Olivier a les nerfs (ou plutôt il est content pour eux), ses compagnons de kite Gérald et Cyril, après une tentative infructueuse le week-end dernier, se sont régalés mercredi sur le glacier de Val d'Isère. Ainsi, grâce à leurs ailes ils ont pu atteindre sans effort 3277m, faire leur trace dans une neige pas si printanière.
Le pire, c'est qu'il est annoncé de nouvelles chutes à la veille de l'été ; une chose est sûre 2009 restera dans les mémoires !
vendredi 19 juin 2009
jeudi 18 juin 2009
J-1
La braise chauffe, telle un bouquetin du Vercors énervé ou mieux un taureau de Camargue enragé... cette vidéo pour nous convaincre qu'en Corse, ça va envoyer :
Plus sérieusement Olivier est fan de ce rider d'ancienne génération, qui a créé depuis peu Alkita sa marque de planches, aux décos et formes qui dénotent (comme sa casquette d'ailleurs).
Pour finir, une figure qu'il va falloir bosser, Jesus walk :
Plus sérieusement Olivier est fan de ce rider d'ancienne génération, qui a créé depuis peu Alkita sa marque de planches, aux décos et formes qui dénotent (comme sa casquette d'ailleurs).
Pour finir, une figure qu'il va falloir bosser, Jesus walk :
mercredi 17 juin 2009
Escapade dioise
3 ans après, nous voili voilou de retour dans cette région qui nous enchante à chaque visite ; du vendredi 15h au dimanche 23h, ce week-end nous a bien fait déconnecter (un avant-goût de vacances).
Samedi après une nuit presque à la belle étoile, les premiers rayons et la chaleur envahissante nous extirpent de nos 2 couches de duvets. Aux alentours de 9-10h les élèves et le "bus Meunier" (JF et ses enfants) débarquent petit à petit, pour atteindre une bonne 15aine de pratiquants. Sigo aide en bas aux longes, alors que d'autres préfèrent se réfugier à l'ombre.
Il y a comme de la nostalgie dans l'air, 96 jeunes y ont goûté et certains traînent avant de quitter les lieux.
Cela a commencé par une route pittoresque empruntée à partir de Grenoble, bifurcation vers Chichilianne, en passant par le col de Menée non loin du cirque d'Archiane. Lorsque nous arrivons le cours se finit, les Siamangs prennent place sur les plate-formes, et offrent à Olivier (suspendu à un portique) un spectacle rendu unique avec la vue sur le Glandasse.
Ca balance fort et haut, Lutz et Jean-François se tirent la bourre, comme si le viseur donnait un peps d'énergie supplémentaire ?Alors que JF distille les dernières recommandations, puis nous quitte, d'autres trapézistes font leur entrée et relancent une nouvelle séance jusqu'au coucher du soleil. Un apéro s'improvise et s'éternise sur la remorque qui sert pour la structure, puis le groupe s'éparpille vers 22h.
Le moment est venu de manger un bout, puis installer notre nid sous le préau de ce stade de rugby, lui-même situé à l'intérieur du camping municipal (merci pour la douche chaude).Samedi après une nuit presque à la belle étoile, les premiers rayons et la chaleur envahissante nous extirpent de nos 2 couches de duvets. Aux alentours de 9-10h les élèves et le "bus Meunier" (JF et ses enfants) débarquent petit à petit, pour atteindre une bonne 15aine de pratiquants. Sigo aide en bas aux longes, alors que d'autres préfèrent se réfugier à l'ombre.
Avant d'attaquer le démontage, les plus courageux pendant le casse dalle enchaînent quelques figures histoire d'avoir les mains explosées.
Le photographe attitré est déçu car le rythme est moins soutenu, ils sont moins nombreux à se succéder. N'empêche il y a toujours autant de spectateurs aux pied des mâts, de curieux qui consultent la plaquette et seront peut-être de futurs clients...Il y a comme de la nostalgie dans l'air, 96 jeunes y ont goûté et certains traînent avant de quitter les lieux.
En 2h30 le trapèze est plié, malgré la cagnard, même si pour certains c'est une première, chacun trouve de quoi aider dans la bonne humeur. Juste avant de se séparer, en remerciements nous partageons un pot offert par l'assoc, au bord de la piscine du camping peu attirante tellement elle est blindée de monde.
