dimanche 29 mars 2015

Le paradis de Mauricio

Quand on prononce le pays Brésil pour un kiter, il pense de suite à la côte du Nordeste, qui s'étend en gros de Natal à Jericoacoara via Fortaleza sur des kilomètres, avec ses posadas transformées en "usines à kite" où les pros vont régulièrement s'entraîner.
Avec la miss, nous cherchions une région plus intimiste... de fil en aiguille, Floripa nous a été conseillé, pour la qualité de ses vagues, ses paysages diversifiés, son vent un peu moins fort et fréquent, qui permet alors de profiter des vols en parapente, et des randonnées sur les reliefs avoisinants. Nous tenons à remercier Ju AirJu de m'avoir donné l'idée de contacter Mauricio Pedreira, qui a été un précieux guide avant et pendant ce voyage, facilitant nos démarches.


Comme pour la Colombie et comme souvent quand on sort un minimum du cadre, le trajet a été long : Lyon - Lisbonne - Sao Paulo - Florianopolis, mais de suite l'accueil a été excellent.
Le 1er jour notre pote nous attendait de pied ferme 100 km au sud à Ibiraquera, où les conditions étaient annoncées fumantes ! Avec le décalage, la session a été rude, il a fallu très vite s'adapter au vent side off, des séries qui atteignaient le mât des planchistes. Sigo en a fait les frais en se laissant embarquer dans le fond de la baie, avec ses courants et déventes, mais a bien géré la situation. Malgré tout l'endroit nous a donné un goût de reviens-y, ce qui a été le cas à la fin du séjour, où nous avons pu mieux exploiter cette gauche vraiment belle.


De retour sur l'île de Santa Catarina (54 km de long / 18 de large), nous avons pu nous installer dans notre appartement avec balcon, situé entre le spot de Campeche et le lagon de Conceiçao.
A part le 2ème jour où il n'a fait que pleuvoir, sur le reste des 2 semaines nous avons bénéficié d'une météo assez satisfaisante, qui nous permettait de varier les plaisirs en fonction de sa tendance, la priorité étant le kitesurf. J'avais emmené la mini voile aussi, j'ai pu tester les sites de Lagoa, Pria Brava et Pria Mole, plus en soaring car je redoutais un peu les conditions thermiques. Avec le recul, je ne suis pas certain de la ramener en trip, ou alors quand j'aurais plus d'expérience. Cela rajoute une difficulté, un niveau de stress en découvrant chaque site à évaluer totalement avant de s'élancer.


Autrement nous avons bien visité, en voiture ou à pieds, nous recommandons : la sauvage plage dos Naufrajos, la magnifique plage do Matadeiro, les dunes de Joaquina, les villages de Ribeirao da Ilha et Santo Antonia de Lisboa. Ce que nous avons préféré était de longer toute la côte juste au nord de Garopaba, en s'aventurant sur certaines pistes sans trop savoir où cela menait, ainsi que prendre le bateau jusqu'à Costa da Lagoa, et s'émerveiller du panorama sur les hauteurs en s'écartant largement des petits restos.
Il faut savoir que le coin est la 2ème destination touristique au Brésil après Rio de Janeiro, nous y étions fin novembre juste avant le carnaval qui ramène énormément de touristes. C'était censé être top sécurité, on s'est quand même fait ouvrir la caisse sans que rien ne soit piqué heureusement.


Enfin nous avons rencontré le dernier jour un français qui distribue une marque de parapente, en nous invitant chez lui avec vue sur le lagon, on a compris que lui aussi n'avait pas trop envie de quitter ce paradis. A ce propos, il faudra revenir à Guarda do Embau, autre écrin qui vaut le détour on nous a dit.
Quoiqu'il en soit, les kitesurfers locaux ont été toujours super gentils, que ce soit une fois où le ventilo s'est coupé et 2 sont venus m'aider au large en se mettant à leur tour en mauvaise position, sinon un soir où nous avons partagé des bières avec eux, chacun s'efforçait de nous parler en anglais puis les gestes et sourires faisaient le reste.
Je termine avec les albums photos : Obrigado Mauricio, Nature et randos, Plages et kite, et la vidéo :

mardi 24 mars 2015

Belle loose

Alors que Sigo a choisi le trapèze dimanche (et s'est fait surprendre par une pluie fine), nous avons été quelques uns à se planter aussi pour notre sortie de snowkite dans le Jura (et pourtant les météos étaient relativement concordantes).
Déjà nous avons bien fait de partir vers 9h de Lyon (vote oblige), car ceux arrivés tôt ont patienté encore plus. Enfermés au resto d'altitude, leurs termes étaient "les glaçons volent et les nuages rebondissent sur les crêtes"... la balise indiquait 60 à 80 km/h, rien que ça !
 

