Le Ferret sans kite

Cela devient habituel, il faut se faire une raison sur ce bout de côte atlantique le vent (en général un thermique faiblard) manque souvent pour nous, mieux vaut se rabattre sur la marche, la voile ou le vélo par exemple. Ainsi nous sommes aussi plus disponibles pour la famille d'Olivier, nous pouvons bénéficier du cadre paisible de ce lieu afin de nous reposer.
Arrivés mercredi soir, le jeudi nous n'avons donc rien fait de spécial, juste profité de quelques rayons de soleil pour s'allonger en maillot au bord de l'océan.

Vendredi sous un ciel gris avec Hélène et Yves nous a pris l'envie de pédaler, une ballade de 40 km (jusqu'à Ares) écourtée par la venue de Christine et Jean-Louis, Aurore, Roméo et Jérôme en fin d'après-midi... menée au rythme soutenu de Sigo, entraînée au vélo'v (2 fois plus lourd qu'une bicyclette classique).
Au milieu de la forêt nous avons pu constater les ravages suite à la tempête, en janvier.

Toute la soirée la pluie nous a épargné, ce qui a permis quelques matchs de ping-pong en attendant l'apéro, en prenant des nouvelles de tout le monde. Hélène nous avait préparé un repas espagnol : gaspacho en entrée, paella en plat et le nec plus ultra pour les gourmands avec 2 desserts, tarte au citron et vacherin (offert par la famille Derasse) !
En sortant de table, vous l'imaginez peu ont résisté au sommeil envahissant, surtout que chacun avait son quota d'efforts physiques pour la journée.

Samedi rapidement le soleil s'est imposé, contraire aux prévisions météo ; sans perdre une seconde nous sommes alors tous partis au marché, puis Aurore à la pharmacie pour soigner son extinction de voix. Nous avons adoré le déjeuner dehors sur les caillebotis, quel pied, déguster les huîtres accompagnées de saucisses au barbecue et arrosées d'un délicieux vin blanc qui fait tourner la tête.

Dans la continuité de cette journée parfaite, la cime des pins s'est mis à frissonner, notre signal pour tenter le catamaran sur le bassin. Jérôme, une chance, nous a rejoint avec son fiston à cause des vagues pas comme il fallait pour le surf (c'teu p'tite frappe ;-).
Dans un vent léger mais assez régulier Roméo a pu barrer, tenant le cap fièrement jusqu'au bord de la plage d'Arcachon (à 4 km de l'autre côté). Le retour a été plus technique à cause d'un fort courant contraire aux risées, qui scotchait sur place le bateau et nous obligeait un slalom délicat entre les bouées et embarcations à moteur.

Olivier est reparti avec Sigo et Yves, jusqu'à 19h avec un zef au début plus sympa puis ridicule, heureusement sur un plan d'eau plus calme et aux couleurs splendides. Le dernier jour s'est limité au matin, car nous sommes partis à 14h, pour une fois sans être trop dégoûtés car il pluviotait.
Enfin ce week-end prouve qu'il n'y a pas que le kite dans vie, n'est-ce-pas Olivier ? Merci encore pour ces moments agréables, aux bordelais et talencais qui sont venus spécialement.

Si vous désirez voir d'autres photos, nous avons créé l'album Cap Ferret 2009.