Sur la fin d'après-midi, ceux qui restent vont se rafraîchir dans la Drôme, jouer à lutter contre le courant, faire bronzette ou la sieste, c'est l'bonheur tout simplement.Le soir nous rejoignons nos 3 "piliers" du Baradie (Manu, Lutz et Alain), ceux qui ont failli nous faire louper le dernier service au resto végétarien Tchaï Walla, à cause des tournées de bières en boucle ;-)
Après dîner nous repassons d'ailleurs au troquet, ils sont encore debout, d'apparence plutôt sobres ! Pour nous, il est temps de retrouver notre campement de sauvageons (accompagnés d'un camping car, qui rassure), planter notre tente rapidement dans la rosée nocturne, éclairés par les phares.Au réveil, nous découvrons d'autres visiteurs sur le parking, les randonneurs matinaux. Peu après notre petit-déj, Chriss nous retrouve devant cette belle falaise de Valcroissant, sur laquelle le soleil tape déjà très fort.
Sigo choisit à bon escient de s'allonger au frais près de la rivière, pendant que les 2 garçons tentent d'imiter les lézards. 3 voies plus tard, ils sont cuits, le ventre crie famine et la chaleur fait tourner la tête, il est sage d'arrêter.Nous rechargeons les batteries en partageant nos victuailles, puis quand le ciel se voile une petite ballade vers l'abbaye nous fait digérer.
Cette fois Sigo nous accompagne pour 2 voies de plus, non sans quelques "coups de pieds aux fesses" (d'habitude c'est Lionel qui lui donne). Nous jouons la sécurité ou les feignasses (comme dirait le même Lionel), en atteignant le relais d'un 5b en tête, qui nous permet de s'essayer en moulinette dans du 6a avec passage en 6c. Enfin le site est à retenir, même si nous l'avons trouvé un peu sous coté, et après 1 an sans grimper nous ne sommes pas si mécontents.Avant de prendre des chemins différents, nous prolongeons la journée par une autre baignade dans la Drôme, au combien rafraîchissante où Olivier en manque d'eau fait le pitre. Pour clôturer le tout, rien ne vaut une bière qui nous requinque à Saillans.
Comme si nous voulions retarder au maximum notre retour à Lyon, en passant à Crest nous prend l'envie de faire un détour au resto La Tartine ; une chance, il est ouvert exceptionnellement car un club de cyclos a organisé une sortie dans le coin.Dans la voiture, Sigo covoitureuse exemplaire pique son somme habituel, à signaler la bouche fermée cette fois.
Plus que 2 jours avant de partir 2 semaines en Corse, ça nous tarde. Espérons que le vent sera de la partie, car nous avons prévu du kite en priorité, sinon un peu de baignade ou plongée, via ferrata ou escalade, marche ou rando selon notre forme. RDV début juillet, pour la suite des aventures.
NB. Toujours plus de photos sur Trapèze 2009.
NB. Toujours plus de photos sur Trapèze 2009.
mardi 16 juin 2009
Naissance, mariage et anniversaire
En moins d'une semaine, la naissance du 3ème garçon de Philo et Philippe, Elias, puis le mariage de Lucie et Renaud, enfin l'anniversaire de la môman d'Olivier, Hélène : y'a d'la joie, bonjour bonjour les hirondelles, et ces nouvelles contre carrent avec l'article qui précède.
lundi 15 juin 2009
Hommage
Une vidéo sur Karine RUBY, tragiquement décédée le 29 mai dernier suite à une chute dans une crevasse dans le Massif du Mont-Blanc :
jeudi 11 juin 2009
Art et environnement
Grâce à Violette (qui habite à Paris), copine d'enfance de Sigo, nous avons appris que sur la place Grand Clément près de chez nous l'artiste Stéphane DURAND exposait... tout ça pour dire que nous sommes vraiment nuls au niveau culturel, quelle honte.
