20°C en plaine, la journée au Lautaret dimanche risque bien d'être l'adieu à la neige pour cette année...
Pendant qu'Olivier se délassait sur les transats en prenant des photos, vendredi Sigo était contente de s'entraîner au trapèze. Plus à l'aise elle a enchaîné les figures, avec Blandine qui a passé haut la main (avec longes) la "par-dessus casse coup" diabolisée il y a + 6 mois.
Ensuite nous étions invités à l'expo de Catherine (M), savant mélange de peintures aux couleurs chaudes, sur le thème principal de la danse. Non seulement nous avons croisé nos "guides" martiniquais Annie et Jacques, mais aussi Marielle, accompagnés par des musiciens de jazz, petits canapés à picorer, la grande classe !
Après une soirée avec les copains parisiens de Catherine (S), l'une est repartie balancer, l'autre a dormi copieusement. Puis samedi après-midi, sous un soleil estival, 3 chantiers ont été improvisés :
- carré de courgettes à préparer,
- mur de pierres à terminer,
- allers du jardin à nettoyer.
Les garçons ne se sont quand même pas privés de +/- longs intermèdes TV rugby, bien rafraîchissants.
Cette fois le lendemain Olivier sonne le clairon pour le départ au col, où nous arrivons pile poil pour grignoter avec les kaffeux lyonnais. En attendant le vent nous passons le temps, Sigo téléphone, l'un confectionne une lunette radar avec une pompe d'aile et un trépied de camescope, l'autre descend la route en mountainboard, le reste comate...
Vers 16h un toussotement d'Eole se fait sentir, 3 abandonnent, 4 dont Olivier s'équipent. Finalement le plaisir sera de courte durée (la miss se réveillera trop tard), 2h à tout casser, qui lui auront permis de tester le spot de l'hôtel, refaire des vols de pente plus tranquilles.
lundi 28 avril 2008
lundi 21 avril 2008
Petite baisse de régime
Samedi le chemin des loisirs de Sigo et Olive se sont séparés, ils ont fait bande à part : pour elle trapèze dès vendredi (baptême d'un collègue) puis AG d'Alliance, pour lui snowkite (avec les fêlés lyonnais)... puis le reste du week nous avons retrouvé Christelle et Florent, avec Fanny, la copine du Larzac, notre veille sur le net, défenseuse des droits de l'homme et de la nature, nous la soutenons sans hésiter !
En résumé, à la montagne Olivier a pu essayer ses premiers vrais vols de pentes, car la réception était formée par une couche d'une 50aine de cms (neige fraîche bien sûr), qui rassurent un peu quand on plane à 10m de haut et de dos en surf (vidéo à suivre dans 10 jours environ). Au bout de 6h la tribu a plié, un original chocolat au lait chartreuse avant de se quitter et le glisseur fou a enchaîné par la soirée jusqu'à 2h du mât, cassé de partout (cervicales en compote), la face bien cramoisie par un soleil de feu.
Dommage, leur idée de session "full moon" sera pour une prochaine.
Dimanche, malgré les quelques épisodes de pluie, nous nous sommes balladés en vélov et à pieds, après une grasse mât par piquée des vers (record 13h).
Tout d'abord nous avons traversé le parc de la tête d'Or, où comme disait Fanny ça faisait bizarre de voir des éléphants, singes, girafes, daims au milieu des immeubles, ils avaient pas l'air heureux... ensuite nous avons poursuivi dans les hauteurs du vieux Lyon, avec pour récompense un bon goûter chez Christelle et Florent.
En résumé, à la montagne Olivier a pu essayer ses premiers vrais vols de pentes, car la réception était formée par une couche d'une 50aine de cms (neige fraîche bien sûr), qui rassurent un peu quand on plane à 10m de haut et de dos en surf (vidéo à suivre dans 10 jours environ). Au bout de 6h la tribu a plié, un original chocolat au lait chartreuse avant de se quitter et le glisseur fou a enchaîné par la soirée jusqu'à 2h du mât, cassé de partout (cervicales en compote), la face bien cramoisie par un soleil de feu.
Dommage, leur idée de session "full moon" sera pour une prochaine.