Quand nous les avons rejoint vers midi, la neige tombait sérieusement à l'horizontale, ce qui a commencé à nous faire douter, vu que ce détail n'était pas du tout au programme.
Le temps de prendre un vin chaud, grignoter un morceau à l'abri, ne tenant plus en place à 14h (cela se calmait) nous avons fait une tentative, en s'y prenant à 2 fois à cause du brouillard qui nous empêchait de se repérer. On ne voyait pas à 50m, les plus intrépides ont quand même déplié les ailes mais ce n'était pas sérieux. Pour se réchauffer ce fut bataille de boules de neige, des vrais gamins ;-)


Vers 15h30 ils ont fini par s'arrêter, nous avons négocié un 3ème téléski (avec notre forfait piéton), puis oh miracle le soleil a tout juste pointé son nez au dernier pylône. Le vent était devenu parfait, nous étions comme des fous, déjà à rêver de la session inespérée.
La joie fut de courte durée, en fait la brume montait de Genève et "dégueulait" sur le spot, les éclaircies étaient très furtives. Pour se consoler et avant de capituler, nous avons eu droit à un spectacle grandiose, et nous avons quand même bien rigolé : album photos.

mercredi 18 mars 2015

Pas encore la fin

Alors que les températures remontent irrésistiblement, se renforce l'envie de prolonger l'hiver (ou alors il aura duré moins de 3 mois !)...
Miraculeusement une chute de fraîche samedi nous a permis d'en profiter dimanche, et j'espère qu'il y'aura d'autres bonnes surprises. La neige collait un peu mais on va pas faire les difficiles, elle nous a permis de se faire plaisir, la preuve en images avec cette vidéo déjà montée par Lolo BSD :

vendredi 13 mars 2015

Conviviale Forez

Enfin un we entier de snowkite, jusqu'à atteindre les 200km au total : trace du samedi avec 2 fois l'aller/retour col des Supeyres/col du Béal, j'étais cramé ! Nous y étions dès le vendredi soir vers 22h, Sigo malheureusement était trop barbouillée et s'est couchée direct, tandis que moi j'ai rejoint la 10aine de zozos sur le plateau afin de profiter de la pleine lune jusqu'à 0h30.
Après l'excitation de la session, pourtant crevé de ma semaine, la nuit a été courte, mais la gnak bien présente au réveil.


Samedi j'étais en manque, nous avons relié les Antennes (avec le Mont Blanc et Sancy en toiles de fond) en skis avec Sigo puis j'ai continué en solo et avec les potes à la fin. La radio défaillante n'a rien arrangé pour se retrouver... de son côté elle a terminé la journée avec une copine, puis est partie un peu avant le coucher de soleil dans la Drôme, ne pouvant résister à l'appel du trapèze. J'ai dû plier l'aile juste avant le repas vers 19h30, repu mais heureux.
En soirée je suis retourné sur la neige à pieds, rejoindre des copains qui allaient dormir sous la tente, un super moment autour du feu comme à Beauduc.


Le dimanche le vent nous a gâté, encore, pour varier les courbatures j'ai pris le surf cette fois et j'ai fait découvrir le spot à Mitchou, qui hallucinait de voir autant d'espace.
C'était jour de conviviale, beaucoup de lyonnais et quelques stéphanois avaient fait le déplacement (enfants compris) ; nous avons improvisé un énorme barbecue, avec en plus des huîtres, magrets, du punch... le grand luxe ;-) Au final ces 48h étaient au top pour déconnecter, comme si cela avait duré 1 semaine : les photos.

lundi 2 mars 2015

Bout de session

Toujours pas de week-end suffisamment favorable 2 jours complets pour organiser une nuit en gîte, dans le Massif Central ou en Aubrac, au milieu des montagnes et d'étendues à tracer quoi... après des semaines à bosser comme un damné, avant un redoux annoncé à grands renforts, l'espoir s'amenuise irrésistiblement.
Samedi nous avons quand même tenté une sortie aux Estables avec les copains, tous les feux étaient au vert, mais patatra le vent s'est effondré en fin de matinée puis n'a pas arrêté de jouer au yoyo, de jouer avec les nerfs. Résultat : on a déballé toutes les tailles d'ailes, j'ai même terminé par une courte rando en podfoks et un plouf en mini voile : photos. Hier footing, pour se défouler un minimum !