Hier soir nous avons testé le Tipaza, restaurant marocain à quelques pas de chez nous. A part l'attente qui a été un peu longue (le Guérouane a aidé à patienter ;-) nous avons bien apprécié les tajines, une aux 3 poissons et l'autre à la souris d'agneau. En dessert nous avons pris un assortiment de pâtisseries orientales, accompagné d'un thé à la menthe bien sûr.
Pendant cette sortie, nous avons eu une pensée pour les Pink Bikettes qui bientôt partent dans ce pays remporter on l'espère la Transmarocaine !
mercredi 29 février 2012
mardi 28 février 2012
Coussins et rideaux
Merci à Catherine, qui avec sa machine à coudre a joint l'utile et le décoratif dans le salon, notre chambre et l'entrée.
T'inquiètes maman, il reste encore des choses à faire quand vous allez venir, dans la salle à manger et chambre d'amis.
T'inquiètes maman, il reste encore des choses à faire quand vous allez venir, dans la salle à manger et chambre d'amis.
lundi 27 février 2012
Liaison complète
Vendredi, ne tenant plus en place en lisant les compte-rendus de sortie dans le Forez depuis le dimanche, au forcing (en me couchant à 3h, lorsque j'avais terminé mes affaires persos et pros) j'ai pu obtenir ma journée en RTT. Avec Rodrigo (que je remercie pour les photos ajoutées) mon acolyte de très bonnes sessions, et Pauline entre autres, nous étions sur un nuage... et même plusieurs, non seulement parce-que tout ce qui était sous 1300 m est resté dans le gris, mais surtout nous avons réussi notre 1ère liaison col des Supeyres / col du Béal - 12 km à vol d'oiseau : la trace GPS.
Flippo était censé faire le guide, pour Camille sa chérie notamment, mais toilé comme un porcinet en 19 (moi en 9, cherchez l'erreur ?) il a tracé lors du passage le plus technique après le haut de la station de Chalmazel, où la pente devient raide, le vent perturbé par une forêt, le tout au milieu de rochers et bosquets de branches à éviter. Malgré un plantage de l'aile sur un arbre, la rando a été bouclée, avec comme prochain objectif d'aller jusqu'aux Loges de la Lite plein nord. Enfin, cette ballade nous a bien mis la banane pour quelques jours.
vendredi 24 février 2012
Ils avancent
Ce week-end nous sommes montés au Havre, en voiture car nous avions un troc à effectuer avec Lise et Vincent : ma machine à laver/sécher contre l'ancienne à laver de Sigo (que nous avons mis dans notre salle de bains) + en bonus un lave vaisselle à tester, qui était dans la maison qu'ils ont acheté (que je viens enfin de brancher sans que cela fuit).
Le coffre a servi aussi à trimbaler le matos de kite... ben voui on ne se refait pas, sauf que la météo s'est bien plantée, une histoire de gradient paraît-il ? A l'époque où j'y faisais de la planche, durant 1 année d'étude que j'ai un peu raté aussi pour cette raison, internet et les prévisions étaient à leurs balbutiements, mais je me souviens plutôt de bonnes sessions en hiver.
Nos hôtes ont ainsi mieux profité de nous, mes remarques acerbes leur manquaient ;-) Nous avons surtout fêté le Noël en retard avec Gilles, Joëlle, Sonia, et Noé (qui jeudi nous a imité en allant aux urgences ! heureusement plus de peur que de mal). Le samedi matin nous avons pu aider un peu aux travaux, car les courageux ont du boulot avant d'emménager : lire cet article de leur blog, vous comprendrez mieux le chantier.
L'après-midi les soeurs ont profité des bains relaxants en piscine, alors que j'avais les yeux scotchés sur les relevés de la plage, espérant un brin d'air qui n'est jamais venu ;-( Le soir nous sommes allés au resto, inviter par la même occasion notre copain Rodrigue que nous avons rencontré au Vietnam, et qui nous a promis un vol en parapente.