Dimanche, malgré les quelques épisodes de pluie, nous nous sommes balladés en vélov et à pieds, après une grasse mât par piquée des vers (record 13h).
Tout d'abord nous avons traversé le parc de la tête d'Or, où comme disait Fanny ça faisait bizarre de voir des éléphants, singes, girafes, daims au milieu des immeubles, ils avaient pas l'air heureux... ensuite nous avons poursuivi dans les hauteurs du vieux Lyon, avec pour récompense un bon goûter chez Christelle et Florent.
mercredi 16 avril 2008
Une nouvelle maladie : "psychokite"
Hop là un ReuTeuTeu bien calculé, après un détour de 3h par le Vercors (visibilité assez mauvaise, pas un chat, vent bien fort, rochers qui affleurent), Olivier a rejoint 3 kaffeux au Lautaret (sa 2ème maison en ce moment). Pendant 5h il navigue, avec une courte pause ravitaillement, c'est bien simple jusqu'au coucher du soleil. Il s'amuse à remonter les combes fraîchement garnies, redescendre sur les corniches qui ressemblent à des lèvres de vagues en neige, sautiller sans folies. Seule torture, regarder certains enfreindre les limites de la zone autorisée (parc des Ecrins oblige), et se gaver en égoïstes dans les pentes vierges, bouh il devient trop intègre la peur du shtroumpf à képi au coin du bois finit par déteindre sur lui !
Pendant ce temps l'autre olivier s'est déjà dévêtu de sa robe d'hiver, nous croisons les doigts afin qu'il se refasse une santé, car il a perdu pas mal de feuilles. Un dur dilemme débute, qui va être de se partager entre le trapèze et la glisse en montagne, car avec la couche monumentale nous risquons de jouer les prolongations jusqu'à mi-mai ?
Enfin bientôt aussi les légumes et fruits d'été, les tomates à planter, marcher pieds nus, sentir le sable chaud... en y repensant, oui nous profitons bien de nos instants libres, mais des vraies vacances qui durent 7 jours sans coupure depuis plus de 6 mois nous n'en avons pas pris, ça commence à faire long (prochaines fin août, SVP plaignez-nous).
lundi 14 avril 2008
De la blanche en extra veineuse !
Pour Chriss et Olivier il fut difficile de prendre leur décision, 2 jours après avoir convenu avec Lionel qu'il était peu assuré d'avoir une météo clémente ne serait-ce que 24h... ce dernier avait annulé son billet de train Angoulême <-> Lyon.
Vendredi au regard des prévisions la fenêtre d'éclaircies s'élargit au samedi et dimanche, nous ne pouvons louper l'occase, non sans une certaine pensée pour notre pote, qui nous espérons prendra aussi sa dose cette semaine dans d'autres massifs ?
Le 1er jour, alors que nous avions décidé d'aller à Huez, sur un coup de tête nous mettons le turbo vers La Meije, pour une après-midi "Grave" en quantité de peuf, cela serait même insoutenable de vous décrire le spectacle, on en a encore la bave au coin des carres qui dégouline.
Chriss et Olivier contournent à distance les glaçons, tandis que Sigo se faufile majestueusement entre les courbes.
Le monde est petit, nous retrouvons Romain et Arnaud sur le glacier de la Girose, avant l'ultime descente par un autre vallon non exploré.
Sur ce terrain non balisé, nous avançons par étapes ni trop à droite ni trop à gauche, pour ne pas manquer chaque bifurcation.
Le plaisir aura duré 3 longues heures, confirmant que nos jambes ne sont pas entraînées pour le Derby.
Après une soirée à Villard (remerciements à Chantal qui nous a ouvert l'eau et l'électricité), au réveil nous contemplons un ciel encore bleu azur, les chams qui gambadent, les crocus qui fleurissent, le garnd Renaud qui impressionne, la montagne comme on aime !
Le 2ème jour direction le Lautaret, et une longue attente pour un vent qui restera nul, s'occupant comme on peut à monter et descendre les champs vierges à la force de nos cuisses endolories, c'est tellement bon.
