Nous le savions avant de partir samedi, circuler en voiture n'était pas trop conseillé ; c'est d'ailleurs pour cette raison que nous nous sommes suivis en convoi, en espérant que le chasse neige ait fait son travail. Même si nous avons rallongé par sécurité la route, en passant par St Anthème pour aller au col des Supeyres, très vite après le croisement du col de Baracuchet (évité) nous avons compris que ce serait sport.
Dès 1000m c'était la tempête, les congères se formaient à une allure folle... une 1ère nous bloque, 2 voitures sur 4 doivent s'équiper de chaînes, ouf nous la traversons tous. La 2ème sera la plus costaud, longue de 50 m... le camion réussit, la voiture avec chaînes s'y reprend à 2 fois après le passage d'un 4X4, nous tentons juste en pneus neige.
Au bout de 2 marches arrière, à frôler le fossé, Olivier se résout à s'équiper. Le 4X4 redescend nous aider, il trace 3 fois et go c'est parti (Sigo la tête dans les mains, préfère ne pas regarder), nous passons ricraque, notre dernier pote aussi... jusqu'en haut sans marquer de pause : yes we KAF !... vidéo (ci-dessus) de ceux montés facile dimanche.
Le temps de faire connaissance avec les nouveaux propriétaires du gîte, nous grignotons pendant que le vent se calme, puis hop les plus motivés se décident (-15°C). Finalement la neige est trop légère, il n'y a presque pas de sous-couche, ou des bruyères piègeuses qui font enfourner. Au bout de 2h à lutter, la nuit approche, cela fait du bien de retrouver le feu de cheminée.
Comme toujours en montagne la soirée dans le gîte (repris dernièrement par 2 jeunes basques) est bien conviviale, autour du dîner. Les yeux se ferment tout seuls à 22h, après un digestif du sud-ouest nous plongeons dans nos duvets.
Au petit matin, nous assistons à un lever de soleil majestueux, le calme entre 2 coups de zef. Nos autres copains de Lyon nous rejoignent sans encombre, dès 10h les ailes sont dépliées.
A nouveau nous bataillons, même si la poudre s'est un peu durcie, les cuisses sont très sollicitées. La pause déjeuner (15 à table) permet de reprendre des forces, et attaquer le 2ème dôme, la révélation, une pellicule de poudre jusqu'aux cuisses à certains endroits. Entre coton molletonné et eau mousseuse c'est le bonheur, sous réserve de ne pas trop appuyer sur les carres, parce-que les cailloux affleurent.
Vers 16h arrêt, plus de visibilité et un vent de dingue. Bilan : Olivier aura navigué au total 5h, Sigo 5mn ;-( mais quand on revoit les photos nous ne regrettons aucunement. Avant de rentrer, il ne faut pas oublier de se ravitailler en fromage, faire un coucou à Antoine le producteur, puis redescendre sans problème dans la vallée, espérer une prochaine session au top.
Enfin Joyeux Noël, et plein de krop joulis cadeaux au pied du sapin !
2 commentaires:
Bon je veux bien vous croire pour le coup des congères mais ça frôle un petit peu la romance ...
En tout cas ça l'air bien cool comme endroit ...
Grosses grosses bises et merci encore pour tous ces beaux récits qui donnent du baume au coeur des "qui restent plus souvent chez eux".
Allez encore plein de GLOS BISOUS ("Méritent ben ces petits eunes")
Salut on s'ennuie pas dans les alpes à ce que je vois. Joyeux noël à la bourre !!
Seb M
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