"NOx process naît d’un mécanisme d’apparition provoqué et révélé par l'environnement. Des motifs sont imprimés à la colle sur des toiles disposées ensuite en différents lieux de la ville de Villeurbanne, pendant plusieurs semaines de mai à juillet 2009. Ces surfaces semblent en un premier temps immaculées mais progressivement les figures apparaissent dans la noirceur provoquée par les particules émises dans l’atmosphère, résultat de la pollution automobile notamment. Est-ce l’oeuvre qui se révèle au contact de l’environnement ? Ou est-ce l’atmosphère qui se manifeste à travers elle ? NOx est la formule couramment utilisé pour regrouper les différentes familles des oxydes d’azote.
Cette installation temporaire (mai-juillet 2009) a été conçue par Stéphane Durand dans le cadre d'une résidence aux Ateliers Frappaz (Ville de Villeurbanne)."
"NOx process naît d’un mécanisme d’apparition provoqué et révélé par l'environnement. Des motifs sont imprimés à la colle sur des toiles disposées ensuite en différents lieux de la ville de Villeurbanne, pendant plusieurs semaines de mai à juillet 2009. Ces surfaces semblent en un premier temps immaculées mais progressivement les figures apparaissent dans la noirceur provoquée par les particules émises dans l’atmosphère, résultat de la pollution automobile notamment. Est-ce l’oeuvre qui se révèle au contact de l’environnement ? Ou est-ce l’atmosphère qui se manifeste à travers elle ? NOx est la formule couramment utilisé pour regrouper les différentes familles des oxydes d’azote.
Cette installation temporaire (mai-juillet 2009) a été conçue par Stéphane Durand dans le cadre d'une résidence aux Ateliers Frappaz (Ville de Villeurbanne)."
mercredi 10 juin 2009
Bouduc'on
Désolé nous n'avons pas 2 appareils, vous ne verrez donc que les photos du week-end d'Olivier, car Sigo a suivi un autre programme : fin du montage de la structure trapèze à Die, quelques balancés entre les averses, dîner chez Marie et Damien, visite de notre producteur de fruits, vote puis dîner chez Philo et Philippe.
Au début, le drogué du kite devait faire sa dernière session montagne au col du Petit St Bernard. Situé en Tarentaise, à une hauteur de 2188m, ce spot est facilement atteignable après ouverture de la route par la DDE. Chaque année est organisée une conviviale par Aerodynamic. Seulement cette saison, même s'il a neigé beaucoup, cela a fondu vite, et pour cette édition seul le concert du soir a été maintenu.
En effet les organisateurs ont dû annuler, il s'est alors rabattu sur la mer in extremis.
Ainsi il a trouvé comme conducteur Benoît, un jeune pilote de ligne au parcours brillant, avec qui il a bien rigolé. Sans le savoir il l'a bien choisi, aussi motivé que lui, car le vent a été très léger, il ne s'est décidé que vraiment dimanche en fin d'après-midi.
Bilan, ils sont rentrés à presque 1h du matin, tout fracassés mais satisfaits d'avoir été les 2 derniers à rester en plus de ceux qui profitaient jusqu'au lundi inclus (ces glandeurs ;-).
Au début, le drogué du kite devait faire sa dernière session montagne au col du Petit St Bernard. Situé en Tarentaise, à une hauteur de 2188m, ce spot est facilement atteignable après ouverture de la route par la DDE. Chaque année est organisée une conviviale par Aerodynamic. Seulement cette saison, même s'il a neigé beaucoup, cela a fondu vite, et pour cette édition seul le concert du soir a été maintenu.
En effet les organisateurs ont dû annuler, il s'est alors rabattu sur la mer in extremis.
Ainsi il a trouvé comme conducteur Benoît, un jeune pilote de ligne au parcours brillant, avec qui il a bien rigolé. Sans le savoir il l'a bien choisi, aussi motivé que lui, car le vent a été très léger, il ne s'est décidé que vraiment dimanche en fin d'après-midi.
Bilan, ils sont rentrés à presque 1h du matin, tout fracassés mais satisfaits d'avoir été les 2 derniers à rester en plus de ceux qui profitaient jusqu'au lundi inclus (ces glandeurs ;-).
