Momo

En France ils annoncent la canicule, alors c'est parti pour 2 semaines rechercher fraîcheur et kite à l'île Maurice :

Le boulot derrière moi, la mini voile dans un coin de la tête, enfin j'ai retrouvé la pêche, je commençais à douter.

Saburin je te tiens

Hier soir le créneau d'est était le bon, non seulement il s'agissait de mon 2ème vol en autonomie (16ème en tout), mais aussi ma revanche sur celui au même endroit où j'avais dû poser à côté du plateau intermédiaire.
Ainsi j'ai pu attérir devant le parking comme une fleur, en négociant le tour du sommet, avec un sentiment pas évident à décrire au final...sorte d'aboutissement, de regain de confiance qui vous renforce le mental à bloc.

Tout se construit à chaque phase graduellement, lors de la montée à pieds en observant les conditions, puis en étalant son aile en contrôlant chaque suspente, en attendant le bon souffle avant de gonfler, re-vérifier l'aile puis courir, voir le sol défiler... après s'être installé dans la sellette, pendant les 5mn de vol où concentration et plaisir cherchent le bon équilibre. Quand la voile retombe, le tout se transforme en un feu d'artifice, mélange d'adrénaline et plénitude contenus, un truc indescriptible et puissant que je n'imaginais pas jusqu'alors.

Cluny

Face à un vent du sud trop fort dès 10h hier, et 2 parapentistes aussi qui ont lâché l'affaire, je me suis rabattu sur la pente école non loin de chez nous. Ainsi j'ai pu faire du statique comme on dit, des exercices au sol, tels que le gonflage face voile puis retournement avant la course qui précède le décollage.
Vers 12h30 j'avais ma dose et les conditions devenaient désagréables, je suis rentré en traversant ce village et en passant devant l'abbaye et des maisons aux pierres dorées qui méritent une halte.

Savoir renoncer

La semaine dernière avec un copain qui a plus d'expérience que moi, j'ai pu "tester" le décollage avec vent trop de côté et faible, du coup nous avons été courts pour cet atterrissage, à 5 mètres près je n'ai pu rentrer dans l'enclos et j'ai choisi alors le chemin juste à côté. Comme en kite et tout autre sport cela fait partie de l'apprentissage ; je retrouve d'ailleurs certains niveaux de concentration que l'on peut atteindre en longues voies d'escalade, où chaque décision est importante pour la suite.
Ainsi les 2 soirs passés j'ai préféré rebrousser chemin, même si je commence à connaître le site près de la maison, voyant que l'orientation n'était pas suffisamment bonne pour moi.

Pas assez défoulé

Ce week-end Mathilde et Rodrigo voulaient prendre l'air avec nous, et sans que ce soit de leur faute je n'étais pas dans mon assiette (déceptions et questions diverses, stress du boulot avant congés...), donc cela ne partait déjà pas forcément bien. L'ours que je peux être, plus souvent qu'on ne pense, avait donc envie de rester dans "sa grotte", mais il s'est dit que cela passerait, que le programme allait prendre une tournure qui ferait que tout s'évaporerait.

Leurs souhaits et ceux de Sigo étaient assez ouverts et multiples, mais le problème a été qu'en globalité la tendance n'a pas été celle finalement inscrite au fond de moi, qui avait envie de randonner minimum 3-4h par jour, faire la ballade du Pas de l'Essaure par exemple, découvrir un nouvel endroit. Du coup j'ai rongé mon frein, en faisant bonne figure, jusqu'au dimanche soir où le masque du vendredi est revenu multiplié par 10, avec rejet marqué du trapèze.

La momie

J'espère au moins que les autres ont réussi à se faire plaisir, entre le shopping à Anneyron (où je n'ai rien trouvé), les baignades autour de St Jean en Royans (où nous avons fait trop de route), le dîner à l'auberge de l'Echaillon et camping autorisé en face (j'ai apprécié), le tour du Roc de Toulau (bien trop court), le pique-nique et la glace à Léoncel. Conclusion, une prochaine fois il faudra s'exprimer, mieux préparer, s'éloigner de Marges, et poser la voiture.

Torcieu

Je sais qu'en ce moment je dois pratiquer pratiquer, si je veux intégrer les automatismes, me sentir plus à l'aise, en confiance. Sigo étant à Châlon avec sa copine, j'en ai donc profité en rejoignant hier après le boulot Fey, Steph et JC sur ce nouveau site dans le Bugey.
Rien qu'en arrivant l'endroit intimide, située dans une vallée en arc de cercle, avec environ 300m de dénivelé. Le décollage est le plus impressionnant, car pentu et restreint, il doit absolument être alimenté par un minimum d'air.

Vu que le vent était encore fort, j'ai donc attendu sagement le bon créneau pour me lancer. En moins de 5m l'aile m'a pris en charge, et comme préconisé je me suis écarté de la falaise jusqu'à trouver une aérologie plus stable. Ensuite avec une bonne marge j'ai suivi le relief, ce qui m'a permis de ne pas trop perdre de hauteur sur 2 à 3 allers-retours, et admirer le paysage (voir les photos), jusqu'à un atterrissage sans faute.
Un peu comme la veille, entre potes nous avons terminé en improvisant la soirée, cette fois dehors en finissant par un délicieux St Genix.