Pour finir dimanche le temps était splendide, après transbahutage des machines, nous avons pu nous balader sur la plage, observer les régates et surfers en paddle, cela nous a donné un goût de reviens-y, sachant qu'ils vont être vraiment à 2 pas du spot. Nous pensons d'ailleurs forts à eux pour leur prochaine étape isolation, encore quelques efforts et ce sera bon faut pas lâcher.
Le retour a été assez court en respectant la vitesse, moins de 5h30 sans le moindre bouchon.
Le coffre a servi aussi à trimbaler le matos de kite... ben voui on ne se refait pas, sauf que la météo s'est bien plantée, une histoire de gradient paraît-il ? A l'époque où j'y faisais de la planche, durant 1 année d'étude que j'ai un peu raté aussi pour cette raison, internet et les prévisions étaient à leurs balbutiements, mais je me souviens plutôt de bonnes sessions en hiver.
Nos hôtes ont ainsi mieux profité de nous, mes remarques acerbes leur manquaient ;-) Nous avons surtout fêté le Noël en retard avec Gilles, Joëlle, Sonia, et Noé (qui jeudi nous a imité en allant aux urgences ! heureusement plus de peur que de mal). Le samedi matin nous avons pu aider un peu aux travaux, car les courageux ont du boulot avant d'emménager : lire cet article de leur blog, vous comprendrez mieux le chantier.
L'après-midi les soeurs ont profité des bains relaxants en piscine, alors que j'avais les yeux scotchés sur les relevés de la plage, espérant un brin d'air qui n'est jamais venu ;-( Le soir nous sommes allés au resto, inviter par la même occasion notre copain Rodrigue que nous avons rencontré au Vietnam, et qui nous a promis un vol en parapente.
Pour finir dimanche le temps était splendide, après transbahutage des machines, nous avons pu nous balader sur la plage, observer les régates et surfers en paddle, cela nous a donné un goût de reviens-y, sachant qu'ils vont être vraiment à 2 pas du spot. Nous pensons d'ailleurs forts à eux pour leur prochaine étape isolation, encore quelques efforts et ce sera bon faut pas lâcher.
Le retour a été assez court en respectant la vitesse, moins de 5h30 sans le moindre bouchon.
mercredi 22 février 2012
mardi 21 février 2012
Faut recommencer
Nos colocs du lombricomposteur ne sont plus (nous avons fouillé au fond des 2 bacs), ils n'ont pas supporté la vague de froid qui a commencé lorsque nous étions au Vietnam. Cela nous servira de leçon, comme pour ceux de Lise et Vincent qui dernièrement n'avaient pas résisté à une vague de chaleur.
Nous allons donc re-solliciter Catherine et ses connaissances pour renouveler la population, merci d'avance.
Nous allons donc re-solliciter Catherine et ses connaissances pour renouveler la population, merci d'avance.
lundi 20 février 2012
Windsurf alive
On dit souvent que le funboard a été dépassé/enterré avec l'arrivée du kiteboard, mais quand on voit ces images il faut reconnaître que c'est beau, engagé :
Pour en avoir fait, je peux vous assurer que le physique est aussi rudement mis à l'épreuve afin d'atteindre ce niveau de maîtrise dans les vagues.
Dans la même veine, je vous recommande cette autre vidéo à Sotavento où nous sommes allés, on a l'impression que le gars est sur ressorts :
Les 2 séquences montrent à quel point ce sport reste esthétique, on peut observer un véritable ballet entre la voile, la planche, et celui au wishbone bien sûr.
Pour en avoir fait, je peux vous assurer que le physique est aussi rudement mis à l'épreuve afin d'atteindre ce niveau de maîtrise dans les vagues.
Dans la même veine, je vous recommande cette autre vidéo à Sotavento où nous sommes allés, on a l'impression que le gars est sur ressorts :
Les 2 séquences montrent à quel point ce sport reste esthétique, on peut observer un véritable ballet entre la voile, la planche, et celui au wishbone bien sûr.
mercredi 15 février 2012
Good morning Vietnam
Pour cette destination et sachant le contexte (Sigo blessée avant de partir), nous avons finalement apprécié d'avoir choisi le kite camp de Richard (inventeur de la board pliable No Mad) que nous conseillons, à la place d'un road trip qui n'aurait pas été possible. Nous avons tout de même loué une motobike pendant 6 jours, qui nous a permis de rayonner 30 bornes autour, pour élargir un minimum notre champ de vision.
