400 bornes au compteur ;-)

Au cours de notre chemin de Compostelle à la sauce kite, nous avons parcouru (des fois au pas de course, on ne se refait pas) toute la côte à l'exclusion des 50 derniers km au sud entre Pontevedra et Guarda.

Olive remercie spécialement Ben, qui en 2008 lors de son compte-rendu lui avait donné l'envie de tester cette nouvelle destination, où les kiteurs ne courent pas les spots, où sur beaucoup de plages les toilettes et douches sont en accès libre (pensez au savon biodégradable !), où il suffit d'ouvrir la porte latérale pour se réveiller avec vue sur la mer. Comme il le disait à l'époque, le GPS malgré ses petites défaillances facilite les trajets, qu'il rend quelquefois encore plus authentiques, du genre sentier perdu au milieu de la forêt d'eucalyptus.

Pour ce qui est du vent, il a été surtout concentré la 1ère semaine, pas toujours régulier et dans une eau qui s'est avérée plutôt vivifiante. Du coup Sigo est moins sortie, elle a compensé en bouquinant jusqu'à 4 romans. Nous garderons de bons souvenirs, suite aux découvertes de :

Altar (près de Foz), avec sa baïne improvisée style canal de vitesse

Fornos (vagues), qui communiquait avec Morouzos (flat), session magique

Frouxeira, à l'orientation un poil trop Est les 2 jours de navigation

San Xurxo, dommage car le zef très off était moisi

Santa Comba, session ambiance entre grosses vagues et rochers

Ponzos, où nous avons été surpris par à une bascule Ouest/Est

Traba, gâtés par son thermique et ses belles séries

Sur la vingtaine d'autres lieux explorés, la plupart des baies et rias (vallées envahies par la mer), nous avons retenu aussi :

Bares, près de son port tout mignon dans un renfoncement

Villarube, dans un méandre (compliqué pour Eole de s'y infiltrer) avec une superbe lagune

Pantin (autre nom O Rodo), où la houle rentre parfaitement

Doninos et ses reflets turquoise, le rêve

Baldaio, où nous avons aperçu nos premiers dauphins du séjour

Larino, et son cordon dunaire verdoyant

Ladeira, au bord de la réserve naturelle de Corrubedo

Mundaka (hors Galice), mondialement connu des surfeurs qui ne dépassait pas les 50 cm ;-(

Pour ce qui est du tourisme, comme vous l'avez compris il a été privilégié la 2ème semaine, entre 2 caps et phares, ou lors de nos pauses sur les parcours aller/retour. En bref, nous avons pu apprécier :

Bilbao où malheureusement le musée Guggenheim était fermé

Betanzos en préparation d'une fête médiévale

Coruna avec tour en tramway puis à pieds dans le centre historique

Muxia et son église imposante face à l'océan

St Jacques de Compostelle incontournable avec sa cathédrale et ses pèlerins en masse

O Grove presqu'île aux contours plus que bretons

Cambados et son quartier de pêcheurs typique avec les murs recouverts de coquilles St Jacques

Les gorges du Sil avec ses vignes accrochées aux pentes et sa route sinueuse

San Sébastian et sa vue panoramique du mont Igueldo

Certainement à cause du camion (une fois posés, flemme de repartir), nous avons fait moins de restos que d'habitude mais plus d'apéros ;-) Nous vous recommandons toutefois le poulpe, un régal, accompagné des vins blancs ribeiro ou albarino.

Jamais nous n'avons été délogés ou ennuyés pendant la nuit, sauf la dernière à cause de la pluie. A propos de mauvais temps, en cumul il n'a duré que 48h ; par contre, tous les couchers de soleil ont été gâchés par une bande nuageuse qui se fixait au-dessus de l'horizon ;-(

Au final et même si la route est longue, nous vous recommandons cette région tant qu'elle est à ce point préservée, nous avons eu l'impression d'être partis 1 mois tellement nous avons été déconnectés. Au niveau kite, les conditions ne sont pas totalement garanties car la force du vent peut varier énormément à 15 km près, il n'empêche le fait d'être seuls à naviguer n'a pas de prix (ou juste celui d'assurer un minimum sa propre sécurité).

Retrouvez l'ensemble des photos sur cet album, et pour d'autres infos n'hésitez pas... vive les destinations ibériques !

Fidji dream

Cette vague énorme se nomme Cloudbreak, surfée par Ben Wilson en kite, celui qui excelle actuellement dans ce domaine :



Pour nos vagues espagnoles bien plus modestes, les photos seront mises en ligne la semaine prochaine, sans blessure cette fois.