Mardi et mercredi Olivier a pris ses journées, non seulement parce-que les conditions météo étaient annoncées optimistes, mais aussi, ayant aidé à la communication auprès de la presse du CFSK de Valcivières, il valait mieux qu'un des acteurs soit présent pour la radio et TV qui souhaitaient des images. Enfin sa chef veut qu'il prenne des jours, inutile de la contrarier, n'est-ce-pas ?
Le 1er jour la purée de pois n'a pas permis de filmer ou photographier, tout juste de rider 2h avec une bonne neige et un vent correct, en bordure d'une forêt sur un espace assez réduit.
Comme les journalistes de La Montagne ne pouvaient remonter une nouvelle fois au col des Supeyres, avec ses copains ils ont répondu aux questions puis leur ont sélectionné des photos de l'an dernier. Dés le lendemain l'article a été publié, et celui de not'champion.
Le 2ème jour était normalement the best of prévu... avec Cyril, lorsqu'ils sont arrivés à 10h la couche nuageuse jouait au yoyo pile à la hauteur du dôme, aux alentours de 1300-1400m, et le vent faible tournait sans arrêt. Enfin à 12h30, pile au moment où le cameraman est arrivé, les brumes se sont écartées et le vent s'est emballé, celui qui naviguait en 19m² a dû vite passer en 12 !
Pendant 1h se sont succédés interviews, démonstrations, sauts, un vrai festival pour enregistrer un maximum d'actions. Au moment où le journaliste est parti, boum la brouillasse est retombée, ainsi que le vent.
Ils sont tous restés équipés, avec l'espoir que cela reparte, puis miracle vers 14h re-bleu et re-zef encore plus musclé, let's go en rando !
Près de 60 km ont été parcourus jusqu'au coucher du soleil, ils devaient juste surveiller la mer de nuages stagnante à quelques mètres en dessous. A une 10aine de bornes du départ et 17h30 il leur est arrivée une tuile, une suspente de Peyo s'est arrachée en faisant tomber son aile sur un piquet. Finalement, ne voyant pas arriver celui qui était allé chercher une aile de secours, Olivier a tenté de le tracter attaché derrière à son harnais, le retour a été très rapide grâce au vent qui en plus avait forci.
Une petite mousse avalée, la faim les a gagné et ils ont décidé de manger au gîte dans la foulée. Pendant le repas, l'idée leur est venue de profiter de la pleine lune, se faire la session full moon tant attendue. Ni une ni 2 ils ont redéplié le matériel de 20 à 22h, les jambes en coton à la fin, le visage gelé (-15 °C) et le sourire figé par cet instant grandiose vécu, à la limite de l'orgasme ;-)
Rentré à 1h, couché à 2h levé à 7h, Olivier a eu beaucoup de mal à se concentrer au boulot, à tel point il avait été en "trans", comme dans un rêve éveillé. Le reste des photos vous attend dans cet album et la trace GiPieS, il suffit de cliquer sur les liens.
1 commentaire:
C'est quand beaucoup plus esthétique l'hiver que l'été
la sèche-linge partie
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