Afin de relativiser (et freiner ma bougeotte aussi), il faut savoir que la côte exploitable en kite n'est pas non plus énorme, selon infos locales 100-200 km à tout casser, avec des endroits qui se réduisent pour naviguer car la pêche se rapproche de plus en plus du littoral.
Commençons par le voyage, qui dure 12h en avion depuis Paris jusqu'à Ho Chi Minh (Saigon), 1h à l'aéroport pour valider son visa (à ne pas oublier avant de partir !) puis 5h en voiture jusqu'à Mui Né. N'importe quel trajet par la route prend du temps, mais il se trouve que notre chauffeur aurait battu le record en moins de 4h, notamment le jour du Têt = nouvel an chinois.
La circulation est vraiment particulière, cela klaxonne sans arrêt, le 1er qui prend l'initiative bien sûr a la priorité, ce qui n'empêche vous pouvez traverser une rue les yeux fermés les véhicules vous évitent. Très justement Sigo prenait l'image du piéton comme s'il était planté au milieu d'une rivière, l'eau passe autour.
A ce propos le moyen de locomotion principal est la moto (mobylette améliorée, où l'on passe des vitesses sans débrayer), elle peut-être très précieuse dans certaines familles où il n'y en a qu'une seule. Généralement dans un tel cas un des membres est préposé conducteur, il s'occupe d'amener son cousin, sa tante... où ils doivent se rendre, en montant dessus jusqu'à 4 ou 5, avec des chargements quelquefois très originaux.
Au début nous pensions que les personnes avaient des masques sur le bas du visage pour se protéger de la pollution, mais en fait c'est pour garder une peau blanche ; en plein soleil certaines femmes sont recouvertes de la tête au pied, avec chaussettes et gants, elles se baignent même toutes habillées.
Passons au camp, où nous avons été super bien accueillis, conseillés, dans une ambiance à la fois paisible, conviviale. Durant les 2 semaines écoulées, nous devions être 15 ou 20 au total, maxi 10 ou 12 lors des repas que nous partagions. La cuisine était succulente et variée, en bonne quantité, pas trop cay-cay (prononcez kaï-kaï qui signifie relevée), avec les produits frais du marché, la mangue délicieuse, à tel point que nous étions souvent déçus lorsque nous allions tester un restaurant à l'extérieur.
Le principe était simple, après le petit-déjeuner entre 8 et 10h, on pouvait s'inscrire ou pas sur le cahier pour le midi et/ou soir, puis chaque fois que nous consommions une bière ou de l'eau par exemple, il suffisait de le signaler. Le bungalow était simple, bien satisfaisant, avec assez de place pour s'étaler.
Au niveau infrastructures kite, tout est fait pour faciliter la vie des sportifs : les différentes aires (de gonflage, décollage/atterrissage, rinçage, séchage, et bronzage naturellement), les boxs individuels pour ranger le matos, le beach boy toujours prêt à venir en aide, l'atelier réparation sur place, et le boss souvent à la caméra (pour visionnage le soir, et coaching si nécessaire).
De plus la plage est bien située, du côté où nous étions peu nombreux, derrière la baie de Mui Né où 28 écoles sévissent, baptisée "Disneyland". Entre les 2 le plan d'eau est différent, moi qui cherchait des vagues c'était parfait, si vous cherchez du plus flat, il faut donc aimer le monde et côtoyer ses 80% de russes.
En termes de visites, comparé au reste du Vietnam le sud est un peu moins doté culturellement. Nous avons pu tout de même éveiller notre curiosité, au travers des marchés (où chaque fois nous en prenions plein les yeux et les narines), les dunes ocres et blanches, la rivière de la Fée, l'île de la Tortue, le bouddha couché à Ta Cu, les tours cham à Phan Tiet, les ports de pêche...