Chriss part la fleur au fusil dans le Combeynot, alors que Olivier déguste sans raquettes sous l'ancien téléski (il s'enfonce jusqu'au bassin par endroits).
Ca en devient lassant de faire ses traces, certains nous montrent même dans le Laurichard la technique afin de déclencher une coulée et l'éviter négligemment.
Au final, comment ne pas être blasé, on en oublie presque la frontière entre l'imaginaire et la réalité.
16h à la montre, il est temps de rentrer car Lise et Vincent passent la soirée chez nous (malgré un quiproquo idiot), reste un brin de ménage à faire, le dîner à préparer... et s'endormir heu-reux.
Vendredi au regard des prévisions la fenêtre d'éclaircies s'élargit au samedi et dimanche, nous ne pouvons louper l'occase, non sans une certaine pensée pour notre pote, qui nous espérons prendra aussi sa dose cette semaine dans d'autres massifs ?
Le 1er jour, alors que nous avions décidé d'aller à Huez, sur un coup de tête nous mettons le turbo vers La Meije, pour une après-midi "Grave" en quantité de peuf, cela serait même insoutenable de vous décrire le spectacle, on en a encore la bave au coin des carres qui dégouline.
Chriss et Olivier contournent à distance les glaçons, tandis que Sigo se faufile majestueusement entre les courbes.
Le monde est petit, nous retrouvons Romain et Arnaud sur le glacier de la Girose, avant l'ultime descente par un autre vallon non exploré.
Sur ce terrain non balisé, nous avançons par étapes ni trop à droite ni trop à gauche, pour ne pas manquer chaque bifurcation.
Le plaisir aura duré 3 longues heures, confirmant que nos jambes ne sont pas entraînées pour le Derby.
Après une soirée à Villard (remerciements à Chantal qui nous a ouvert l'eau et l'électricité), au réveil nous contemplons un ciel encore bleu azur, les chams qui gambadent, les crocus qui fleurissent, le garnd Renaud qui impressionne, la montagne comme on aime !
Le 2ème jour direction le Lautaret, et une longue attente pour un vent qui restera nul, s'occupant comme on peut à monter et descendre les champs vierges à la force de nos cuisses endolories, c'est tellement bon.
Chriss part la fleur au fusil dans le Combeynot, alors que Olivier déguste sans raquettes sous l'ancien téléski (il s'enfonce jusqu'au bassin par endroits).
Ca en devient lassant de faire ses traces, certains nous montrent même dans le Laurichard la technique afin de déclencher une coulée et l'éviter négligemment.
Au final, comment ne pas être blasé, on en oublie presque la frontière entre l'imaginaire et la réalité.
16h à la montre, il est temps de rentrer car Lise et Vincent passent la soirée chez nous (malgré un quiproquo idiot), reste un brin de ménage à faire, le dîner à préparer... et s'endormir heu-reux.
vendredi 11 avril 2008
Couleurs des mets
Au début lorsque nous sommes arrivés à Villeurbanne, nous allions chercher notre panier d'AMAP dans l'arrière cour de ce restaurant bio-végétarien. Chaque fois que nous passions, on se disait "ça a l'air sympa faudra essayer"...
Après le plus cuisant des échecs il y a 2 semaines, où nous avons pris une saucée en vélo et au final il était fermé, en réservant ce soir nous avons pu enfin tester. Fidèle à son projet d'origine "un lieu pour être conscient de son corps et l'habiter, être citoyen du monde et le respecter, être acteur de sa vie et la façonner, telle une oeuvre d'art", nous avons été conquis, à se demander si cela ne deviendra pas notre cantine de fin de semaine ?
jeudi 10 avril 2008
Notre pote ne vient plus, snifff
Saperlipopette, on l'a déjà dit le dérèglement climatique bouscule les saisons... alors qu'on croyait l'hiver fini, que la banquise se craquèle à l'autre bout de la planète, chez nous la neige retombe de plus belle !
Résultat, à contre-coeur Lionel ne peut se permettre le déplacement de Charente, pour 1 hypothétique jour sans précipitations sur les 4 prévus. Reste donc à étudier une sortie escalade à la Pentecôte (Dent de la Rancune ?), avec Chriss et pourquoi pas Jérôme en plus.
