jeudi 23 janvier 2020
En montagne tous les 2
Cela nous pris en semaine et cela manquait, passer la journée en couple afin de profiter de la neige et du soleil, en choisissant Lelex pour ne pas faire trop de route. Nous avons commencé tranquillement par un repas au restaurant d'altitude, puis continué par une balade sur le plateau, moi équipe d'un kite, Sigo préférant les raquettes car le spot avait été ravagé par une tempête le week-end précédent. Enfin nous avons pris notre bouffée d'air, il restait même du temps pour une dernière boisson en terrasse avant de rentrer/récupérer Adèle : les photos.
mercredi 15 janvier 2020
Un courant d'ère
C'est le nom du restaurant situé au Semnoz, devant lequel nous avons garé le camion dimanche, juste au bord de la neige, qui colle assez bien à cette sortie familiale réussie, et contraste avec ma dernière en solo, à l'accès difficile. Il y avait un peu de monde, mais nous avons pu alterner le ski, du snowkite avec ou sans luge tractée, une mini rando et la crêpe devant le coucher de soleil : les photos. A noter, mon unique session remonte à mars 2008 sur ce spot, ça faisait un bail. Dommage qu'il y ait eu quelques embouteilles en rentrant, mais cela n'a pas trop entaché cette journée.
jeudi 9 janvier 2020
A donf Jeannie
Petit clin d'oeil pour Adèle, qui dimanche à St Avit, en quelques mètres a réussi à s'équilibrer et ne s'arrêtait plus de pédaler, retenue par la côte du village au bout de la grande ligne droite.
La draisienne et les quelques essais avec roulettes auront suffi à l'entraîner, et depuis elle adore, au point de faire un grand tour chez nous, ou moins glorieux, faire tomber involontairement sa Mamika qui s'est fait mal à l'oeil et genou. Le casque avait été oublié, il va falloir vite la rééquiper et lui apprendre qu'on ne double pas n'importe comment avec son bolide...
La draisienne et les quelques essais avec roulettes auront suffi à l'entraîner, et depuis elle adore, au point de faire un grand tour chez nous, ou moins glorieux, faire tomber involontairement sa Mamika qui s'est fait mal à l'oeil et genou. Le casque avait été oublié, il va falloir vite la rééquiper et lui apprendre qu'on ne double pas n'importe comment avec son bolide...
mardi 7 janvier 2020
Bachilianne
Au début j’étais parti découvrir le Valbonnais, suite lecture de récits
d’un certain Raph qui m’avaient marqué (sur le forum One Kite), mais en
arrivant au col de Parquetout… le manque de visibilité, neige, vent
contraire, m’obligent à revoir mes plans sans trop rajouter de bornes.
Il faut préciser que le snowkite n’était pas ma priorité, je souhaitais plus me balader dans un nouvel endroit reculé, un peu dans l’esprit rando vol quand je choisissais ma sortie juste pour la vue par exemple, en me disant que si je pouvais décoller ce serait la cerise sur le gâteau. Sinon j’aurais opté pour des spots comme le col de Rabou ou de la Croix dans les « environs » qui m’offraient plus de garanties, au moins d’après mes sessions déjà effectuées. Aussi je n'ai même pas chercher à motiver quelqu'un, car je doute que cela aurait intéressé du monde, l'espoir de sortir un chiffon ou trouver une neige de qualité étant infime.
Reprenons, tandis que je repasse sous le brouillard, dans la vallée en face au-dessus du barrage du Sautet, mon regard est attiré par le plateau que j’avais vu lors d'un retour dans le Dévoluy, avec la Grande Tête de l’Obiou en surplomb. Le temps d’étudier un minimum une carte pour l’accès, en jonglant avec le réseau capricieux, je m’embarque sur une piste (à gauche après le moulin des Achards) au début assez roulante, moins ensuite (ornières et pierres, guets à passer), plus du tout à la fin (plaques de verglas puis neige). Enfin de cette façon pas écologique, je gagne 3km en distance et 400m en dénivelé à parcourir.
Il doit être presque 13h quand j’entame tardivement la montée en peaux vers 1300m, qui se fait à rythme gentillet en forêt, en suivant plus ou moins les restes de traces d’une sortie à skis qui date. Je continue à suivre le panneau « alpage de Bachilianne », sauf qu’à un moment je tombe sur des versants peu engageants (purges dans les combes). Après hésitations et tentatives de contournements je rebrousse chemin, reprends la piste quittée plus bas. Dès que je passe la cime des arbres, le vent fort se fait ressentir, il est par contre très irrégulier, et quand j’arrive au chalet de Bachilianne à 1710m, il est clairement perturbé à cause de la crête de l’Aiguille qui ferme le plateau. Ce n’est pas grave, la neige plutôt dure ne me donne pas trop envie de glisser avec une aile, surtout que je n’ai croisé personne et mieux vaut rester prudent, c'est le moment de mieux se couvrir, terminer mon casse dalle et s'hydrater en profitant du paysage.
Je continue alors mon ascension jusqu’au sommet de l’Aiguille à 2037m, en regrettant de ne pas avoir de couteaux sur les dernières longueurs, mais heureusement je trouve un peu de végétation pour mieux accrocher les carres. En haut je profite encore du panorama magnifique, cette fois à 360° surplombant une mer de nuages, qui d’ailleurs est restée tenace sur le massif que je devais visiter au départ. Bizarrement le vent est quasi nul à cette altitude, je savoure ces instants calmes offerts par la nature, fais quelques essais photos, sans oublier de rassurer ma chérie.