Le matin souvent nous étions debout au lever du soleil à 6h, c'était l'occasion de profiter des belles lumières, observer les scènes de vie sur la plage, les pêcheurs au travail, les étudiantes sveltes et gracieuses en tunique à vélo ou à pieds, les gens qui mangent dans la rue sur des petites chaises en plastique, ceux qui jouent par terre...
Niveau budget, le plus cher est le vol (heureusement, pas de surtaxe boardbag cette fois), sur place l'hébergement revient à environ 10 euros avec petit-déj, un repas coûte entre 4 et 7 euros, une bière moins de 1 euro, une motobike 5 à 6 euros/jour. C'est un pays dans lequel nous avons eu l'impression d'être en sécurité, même de nuit où nous avons pris le bus ou la mototaxi (qui a bien gagné sa course d'ailleurs, car la 1ère fois on se fait toujours avoir).
On m'avait dit que la propagande politique pouvait être lourde à supporter via les haut-parleurs qui crachent des slogans à certaines heures de la journée, mais comme lorsque j'avais visité le nord il y a 9 ans je ne l'ai pas ressenti. Les détritus nous ont plus gêné, alors qu'on s'y attendait également.
Pour revenir au kite, je me suis gavé en ridant tous les jours principalement toilé en 9m², m'essayant au strapless dès que les vagues n'étaient pas trop en chantier. Généralement le zef orienté NE-E monte petit à petit au fil de la journée, on peut commencer en 12 pour finir en 6 de novembre à mars.
Sigo à la fin a pu s'essayer, tranquillette comme si elle reprenait le vélo sur 3-4 bords elle a passé les vagues puis est revenue en tenant la barre d'une main. Cependant elle a préféré ne pas forcer, se garder pour la saison trapèze, et donc se reposer, bouquiner. Quelquefois elle prenait en photos tous les kiters, ce qui lui assurait le pot du soir offert ;-)
D'après la carte ci-jointe nous étions basés à Graveyard (même configuration que Suoi Nuoc), souvent je traversais la baie profiter d'un vent plus side à Pandanus ou Malibu, et des vagues mieux formées, par défaut réduites en taille. Si je continuais à Hon Rom Beach, le vent devenait perturbé, donc à éviter. Pour être passés devant, à Mui Né Beach = Disneyland la plage est restreinte, le shore break peut être méchant, et le plan d'eau ressemble plus à de la tôle ondulée qu'une peau de bébé. De ce que nous avons à moitié vu et entendu de Novotel, Harbour Wall, Turtle Island (et Ap Thien Ai je suppose), les spots sont barrés par des filets. Reste Lotus Lake, qui marche d'avantage l'été avec de l'ouest par exemple.
Le dernier jour nous avons fini par la capitale, une après-midi amplement suffisante car la chaleur était vraiment étouffante. Il n'empêche, nous avons enchaîné les sites à un bon rythme : marché Ben Thanh, Hôtel de ville, Cathédrale Notre Dame, Poste centrale, rue Dong Khoi, musée d'Histoire, temple du maréchal Le Van Duyet, pagode Giac Lam, marché Binh Tay.
Notre seul regret sera de ne pas avoir fait un crochet dans le delta du Mékong, qui nous servira de prétexte pour retourner dans cette partie de l'Asie, via Cambodge, Thaïlande et/ou Laos ? Comme d'habitude je finis par les photos, triées en 2 dossiers voyage - kite et n'hésitez pas à nous contacter pour d'autres infos.
Afin de relativiser (et freiner ma bougeotte aussi), il faut savoir que la côte exploitable en kite n'est pas non plus énorme, selon infos locales 100-200 km à tout casser, avec des endroits qui se réduisent pour naviguer car la pêche se rapproche de plus en plus du littoral.
Commençons par le voyage, qui dure 12h en avion depuis Paris jusqu'à Ho Chi Minh (Saigon), 1h à l'aéroport pour valider son visa (à ne pas oublier avant de partir !) puis 5h en voiture jusqu'à Mui Né. N'importe quel trajet par la route prend du temps, mais il se trouve que notre chauffeur aurait battu le record en moins de 4h, notamment le jour du Têt = nouvel an chinois.
