Pour ce 2ème week-end consécutif le zef nous a gâté, du vendredi 19h au dimanche 12h... seul inconvénient majeur, la nuit en tente : arceaux pliés, boules quiès obligatoires, toile collée au visage -> un enfer.
En contrepartie quel bonheur, de naviguer entre copains/copines du lever au coucher du soleil, d'établir un camp de base à 26 kaffeux, de partager soirées, rigolades et entraides sur eau et sable, prendre sa douche (solaire) en plein air.
Les 2 premiers jours nous avons eu droit à un mistral enragé, seule notre aile mouchoir de poche a servi, dont nous avions reçu heureusement le boudin de secours juste avant notre départ. Il fallait en vouloir dans ces conditions ; rien qu'en voyant Sigo se lancer et tenter des sauts bien replaqués, certains garçons touchés dans leur fierté ont fini par se décider.
Les vagues étaient hachées cette fois, des pauses et un ravitaillement régulier étaient plus que conseillés afin de repartir en forme au "combat".
Olive a pu tester du matos (1 surf, 2 planches, 2 ailes), rejoindre l'extrémité de la baie et revenir avec Mimou (30 km aller/retour en tirant plusieurs bords, avec une pointe décevante à 45 km/h), remonter le vent jusqu'en limite de réserve pour dire bonjour aux grenoblois qui prenaient leur petit-déj, atteindre sa dose d'adrénaline en réhaussant la hauteur de certains sauts... pas de doute, il était aux anges, dans son élément ;-)
Le soir, rares sont ceux qui ont réussi à garder les paupières ouvertes.
En mémoire des péripéties qui se sont déroulées, nous souhaitons un bon rétablissement à Karen, égratignée au visage par une méchante ligne (espérons qu'elle ne gardera pas une cicatrice), super Philou, et sa côte fêlée par Statchi en se bagarrant tels des mômes.
L'aventure de Fey, dont l'aile est devenue incontrôlable, s'est mieux terminée. Cyrilish nous a ainsi montré la technique qui revient à remorquer une aile encore gonflée avec lignes et barre qui traînent derrière, le tout en sécurité.
Comme Sigo avait encore la forme, sur le chemin de Lyon nous avons fait un détour au trapèze, puis un autre chez Catherine qui nous avait invité à manger des ravioles avec ses amis. A part ça, qui a dit que le week-end servait à se reposer ?
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