Alors que le soleil va bientôt se coucher, une nappe importante débarque, qui tombe pile au moment où je me décide de plier. La neige n’est finalement pas si pire à skier, et dans un recoin un peu caché je vois un panneau non repéré à l'aller, sur lequel il est précisé que nous sommes en zone protégée Natura 2000. De ce que je comprends le kite y est proscrit, ce que j’aurais pu déduire en préparant un minimum (cf. lien trouvé). Au final j’ai doublement moins de regrets à ne pas avoir kité ce bout de Trièves, le principal est d’avoir pris le grand air et ces quelques heures en solo volontaire m’auront bien ressourcé, objectif exploration accompli: photos.
Il faut préciser que le snowkite n’était pas ma priorité, je souhaitais plus me balader dans un nouvel endroit reculé, un peu dans l’esprit rando vol quand je choisissais ma sortie juste pour la vue par exemple, en me disant que si je pouvais décoller ce serait la cerise sur le gâteau. Sinon j’aurais opté pour des spots comme le col de Rabou ou de la Croix dans les « environs » qui m’offraient plus de garanties, au moins d’après mes sessions déjà effectuées. Aussi je n'ai même pas chercher à motiver quelqu'un, car je doute que cela aurait intéressé du monde, l'espoir de sortir un chiffon ou trouver une neige de qualité étant infime.
Reprenons, tandis que je repasse sous le brouillard, dans la vallée en face au-dessus du barrage du Sautet, mon regard est attiré par le plateau que j’avais vu lors d'un retour dans le Dévoluy, avec la Grande Tête de l’Obiou en surplomb. Le temps d’étudier un minimum une carte pour l’accès, en jonglant avec le réseau capricieux, je m’embarque sur une piste (à gauche après le moulin des Achards) au début assez roulante, moins ensuite (ornières et pierres, guets à passer), plus du tout à la fin (plaques de verglas puis neige). Enfin de cette façon pas écologique, je gagne 3km en distance et 400m en dénivelé à parcourir.
Il doit être presque 13h quand j’entame tardivement la montée en peaux vers 1300m, qui se fait à rythme gentillet en forêt, en suivant plus ou moins les restes de traces d’une sortie à skis qui date. Je continue à suivre le panneau « alpage de Bachilianne », sauf qu’à un moment je tombe sur des versants peu engageants (purges dans les combes). Après hésitations et tentatives de contournements je rebrousse chemin, reprends la piste quittée plus bas. Dès que je passe la cime des arbres, le vent fort se fait ressentir, il est par contre très irrégulier, et quand j’arrive au chalet de Bachilianne à 1710m, il est clairement perturbé à cause de la crête de l’Aiguille qui ferme le plateau. Ce n’est pas grave, la neige plutôt dure ne me donne pas trop envie de glisser avec une aile, surtout que je n’ai croisé personne et mieux vaut rester prudent, c'est le moment de mieux se couvrir, terminer mon casse dalle et s'hydrater en profitant du paysage.
Je continue alors mon ascension jusqu’au sommet de l’Aiguille à 2037m, en regrettant de ne pas avoir de couteaux sur les dernières longueurs, mais heureusement je trouve un peu de végétation pour mieux accrocher les carres. En haut je profite encore du panorama magnifique, cette fois à 360° surplombant une mer de nuages, qui d’ailleurs est restée tenace sur le massif que je devais visiter au départ. Bizarrement le vent est quasi nul à cette altitude, je savoure ces instants calmes offerts par la nature, fais quelques essais photos, sans oublier de rassurer ma chérie.
Alors que le soleil va bientôt se coucher, une nappe importante débarque, qui tombe pile au moment où je me décide de plier. La neige n’est finalement pas si pire à skier, et dans un recoin un peu caché je vois un panneau non repéré à l'aller, sur lequel il est précisé que nous sommes en zone protégée Natura 2000. De ce que je comprends le kite y est proscrit, ce que j’aurais pu déduire en préparant un minimum (cf. lien trouvé). Au final j’ai doublement moins de regrets à ne pas avoir kité ce bout de Trièves, le principal est d’avoir pris le grand air et ces quelques heures en solo volontaire m’auront bien ressourcé, objectif exploration accompli: photos.
jeudi 2 janvier 2020
Fonte qui hurle
Un mauvais jeu de mot pour caractériser notre spot fétiche dans le Vercors (Font d'Urle) qui souffre comme d'autres à ces altitudes, du manque de neige criant, mais à part ça y'a pas de changement climatique, bin voyons ;(
Qu'à cela ne tienne, avec Sigo nous avons maintenu notre envie d'aller y faire un tour en amoureux pour le 1er jour de l'année, soient 4 heures à déambuler sans avoir besoin de raquettes, jusqu'à même croiser des copains de Mamika qui venaient du col de Rousset, le pur hasard sur la crête des Gagères : les photos.
Qu'à cela ne tienne, avec Sigo nous avons maintenu notre envie d'aller y faire un tour en amoureux pour le 1er jour de l'année, soient 4 heures à déambuler sans avoir besoin de raquettes, jusqu'à même croiser des copains de Mamika qui venaient du col de Rousset, le pur hasard sur la crête des Gagères : les photos.
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