Pour s'occuper entre 2 souffles d'air, les kaffeux ont eu de l'énergie à revendre en :
- pêchant des tellines pour l'apéro,
- creusant un jacuzzi,- tractant un parapentiste,
- longeant la plage en mtb,- construisant des digues et fossés (car la mer les entourait),
- discutant jusqu'à plus d'heure autour du feu de camp,- admirant la pleine lune après un coucher de soleil superbe,
- démêlant des bridages pendant 2h,- bronzant avec ou sans créme.
Une série d'images par Kidipet qui s'est égratigné les genoux, obligé de se calmer :
La vidéo de Massif masingue, ça plane pour lui :
Pour finir, le complément photos avec celles prises par Olivier : Beauduc sans Sigo
Une série d'images par Kidipet qui s'est égratigné les genoux, obligé de se calmer :
La vidéo de Massif masingue, ça plane pour lui :
Pour finir, le complément photos avec celles prises par Olivier : Beauduc sans Sigo
jeudi 4 juin 2009
Kite 1 / Trapèze 2
A la joie de Sigo, le vent n'a duré qu'une journée durant ce week-end de Pentecôte, ce qui lui a permis 2 sessions à Marges, le "temple" du trapèze.
Parce-que notre plus petite aile mesure 7m², Olivier est seul à s'élancer, Sigo suivra 2h plus tard quand le vent baissera d'un cran. Le plan d'eau ressemble à un champ de mines, il apprécie ses nouveaux pads molletonnés pour ses voutes plantaires plus que sollicitées. Cette fois ça rigole pas, entraînements intensifs : backloop et frontloop pour lui, switch en navigation et transition pour elle.
L'après-midi, le mister fait une sieste, nous rentrons un poil plus tôt, impec juste avant les bouchons et la nuit pour garnir notre balcon de nouvelles fleurs.
Samedi départ 7h30, c'est déjà l'accordéon sur l'autoroute, nous avons mis 4h pour atteindre la plage droite de Beauduc... même si Olivier, dès qu'il s'est retrouvé sur la piste (refaite cet hiver) a battu notre record en moins de 20mn (le baptême pour les nouveaux amortisseurs, ils ont aimé). Nous découvrons un vent fou, qui soulève le sable sur plusieurs mètres, formant des dunes qui se transforment à vue d'oeil.
Parce-que notre plus petite aile mesure 7m², Olivier est seul à s'élancer, Sigo suivra 2h plus tard quand le vent baissera d'un cran. Le plan d'eau ressemble à un champ de mines, il apprécie ses nouveaux pads molletonnés pour ses voutes plantaires plus que sollicitées. Cette fois ça rigole pas, entraînements intensifs : backloop et frontloop pour lui, switch en navigation et transition pour elle.
En milieu d'après-midi, lors d'une courte pause nous chauffons Cyrillish pour envoyer du lourd, bam ça ne manque pas il se réceptionne mal sur son genou en carton (ligament croisé antérieur). Sortie de l'eau en catastrophe, il ne peut plus poser son pied au sol, nous hésitons à contacter les pompiers. Quelques minutes plus tard, il a repris ses esprits ou une partie, il bouge à peine la jambe qu'il jure contre son attelle pas assez efficace et pense déjà à glisser dès le lendemain, mais jamais ne parle d'une prochaine opération !
Nous plions finalement à 21h30 au soleil couchant, en se forçant un peu car les soirées autour du feu sont quand même bien agréables (comparées aux nuits entrecoupées par les violentes bourrasques, qui menacent de décoller la tente). L'idéal est le Traffic de Agnès et Froggy, avec douche intérieure et extérieure, aménagement sur mesure qui a dû leur coûter une fortune.
Au bout de 3h, nous arrivons enfin à St Avit, éreintés par les épisodes de pluie battante traversés.
Dimanche lever 8h direction le trapèze, Sigo balance malgré ses courbatures. L'après-midi, nous profitons de Catherine et Michel avant qu'ils partent à une fête sur Die, la miss fait une sieste. Nous réparons aussi 2 boudins centraux qui fuient, avant de mettre en vente 2 ailes, car en 1 an notre matériel est bien rentabilisé (il vaut mieux le changer, avant de multiplier trop de réparations).
L'après-midi, le mister fait une sieste, nous rentrons un poil plus tôt, impec juste avant les bouchons et la nuit pour garnir notre balcon de nouvelles fleurs.
Inscription à :
Articles (Atom)