Lyon et sa biennale

Comme vous l'avez peut-être compris dans les 2 articles précédents, ma soeur Emilie nous a rendu visite le week-end dernier. La pauvre a dû repartir plus crevée qu'elle n'est arrivée, car nous lui avions prévu un sacré programme... en même temps elle nous connaît, elle sait qu'on a du mal à rester inactifs en plus quand il fait beau.
Le samedi après son atterrissage, nous sommes allés au marché, puis nous avons continué dans Villefranche l'après-midi et la soirée en se couchant vers 1h du matin.

Dimanche nous sommes partis en train vers 10h à la Biennale, de Part Dieu en vélo'v jusqu'à l'usine Tase à Villeurbanne, à nouveau en vélo'v jusqu'au parc de la tête d'Or, que nous avons traversé à pieds sur toute sa diagonale (petit coucou aux daims, girafes, buffles et tortues) jusqu'au musée d'Art Contemporain où nous avons grignoté en face.
Ensuite pour se reposer un peu nous avons pris la navette fluviale gratuite jusqu'à La Sucrière, l'occasion pour elle de voir autrement la ville, les quais du Rhône.

Enfin nous avons parcouru à pieds le quartier Confluence, direction Perrache où j'ai fait mon caprice pour manger un dessert de Chez Paul, qui s'est fini de façon pitoyable chez Pomme de Pin proche Bellecour, après l'échec devant le salon de thé "Raconte-moi la Terre" (fermé) que nous recommandons.
Histoire d'être rincés, nous avons finalement rejoint Part Dieu vers 18h en vélo'v. Après dîner, étonnamment la soeurette a décliné notre proposition de soirée film tranquille. Ah ces jeunes, ça manque d'entraînement ;-)

Lundi Sigo avait pris sa journée, elles sont donc parties toutes les 2 après m'avoir tenu compagnie jusqu'au déjeuner.
Emilie a encore eu droit à une embuscade : de Villeurbanne elles sont montées à Fourviére (basilique et théâtre gallo romain), les quais, St Georges, St Jean, St Nizier, Les Terreaux, Opéra, remontée à Croix Rousse, murs peints, St Bruno, puis redescente à l'Hôtel de Ville by night, goûter au lance pierre chez la Mamathe, dépose à l'aéroport, où la course n'était pas terminée car il a fallu passer d'un terminal à un autre, oufff !

Pour revenir à la Biennale, comme d'habitude nous n'avons pas compris toutes les oeuvres et comme nous le répétons à chaque fois nous aurions dû prendre un guide.
De mon point de vue, j'ai apprécié une fois de plus les sites d'exposition, notamment l'usine désaffectée avant qu'elle soit remaniée pour un projet d'urbanisation. Sinon vous entendrez certainement parler du mec bizarre tout nu qui tire sur des poteaux en béton, d'une salle pleine de laine, d'un bassin qui se remplit d'un liquide couleur sang, d'une autre salle avec des poules qui sentent la poule quoi... faut pas s'étonner, c'est de l'Art.