Sur ce coup, nous avons eu le nez fin de poser un ReuTeuTeu vendredi afin de rejoindre Toinette et ses copains en ce lieu mythique du kite, au fin fond de la Camargue.
Partis à 5h (Olivier motivé pour 2), nous trouvons leur camp "made in Quechua" vers 9h au fond de la plage de gauche, après avoir bien suivi le plan, 30 mn de piste en assez mauvais état, en ayant évité les nids de poules, zones de vase ou sable mou (pas de taureaux cette fois), au final nous ne traversons qu'un seul guet peu profond.
C'est magnifique, accompagnés des flamands rose, entourés par la nature (les dunes, étangs, salins, bien sûr la mer) nous avons l'impression d'être au milieu de nulle part, une sorte de bout du monde.
Ah si seulement ce joyau pouvait être respecté, gardé propre de déchets et bruits à la fois, avant qu'un jour il soit interdit ? car nos amis nous racontent que le week-end du 14, entre les voitures téléguidées, motos, quads, "Jacky" qui tire ses freins à main, des teuffeurs qui écoutent leur zik plein tube, bonjour les dégâts.
Sigo prend le temps de petit-déjeuner, pendant que le "sauvage" gonfle déjà 2 ailes, fonce à l'eau prendre sa dose : c'est le paradis presque personne, le spot réservé pour nous !
Les filles s'équipent et en profitent à leur tour, dans cet endroit appelé la bassine, idéal afin de progresser rapidement car pieds partout, même des fois ils sont au sec.
En effet, Sigo en a fait les frais, lancée à fond bloquée net sur un banc de sable... puis plus tard fin de session, elle déchire la 9 m2 qui sortait pour la 2ème fois ;-((( n'empêche elle commence à bien caper, gérer la puissance en s'adaptant au matériel prêté.
Une petite pause d'1h à midi (salade trop bonne), Olivier repart à bloc, nous ne le verrons revenir qu'en fin d'après-midi quand le vent baisse, et entre 2 pour nous inviter à le remplacer ou rejoindre.
Le soir les moustiques déboulent au pas de charge ternir le tableau, vont jusqu'à piquer à travers les vêtements ces bougres, sans parler de micro mouches qui énervent les tympans, à se taper la tête contre le sable.
Heureusement, le savoureux dîner nous fait un peu oublier leurs zzziflements. Sans demander notre reste, nous partons au lit après avoir contemplé le coucher du soleil, et lever de lune tout aussi joli. Dommage que la brise soit trop légère, nous aurions pu naviguer sous ce fabuleux projecteur.
Samedi le vent est timide, quasi inexistant le matin, ce qui permet à Véro de déployer le pare-soleil. Plus tard il se lève, permettant à Olivier de tester la vitesse en buggy, le contrôle des dérapages aussi. Même s'il est orienté plutôt off (de terre), ce dernier ne peut s'empêcher de suivre d'autres accrocs à l'eau, mais le plaisir n'est pas total équipé d'une "bâche" (grosse aile pas vraiment maniable).
Pendant ce temps la troupe belge s'active au nettoyage et rangement, car le lendemain c'est leur grand départ.
Justement au réveil la misère, le ciel est gris, nous entendons au loin le tonnerre. Sigo est déjà levée pour les aider, tandis qu'au moment où Olivier se décide la pluie se déverse par seaux, les éclairs jaillissent. Quelle galère, comme eux nous plions les affaires mouillées, nous réfugions dans la voiture en les regardant s'en aller. Un nuage contraire au sens du vent arrive plein pot, impressionnant phénomène, auquel succède une grosse accalmie.
Nous consultons la météo, et finalement nous partons à notre tour, à tâtons nous trouvons notre chemin parmi les guets, Sigo pieds nus en éclaireuse. Un petit détour plage de droite confirme notre choix, nous reprenons la piste et ses ornières bien boueuses.
Dans un ultime élan d'espoir nous faisons un crochet au Grau du Roi, mais la densité de voitures nous fait abandonner.
2 commentaires:
Hello à vous!
Contente de voir que vous êtes bien rentrés! C'était vraiment chouette de vous rencontrer!
A bientôt!
Véro
Plaisir de revivre ce WE au fil de votre blog!
A bientôt j'espere pour de prochaines aventures.
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