La circulation est vraiment particulière, cela klaxonne sans arrêt, le 1er qui prend l'initiative bien sûr a la priorité, ce qui n'empêche vous pouvez traverser une rue les yeux fermés les véhicules vous évitent. Très justement Sigo prenait l'image du piéton comme s'il était planté au milieu d'une rivière, l'eau passe autour.
A ce propos le moyen de locomotion principal est la moto (mobylette améliorée, où l'on passe des vitesses sans débrayer), elle peut-être très précieuse dans certaines familles où il n'y en a qu'une seule. Généralement dans un tel cas un des membres est préposé conducteur, il s'occupe d'amener son cousin, sa tante... où ils doivent se rendre, en montant dessus jusqu'à 4 ou 5, avec des chargements quelquefois très originaux.
Au début nous pensions que les personnes avaient des masques sur le bas du visage pour se protéger de la pollution, mais en fait c'est pour garder une peau blanche ; en plein soleil certaines femmes sont recouvertes de la tête au pied, avec chaussettes et gants, elles se baignent même toutes habillées.
Passons au camp, où nous avons été super bien accueillis, conseillés, dans une ambiance à la fois paisible, conviviale. Durant les 2 semaines écoulées, nous devions être 15 ou 20 au total, maxi 10 ou 12 lors des repas que nous partagions. La cuisine était succulente et variée, en bonne quantité, pas trop cay-cay (prononcez kaï-kaï qui signifie relevée), avec les produits frais du marché, la mangue délicieuse, à tel point que nous étions souvent déçus lorsque nous allions tester un restaurant à l'extérieur.
Le principe était simple, après le petit-déjeuner entre 8 et 10h, on pouvait s'inscrire ou pas sur le cahier pour le midi et/ou soir, puis chaque fois que nous consommions une bière ou de l'eau par exemple, il suffisait de le signaler. Le bungalow était simple, bien satisfaisant, avec assez de place pour s'étaler.
Au niveau infrastructures kite, tout est fait pour faciliter la vie des sportifs : les différentes aires (de gonflage, décollage/atterrissage, rinçage, séchage, et bronzage naturellement), les boxs individuels pour ranger le matos, le beach boy toujours prêt à venir en aide, l'atelier réparation sur place, et le boss souvent à la caméra (pour visionnage le soir, et coaching si nécessaire).
De plus la plage est bien située, du côté où nous étions peu nombreux, derrière la baie de Mui Né où 28 écoles sévissent, baptisée "Disneyland". Entre les 2 le plan d'eau est différent, moi qui cherchait des vagues c'était parfait, si vous cherchez du plus flat, il faut donc aimer le monde et côtoyer ses 80% de russes.
En termes de visites, comparé au reste du Vietnam le sud est un peu moins doté culturellement. Nous avons pu tout de même éveiller notre curiosité, au travers des marchés (où chaque fois nous en prenions plein les yeux et les narines), les dunes ocres et blanches, la rivière de la Fée, l'île de la Tortue, le bouddha couché à Ta Cu, les tours cham à Phan Tiet, les ports de pêche...
Le matin souvent nous étions debout au lever du soleil à 6h, c'était l'occasion de profiter des belles lumières, observer les scènes de vie sur la plage, les pêcheurs au travail, les étudiantes sveltes et gracieuses en tunique à vélo ou à pieds, les gens qui mangent dans la rue sur des petites chaises en plastique, ceux qui jouent par terre...
Niveau budget, le plus cher est le vol (heureusement, pas de surtaxe boardbag cette fois), sur place l'hébergement revient à environ 10 euros avec petit-déj, un repas coûte entre 4 et 7 euros, une bière moins de 1 euro, une motobike 5 à 6 euros/jour. C'est un pays dans lequel nous avons eu l'impression d'être en sécurité, même de nuit où nous avons pris le bus ou la mototaxi (qui a bien gagné sa course d'ailleurs, car la 1ère fois on se fait toujours avoir).
