Rester chez soi

Ca fait du bien des fois, surtout quand la météo te conseille aussi de ne pas bouger, ou encore que Clara et Noé déménagent et qu'une aide serait la bienvenue dimanche par exemple, pour déplier les cartons, ranger et avancer un minimum avant que Roxane découvre sa nouvelle chambre.

Puis ça permet également de profiter de la vue de notre balcon, quand avant ou après le mauvais temps le Mont Blanc se dessine à quelques 170 km à vol d'oiseau, éclairé par le coucher de soleil, en nous rappelant que cet appartement nous l'avons choisi pour cette raison entre autres.

Serre-Ponçon

Quand nous habitions en Charente, cette région faisait partie de nos incontournables, nous y avons des souvenirs de via ferrata, trapèze et kite bien entendu.
Pour le 14 juillet une météo idyllique était annoncée, garantissant le thermique pour le foil à minima, et plus si affinités, tandis que dans la sud ça allait être tempête. Nous sommes donc partis après dîner le jeudi pour éviter les bouchons, et profiter involontairement des 6 à 7 feux d'artifices en traversant Grenoble. Puis à 1h de l'arrivée environ, la fatigue nous a envahi, une petite consultation sur l'appli park4night et nous étions prêts à dormir au col de l'Holme.

Arrivés sur place, nous étions avec 3 copains + 2 enfants, et nous avons fait la connaissance d'autres copains, soit une bonne tablée improvisée, en plus des copains de passage. Nous avons campé à la sauvage, juste à 300 mètres du spot, avec point d'eau et toilettes à proximité. Sigo a pu reprendre le strapless dès le 1er jour dans 20 noeuds et n'a rien perdu, par contre elle a été malade les 2 jours suivants. De mon côté, j'ai pu faire de belles explorations, du pont de Savines jusqu'à Embrun grâce à mon "tapis volant", un sacré engin qui permet de prendre des trajectoires assez improbables.
Le retour a été moins rigolo par sa durée, gâchant un peu la fin du week-end, quoiqu'il en soit le coin est toujours aussi beau.

Avant le rush

Le créneau s'est présenté nickel, juste le dernier we avant les vacances scolaires, même s'il y avait du monde sur la route, c'est resté assez raisonnable. Comme un fait exprès, nous étions une jolie bande à s'être motivés, l'occasion de croiser plein de têtes pas vues depuis longtemps, de partager comme d'habitude les sessions de kite, l'apéro et le barbecue.
Adèle a retrouvé sa copine Mila qui a 3 ans, elles ont bien joué ensemble, la miss nous a même fait des siestes dans le camion, fait exceptionnel.

Concernant le vent, je m'en doutais, il a été plus fort que prévu, donc plutôt une bonne nouvelle le samedi, par contre dimanche il a vraiment pris des tours avec des rafales à 50 noeuds, l'horreur, ce que nous détestons quand le sable vole et que le spot devient hostile. Le choix de lever notre camp à 13h a été le bon, après mes 2h en mode warrior, rassasié, nous avons filé au bord du Gardon à Collias. Nous avons d'ailleurs eu du mal à redécoller tellement nous étions bien, et cela nous a permis de rincer le matos en quelques minutes, des minutes précieuses gagnées sur le retour.