A cause des chassés-croisés dans les Alpes nous avons opté pour un week-end dans le Forez, et nous n'avons pas été déçus.
Les 2 jours de vent ont permis à Olivier de parcourir plus de 130 km en randonnée (trace GP1 et GPS2), Sigo une 50aine. En effet, samedi la ballade pour elle fut de courte durée, car jusqu'à 14h nous étions recouverts par le brouillard, il fallait se suivre de prés. Lorsque la couche brumeuse s'est déchirée, comme dit JC ce fut Armageddon, vent fort et rafaleux à certains endroits, qui n'a pas empêché les 2 intrépides garçons de tenter la traversée col des Supeyres <-> col du Béal.
Heureusement la sagesse a pris le dessus, vers 16h ils ont préféré rebrousser chemin.
Cette marge de sécurité a été utile, car JC a déchiré son aile sur des barbelés, il est alors rentré sur-toilé en mode survie avec son autre aile. Pendant ce temps, Olivier est allé explorer le côté est du spot, avec l'objectif la prochaine fois d'atteindre le col de la Patte d'Oie.
Au gîte, après une douche bien chaude et la fin du dîner des "dameuses" à raquettes ;-) nous avons passé une excellente soirée, bien démarrée avec le punch maison de JC encore. Le repas a suivi, toujours fortement influencé par la cuisine régionale (sud-ouest) dont le jeune couple de gérants est originaire (Stéphanie et Cédric : chalet des Gentianes).
Nous nous sommes couchés à minuit, d'autres à 3h, mais tout le monde était debout au petit-dêj de 8h. Le temps à peine de digérer, les méchants nuages noirs se sont dissipés. Zou les décollages au pied de notre hébergement se sont enchaînés, quelques bords afin de s'échauffer entre les 2 premiers dômes, puis le vent a changé d'orientation, yo ! action, c'était reparti pour une ballade groupir cette fois aux antennes.
Tantôt la neige était croûtée, souvent elle était poudreuse. Il suffisait de voir les sourires, pour comprendre que chacun prenait son pied. Certains se sont mis de beaux vols d'ailleurs, sans avoir peur du vent irrégulier. Olivier a timidement joué sur le toit d'une maison recouverte de neige aussi, et qui faisait un joli kick naturel.
Aux alentours de midi, l'estomac a crié famine, un voile a recouvert le ciel, c'était le moment de rentrer. Sauf qu'entre 2 le zef avait tourné plus au sud, il a fallu alors tirer plusieurs bords au prés, qui nous ont tous chauffé les cuisses ! sans parler de ceux sous-toilés, à sécuriser en faisant la "voiture balai". Sigo a eu du flair, partie dans les 1ers elle a fait le parcours sans encombre.
En effet, au fur et à mesure la tempête prévue a débarqué, gérer son aile qui ouvrait/fermait à chaque bourrasque rendait le pilotage compliqué. A plus de 14h les derniers sont arrivés, soulagement. Pendant que nous avons cassé la dalle, ceux venus à la journée ont voulu tenter, sauf que c'était trop tard, nous avions pris le meilleur, ne restait plus que des conditions pourries... mamamia la guerre dehors était déclarée.
Sans hésiter à 16h nous avons tout mis dans le coffre, sans même avoir le courage de faire un crochet prendre du frometon chez Antoine, ce sera une prochaine fois. Bien sûr ce maso-livier était content d'être physiquement cramé ; sur la route, nous avons pensé à ceux quittés, en espérant qu'aucun ne se ferait mal en cette fin d'après-midi.
Les photos en ligne sont de Benoit et la maman de Pierre (dernière) + une que nous ne verrez pas dans notre album ici. Pour l'essai cam embarquée de Simon, c'est là.
1 commentaire:
Ben dis donc la photo ...
Toutes ces antennes et ces tours pour contrôler
le vols des Kiters ....
Ca ne rigole plus ouillouillouille
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