On m'avait dit que la propagande politique pouvait être lourde à supporter via les haut-parleurs qui crachent des slogans à certaines heures de la journée, mais comme lorsque j'avais visité le nord il y a 9 ans je ne l'ai pas ressenti. Les détritus nous ont plus gêné, alors qu'on s'y attendait également.
Pour revenir au kite, je me suis gavé en ridant tous les jours principalement toilé en 9m², m'essayant au strapless dès que les vagues n'étaient pas trop en chantier. Généralement le zef orienté NE-E monte petit à petit au fil de la journée, on peut commencer en 12 pour finir en 6 de novembre à mars.
Sigo à la fin a pu s'essayer, tranquillette comme si elle reprenait le vélo sur 3-4 bords elle a passé les vagues puis est revenue en tenant la barre d'une main. Cependant elle a préféré ne pas forcer, se garder pour la saison trapèze, et donc se reposer, bouquiner. Quelquefois elle prenait en photos tous les kiters, ce qui lui assurait le pot du soir offert ;-)
D'après la carte ci-jointe nous étions basés à Graveyard (même configuration que Suoi Nuoc), souvent je traversais la baie profiter d'un vent plus side à Pandanus ou Malibu, et des vagues mieux formées, par défaut réduites en taille. Si je continuais à Hon Rom Beach, le vent devenait perturbé, donc à éviter. Pour être passés devant, à Mui Né Beach = Disneyland la plage est restreinte, le shore break peut être méchant, et le plan d'eau ressemble plus à de la tôle ondulée qu'une peau de bébé. De ce que nous avons à moitié vu et entendu de Novotel, Harbour Wall, Turtle Island (et Ap Thien Ai je suppose), les spots sont barrés par des filets. Reste Lotus Lake, qui marche d'avantage l'été avec de l'ouest par exemple.
Le dernier jour nous avons fini par la capitale, une après-midi amplement suffisante car la chaleur était vraiment étouffante. Il n'empêche, nous avons enchaîné les sites à un bon rythme : marché Ben Thanh, Hôtel de ville, Cathédrale Notre Dame, Poste centrale, rue Dong Khoi, musée d'Histoire, temple du maréchal Le Van Duyet, pagode Giac Lam, marché Binh Tay.
Notre seul regret sera de ne pas avoir fait un crochet dans le delta du Mékong, qui nous servira de prétexte pour retourner dans cette partie de l'Asie, via Cambodge, Thaïlande et/ou Laos ? Comme d'habitude je finis par les photos, triées en 2 dossiers voyage - kite et n'hésitez pas à nous contacter pour d'autres infos.
mardi 14 février 2012
Clopin clopant
Alors, comment vont les 2 blessés ?
- la fille a repris le boulot (sans utiliser la trottinette quand même), sa "touche de piano" est moins visible au niveau de l'épaule, elle attend que son médecin rentre de vacances pour démarrer ou pas des séances de kiné, en plus de l'osthéo où elle va une fois par semaine, car pour compenser elle sollicite beaucoup son dos.
- le garçon doit continuer le kiné 2 à 3 fois par semaine, jusqu'au prochain rdv avec sa chirurgienne le 20/3, car il n'a pas retrouvé toute la souplesse de la main et du poignet. Au Vietnam il s'est "foulé" une cheville, un genou, un doigt encore gonflé, mais tout devrait rentrer dans l'ordre en maintenant une pratique régulière du kite, yiihaaa !
- la fille a repris le boulot (sans utiliser la trottinette quand même), sa "touche de piano" est moins visible au niveau de l'épaule, elle attend que son médecin rentre de vacances pour démarrer ou pas des séances de kiné, en plus de l'osthéo où elle va une fois par semaine, car pour compenser elle sollicite beaucoup son dos.
