L'heure du midi approchant, nous sommes revenus vers la corniche de Sète, manger courageusement (température frisquette) à une terrasse un menu qui rattrapait la prestation du matin. Ensuite nous avons repéré les principaux spots, non seulement autour de l'étang de Thau, mais aussi vers Leucate, le vent étant malheureusement tombé. Olivier y a enfin trouvé son aile spéciale tempête en occasion, coïncidence, dans le même périmètre où quelques années en arrière il avait investi dans une voile pour le même programme.
Réveil à 7h, toute la nuit il a plu mais oh miracle nous apercevons quelques trouées de bleu, ce qui n'empêche, Sigo choisit de rester au campement réviser son concours.
Leur casse croute terminé, ils attendent Jérôme et Jean-Jacques pour finir de s'user dans une "couenne" (1 longueur) chacun.
De retour au camping, rien ne vaut une bonne bière qui fait tourner la tête après l'effort. De son côté Sigo a essayé la piscine chauffée, impeccable pour se décontracter.
Le soir nous mangeons tous ensemble avec les randonneurs au resto, les assiettes sont bien copieuses et font un peu oublier la TV allumée sur le foot à côté. Comme souvent, le président Jacques à trop titiller les jeunes devient vite la tête de turc.
De leur côté, 2 motivés partent se faire la totale jusqu'en haut de la Pelle en 12 longueurs, chapeau ! Après avoir mangé en s'abritant des chutes de pierre, Sigo rentre et comme la veille nous finissons par une couenne en dilettante, lézardant près de la roche.
En fin d'après-midi, nous profitons de la piscine à notre tour, autre récompense bien méritée après l'effort.
Pendant que certains traînent, la tartiflette est lancée. L'apéro s'éternise, nous enfilons le plat puis le dessert poires au mont blanc chocolat, la mine rassasiée dans tous les sens du terme.
Quand nous les retrouvons, après avoir surpris des bestioles à cornes sur la crête finale, nous entendons au loin "au secours, les grimpeurs" !?
Le temps de passer une forêt de ronces, nous constatons dans un ravin les dégâts : une magnifique jument noire repose sur un amas d'arbres morts. En passant un lacet, elle s'est déséquilibrée et a dégringolé 10m plus bas. Rapidement notre corde est passée derrière ses antérieurs, reliée à un arbre par "mouflage" (système qui permet de remonter une charge lourde), une bonne chose de faite afin qu'elle ne descende pas dans le vide. Les secours sont déclenchés, en l'espace de 4h vont arriver les gendarmes du PGHM, le véto, les pompiers, mais aussi Sigo et Rémy avec portant une glacière dignement garnie... le tout ponctués de multiples tentatives pour remonter la bête, dont 2 qui échoueront de peu. Selon les ruades de l'animal impressionnantes par leur puissance, sa position souvent sur le dos et au milieu de branches, nous devons nous improviser bûcherons, attendre qu'elle reprenne des forces pour se relancer (car heureusement elle n'a rien de cassé). Quand nous partirons, sachant qu'aucun hélico suffisamment motorisé ne peut nous aider, un sentier transversal sera creusé (avec pioches, pelles et tronçonneuse), et à 21h nous serons soulagés, la jument est sauvée !!!
Pas de doute une sacrée aventure, dont l'issue est à l'image de la météo que nous avons défié, qui nous permettra aussi de relativiser par exemple le chargement pas gagné du Partner, ou les 6h de route harassants du retour.
1 commentaire:
Sont y pas mignounes ces SIGOLIVE, et cette feuille en forme de coeur, quel romantique cet Olivier !
Lionel
au fait hier soir après avoir lu et revu un peu le texte de Jéjé, on a revu le titre aussi
pou "Au trou avec Pierre le gendarme"
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