Les conscrits

Il s'agit de l'événement incontournable dans notre région, plus exactement une tradition qui remonte au siècle dernier, où notre hall d'immeuble se retrouve même décoré comme à Noël. En 2011 quand nous avons emménagé, j'aurais pu d'ailleurs y participer. Rien ne vaut une définition, pour mieux comprendre.
Pour une fois que nous étions présents j'avais bien l'intention de m'y rendre, mais pour cause de grippe (ou comment amortir mon arrêt ;-) Sigo m'a donc raconté le défilé de la Vague qui a donné lieu à ces nombreuses photos, d'un photographe dont je vous ai déjà parlé.

Après la photo...

... je viens de craquer pour la vidéo, en achetant d'occaz à un copain une GoPro2 (caméra embarquée). Ainsi je découvre les joies du montage, l'importance d'avoir une idée assez précise de ce que l'on veut montrer avant de filmer, au risque d'accumuler des heures de rushs qui resteront dans un tiroir car le tri sera trop long, le scénario compliqué.
En avant première, j'ai donc le plaisir de vous montrer ma 1ère vidéo montée, avec des séquences empruntées de cet automne, un jour entre k'nelles volantes :

Evolution satisfaisante

Mercredi j'avais rdv avec mon chirurgien, pour les habituelles radios de contrôle : soulagement, aucun déplacement secondaire observé, tel qu'il l'appelle ma "bouillie" recomposée se consolide peu à peu. Dans les autres faits positifs, mes 2 longues cicatrices (quasi invisibles) sont bien refermées, on maintient le retrait de l'unique broche le 11/2, et grâce à l'attelle j'ai pu commencer le kiné à raison de 3 séances par semaine... tout ce que je pourrai grappiller en mobilité, ce sera ça de gagné pour la suite !

Le revers de la médaille est l'apparition de nouvelles douleurs (tendinite au biceps, contractures dans le dos jusqu'aux cervicales), car je cherche inconsciemment à compenser les mouvements du poignet rendus impossibles. La sage décision a donc été prise d'appliquer mon arrêt de travail, se reposer est prioritaire.
Pour l'instant, sur les 10 jours libres où j'aurais pu kiter ou voler, je suis plutôt "gâté" en ne comptabilisant que 2 à 3 sorties qui pouvaient se tenter, les plus belles ayant lieu en semaine.

Pour terminer le chapitre santé, lundi Sigo a passé un IRM pour son épaule qui depuis 1 an la gêne insidieusement, avec des blocages divers également dans le dos et les cervicales, jusqu'au côté gauche... ah, vous parlez d'un couple d'éclopés ;-)
Même si le rapport conseille une opération, elle va d'abord continuer le kiné, puis sans trop se précipiter non plus, a prévu de rendre visite au spécialiste qu'elle avait vu et un autre, peser le pour et le contre.

Ces fêtes

On dira qu'elles ont eu lieu, que pour mieux les apprécier il aurait fallu que je sois en de meilleures dispositions, sans cette épée de Damoclès qui m'a gangréné entre le 21 et 27/12 (durée pour obtenir un rdv chez un spécialiste du membre supérieur à Lyon).
Psychologiquement cela m'a fait bizarre, cela devait être la première fois que nous faisions la route au Cap-Ferret sans amener les jouets pour glisser ou voler, mais heureusement les créneaux exploitables n'ont pas été fidèles aux prévisions.

Grâce à mon arrêt et les dates qui ont concordé, nous avons pu ainsi visiter toutes nos familles au cours de 4 Noël étalés sur 8 jours, en bénéficiant de quelques belles journées pour marcher et s'oxygéner un minimum. J'ai pu aussi revoir Philippe (retrouvé sur facebook), mon copain rouennais des années lycée quand j'étais à fond dans le funboard, avec qui j'ai fait les 400 coups, et que j'espère recroiser puisqu'il vit désormais près de Bordeaux.
Le week-end dernier, sans doute à cause de la fatigue accumulée, Sigo a été clouée au lit comme jamais... assurant quand même un dîner sur le thème marocain, en l'honneur d'un couple d'amis invité.

Ben voyons

Depuis le 15/12, j'ai accumulé les péripéties au niveau santé... la "petite" fracture du poignet, telle que caractérisée par le médecin généraliste des urgences, s'est transformée en hospitalisation obligatoire.
Grâce à 2 connaissances que je ne remercierais jamais assez (un chirurgien orthopédique qui fait du kite, et le kiné qui s'est occupé de mon pouce), qui ont vu mes radios, j'ai fini par obtenir un rdv avec un spécialiste, et je ne saurais que tous vous pousser à en faire de même, pour éviter toute complication future !

Il lui a fallu 3 secondes pour constater le sérieux déplacement (tête ulnaire qui a fait plusieurs dégâts), 3mn pour m'expliquer les conséquences si on ne faisait rien (que je sois âgé/sportif ou pas), et 3h pour remettre tout le souk en place sous anesthésie locale (c'est plus drôle on entend tout ;-).
Ainsi nous avons passé un nouvel an original à la clinique du Tonkin, dans laquelle je suis resté finalement 1 nuit de plus en observation, et où des potes sont passés égayer le 1er janvier notamment.

J'ai désormais 9 vis et 1 plaque en titane que je garderai en souvenir, puis 1 broche qui doit m'être retirée mi-février, date où logiquement je commencerais la rééducation, le sport, avec doucement la mini voile et le kite pour reprendre confiance, évacuer les images "fantômes" de mon esprit.
Bien sûr je tire mon chapeau à Sigo pour sa patience, ses jours de vacances cramés, toute la route qu'elle s'est fadée... je m'en veux, on doit maintenant revoir tous nos plans voyages, ce gâchis ;-(