Quand nous sommes arrivés vers 21h30, l'apéro et le repas étaient terminés, il ne nous restait plus qu'à planter la tente à la frontale et se coucher !
Le lendemain était prévu 2 randonnées de 2 jours, nous avons choisi la plus facile, le sommet de l'Uja à 3400m avec nuit au refuge du Carro à 2700m (en tout moins de 2000m de dénivelé à avaler). Sigo ne savait pas dans quoi elle partait, son sac lui parut lourd, elle eut vite les pieds et mains gelés, la faim au ventre... bref, ce fut notre 1ère expérience en rando glacière, permettant d'admirer le paysage du fond de la vallée de la Vanoise au lever du soleil, quelques bouquetins, et surtout apprendre à marcher encordé, équipés de crampons et piolet.
S'en est suivi 3 jours de pluie à vous faire perdre la raison (il a neigé à 1800m, le col de l'Izoard était coupé par 40cm de poudreuse, il faisait limite 5°C en journée, la totale) occupés comme nous pouvions à des lectures au chaud dans la tente ou la voiture, le sudoku, la cuisine telle que les bananes flambées, une tentative d'escalade sous un toit (cotations élevées, où Nico a ouvert un 6 à la méthode Peccolo, et Marco en manque a démarré un 7 muni d'une planche cloutée !), l'achat de victuailles à Lanslebourg, un tour furtif au lac du Mont Cenis (kitesurfable dans une eau inférieure à 10°C), l'invitation à dîner dans le gîte de Martine et Jean-Bernard...
Dès que le soleil a repointé son nez, nous avons décidé Sylvia et Thomas pour 6 h dans la via ferrata du Diable, avec des passages assez vertigineux, notamment au cours du tronçon très déversant des Rois Mages, bilan : quelques bleus, les paumes râpées, enfin une sacrée belle journée de rattrapage.
Comme traditionnellement, nous avons clôturé cette semaine de camp en Haute Maurienne par un resto tous ensemble, au menu tartiflettes, croziflettes et tartibeaufort, du fromage local à s'en lécher les babines.
Le samedi du départ, nous avons improvisé une petite grimpette avec Brigitte, Thomas et Marco sur le microlite, 2 longueurs nous ont permis d'admirer la vue imprenable sur le monolite tout proche (on a eu chaud avec 1 des 2 cordes de rappel emmêlée autour de sapins).
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