- le garçon doit continuer le kiné 2 à 3 fois par semaine, jusqu'au prochain rdv avec sa chirurgienne le 20/3, car il n'a pas retrouvé toute la souplesse de la main et du poignet. Au Vietnam il s'est "foulé" une cheville, un genou, un doigt encore gonflé, mais tout devrait rentrer dans l'ordre en maintenant une pratique régulière du kite, yiihaaa !
lundi 13 février 2012
Fonfon yabon
Le week-end s'est déroulé à vitesse grand V... le contraire est plus étonnant avec nous, je vous l'accorde. Nous avons passé le samedi en magasins d'usine avec Virg (qui avait des soldes sur les soldes, merci !), la fin d'après-midi à manger des crêpes, puis le soir à la piscine de Chateauneuf avec Peggy et sa petite famille, enfin le dimanche me concernant au snowkite.
J'ai eu droit à une "sibell session" à Font d'Urle de 11h30 à 15h30, alors que les modèles météo n'étaient pas vraiment d'accord, pendant que Sigo est restée avec sa maman, puis retournée voir sa copine de Marges profiter du jacuzzi.
Lors de cette sortie kaffeuse, une fine équipe s'était donnée encore rdv. Nous avons bénéficié d'un vent pas trop fort, de belles éclaircies (avec comme des paillettes de neige qui flottaient dans l'air), qui permettaient d'explorer tranquillement le plateau sud, tout en slalomant entre des rochers bien visibles, jusqu'à ce que le brouillard et la tempête nous recouvrent. Ci-joint les preuves : mes photos, celles de Simon et trace GPS.
J'ai eu droit à une "sibell session" à Font d'Urle de 11h30 à 15h30, alors que les modèles météo n'étaient pas vraiment d'accord, pendant que Sigo est restée avec sa maman, puis retournée voir sa copine de Marges profiter du jacuzzi.
Lors de cette sortie kaffeuse, une fine équipe s'était donnée encore rdv. Nous avons bénéficié d'un vent pas trop fort, de belles éclaircies (avec comme des paillettes de neige qui flottaient dans l'air), qui permettaient d'explorer tranquillement le plateau sud, tout en slalomant entre des rochers bien visibles, jusqu'à ce que le brouillard et la tempête nous recouvrent. Ci-joint les preuves : mes photos, celles de Simon et trace GPS.
vendredi 10 février 2012
J'me lance
Après un 1er profil créé par un pote, un 2nd par ma soeur et mon frère, je viens de plonger dans le tentaculaire réseau social mondialement connu (bou ça fait peur), alors que je freinais des 4 fers, sachant à quel point certains employeurs l'utilisent pour en savoir plus sur les uns et les autres. Pour l'instant je trouve le jouet peu attractif, je m'y perds dans les fonctionnalités, il s'annonce consommateur de temps... enfin je vais me forcer un peu et tenter de comprendre l'ensemble du bouzin ?
Il paraît que je passe à côté de plein d'infos si je n'y suis pas, ce qui reste à confirmer (oula en 24h j'ai déjà 47 amis).
Il paraît que je passe à côté de plein d'infos si je n'y suis pas, ce qui reste à confirmer (oula en 24h j'ai déjà 47 amis).
jeudi 9 février 2012
Full moon party
A peine rentrés, en plus du décalage horaire nous subissons un joli choc thermique en passant de 30/35 °C à -15/-20 (à tel point que Sigo part le matin en pantalon de snow).
Pour réussir cette bascule je me suis dit, rien de tel qu'une virée snowkite éclairé par la pleine lune, en partant hier à 19h et en rentrant à 5h, avec toute une bande de zozos. Même si la neige n'était pas géniale, les z'antennes du col des Supeyres ont pu être reliées, et j'ai pu sortir aussi pour la 1ère fois ma Speed3-15 qui demande un certain pilotage.
Pour réussir cette bascule je me suis dit, rien de tel qu'une virée snowkite éclairé par la pleine lune, en partant hier à 19h et en rentrant à 5h, avec toute une bande de zozos. Même si la neige n'était pas géniale, les z'antennes du col des Supeyres ont pu être reliées, et j'ai pu sortir aussi pour la 1ère fois ma Speed3-15 qui demande un certain pilotage.
Merci à Simon pour ses photos, toujours aussi belles.
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