Quincié

Hier soir avec Mitch et Statchi nous sommes allés voler à 25mn de la maison, ils m'ont fait découvrir ce joli site au milieu des vignes où la 1ère aire de décollage est assez vaste (il en existe 2 autres d'après l'orientation). Sur le 1er plouf je me suis fais surprendre par mes premières ascendances, du coup je suis arrivé trop haut, malgré un 360° afin de perdre j'ai mal négocié mon approche, l'atterrissage a juste été trop long en s'effectuant dans le champ à côté au milieu des canassons.

Au 2ème plouf, guidé à la radio je suis allé explorer un peu le thermique dans l'axe vertical des arbres, j'ai compris que mes virages devaient être plus serrés, pour ne pas trop s'écarter et maintenir la ressource.
Ensuite, avec Sigo venue nous voir et assurer les photos, nous avons terminé la soirée de manière très sympathique tous les 4 entre kaffeux en improvisant un apéro évolué, à base de charcuteries corses notamment qui étaient vraiment à tomber par terre.

Resto l'été

Cela faisait un bail que nous n'avions pas testé une nouvelle adresse à Villefranche et qu'on nous avait parlé du Saladier, hier soir nous y avons donc réservé 2 couverts.
Le cadre dehors en terrasse, entouré par les vieilles pierres, nous a plu et donné envie de se lâcher en prenant 2 menus complets. En qualité/prix ce n'est pas le meilleur, le service est rapide (presque trop), et les portions en assiette sont assez bien équilibrées, donc bilan couci-couça.

No kite ?

J'aime toujours le kite, mais ces dernières semaines le vent est trop léger, alors cela fait le bonheur de Sigo qui ce week-end s'est enchaînée 3 séances trapèze.
Pendant ce temps je me suis reposé, devant les JO par exemple, mais j'ai surtout fait mon 1er vol en autonomie complète à St Désirat, à 20mn de chez belle maman, 200m de dénivelé, on ne va pas se plaindre. Après une préparation d'enfer au niveau météo, un pré vol minutieux et un plan de vol bien calculé, j'étais fier de réussir le tout parfaitement (sans me lancer de fleurs, car en mini voile il vaut mieux rester très humble).

Entre 2 nous sommes allés nous baigner vers Arlebosc, ce qui m'a permis de tester mon appareil étanche acheté d'occasion, avant de l'utiliser dans une eau plus turquoise à Maurice (dans J-10). Nous y avons croisé Bartolomé et sa mère, puis accompagnés de Catherine et Michel nous avons passé une agréable soirée avec une copine de Sigo, son chéri et des amis à eux vers Tournon.
Finalement, ne pas mettre le harnais est une bonne chose, ainsi ma côte est moins sollicitée et devrait j'espère mieux se ressouder/consolider.

Jouet déballé

Hier soir j'ai pu voler avec ma mini-voile, toute belle, toute neuve, la Spiruline 3 de Little Cloud en XL (20 m²). L'adaptation a été facile, puisque c'est la même que j'ai utilisé pendant mon stage, qui a un programme très polyvalent et une surface qui devrait me permettre de profiter des thermiques, dès que j'aurais emmagasiné plus d'heures en l'air.
Pour l'instant j'en suis aux mini vols, qui reviennent à répéter les étapes de décollage et atterrissage, jusqu'à ce qu'elles deviennent un réflexe.

Objectif lune

Le week-end dernier était réservé à nos fidèles copains angoumois, Florence et Lionel, qui ont encore fait la route... faut dire ils ont plus de vacances que nous, nos montagnes les attirent, et ils nous aiment beaucoup ;-)
Après quelques tergiversations météo, nous avons fini par choisir le Dévoluy, un endroit qui nous plait avec Sigo, été comme hiver, et qu'ils ne connaissaient pas. Dès le vendredi soir à 23h, nous nous sommes retrouvés au camping de Saint Etienne en Dévoluy. Pour la 1ère fois nous avons découvert leur tente de toit, super pratique, qui nous attirerait plus qu'un camion finalement.

Après une nuit orageuse, nous avons pu bénéficier d'un temps correct samedi pour faire une rando de mise en jambes au col du Rabou, spot de snowkite tenté il y a 2 ans mais sans vent ;-( Nous y avons observé de beaux troupeaux de moutons, où les patous se la coulaient douce.
Le rythme a été idéal pour que Sigo puisse faire ses cueillettes de fraises des bois, framboises et myrtilles. Nous avons pu aussi faire un tour à la Mère Eglise, prendre un verre au gîte de St Didier, puis nous préparer tranquillement avant la pizzéria, suivie d'une ballade digestive sous la pleine lune.

Dimanche, malgré un trail prévu dans les parages, nous avons entrepris l'ascension du pic de Bure, quelques 1100 mètres de dénivelé, avec passages moyennement agréables dans 2 pierriers. Sans regret, le paysage en haut était fabuleux, lunaire, jonché d'énormes antennes qui servent pour l'observatoire : la trace GPS.
La redescente a pu être raccourcie, grâce au télésiège que nous avons pris sans que personne nous demande quoi que ce soit. Du coup nous avons pu aller piquer une tête dans le lac du Sautet, avant de se quitter, et que les chanceux continuent leur périple alpin : toutes les photos.