Pour se consoler ;-( tout d'abord une version revue et corrigée du légendaire "vitelli-turn" à la mode snowkite :
Puis en guise de transition avec l'été qui finira par venir, quelques images du brestois Bruno SROKA (champion du monde 2007 de longue distance), qui vient de réaliser un double exploit : 1er à franchir le Cap Horn en kitesurf, mais aussi à rallier les océans atlantique et pacifique en passant par ce mythique rocher en 10 h sur une distance de 160 km, le tout dans des vents très irréguliers de 60 km/h et des vagues de 4 m.
Résultat, à contre-coeur Lionel ne peut se permettre le déplacement de Charente, pour 1 hypothétique jour sans précipitations sur les 4 prévus. Reste donc à étudier une sortie escalade à la Pentecôte (Dent de la Rancune ?), avec Chriss et pourquoi pas Jérôme en plus.
Pour se consoler ;-( tout d'abord une version revue et corrigée du légendaire "vitelli-turn" à la mode snowkite :
Puis en guise de transition avec l'été qui finira par venir, quelques images du brestois Bruno SROKA (champion du monde 2007 de longue distance), qui vient de réaliser un double exploit : 1er à franchir le Cap Horn en kitesurf, mais aussi à rallier les océans atlantique et pacifique en passant par ce mythique rocher en 10 h sur une distance de 160 km, le tout dans des vents très irréguliers de 60 km/h et des vagues de 4 m.
lundi 7 avril 2008
Fond d'Urle s'offre à nous
Il a fallu attendre la fin de la saison pour espérer une session avec un ciel découvert, et même un soleil de feu. Yes ! un spot de plus au palmarès, et pas des moindres, l'endroit où nos coeurs ont fait boum, où Sigo proposait cash : "Le freeride t'es partant ?"
Vendredi en fin de journée et le lendemain matin le trapèze était prioritaire, la reprise officielle pour Sigo (la figuration pour Olivier, qui s'est économisé en vue du snowkite), sous un air de printemps à l'ombre des cerisiers en fleurs...
Le groupe des belges finissait son stage, l'occasion d'échanger des numéros gsm, afin de se retrouver quand nous irons bientôt rendre visite à Emilie sur Bruxelles. Cela nous a fait plaisir de revoir la famille Marin, Blandine et J-Louis ; pour elle aussi, il s'agissait de ses premiers ballants (depuis sa blessure d'octobre).
Samedi à 11h pétante nous avons ensuite mit les voiles vers le célèbre plateau des Gagères, après tergiversations multiples (vent assuré mais neige incertaine). Arrivés sur place, nous croisons un des instructeurs de l'école de kite, il nous conseille de viser les crêtes nord où la neige devrait être moins humide et mieux répartie. Le temps de prévenir Lemo et Romain qui nous rejoignent après un déménagement (on croirait nous l'année dernière), nous commençons à slalomer entre les langues d'herbe, surfant sur les rochers.
Finalement nous trouvons de quoi s'amuser flirtant à la limite de la piste du Rocher, Olivier exploite chaque parcelle d'or blanc pour monter jusqu'aux falaises et descendre en testant le vol de pente. De leur côté, Sigo et Romain font la compét avec 4 m2 de toile en moins, ils se débrouillent comme des chefs, tandis que Lemo débute son initiation avec une aile à poignées (sans harnais, ça fatigue). Nous plions vers 19h, rassasiés, comme il y a 15 jours où tous les 4 nous étions sous la poudreuse, la face resplendissante devant ce panorama idyllique de la chaîne alpine ;-)))
Dimanche nous avons profité de Catherine et Michel, en résumé "glandage" nécessaire entre 2 semaines de boulot intense.
Vendredi en fin de journée et le lendemain matin le trapèze était prioritaire, la reprise officielle pour Sigo (la figuration pour Olivier, qui s'est économisé en vue du snowkite), sous un air de printemps à l'ombre des cerisiers en fleurs...
Le groupe des belges finissait son stage, l'occasion d'échanger des numéros gsm, afin de se retrouver quand nous irons bientôt rendre visite à Emilie sur Bruxelles. Cela nous a fait plaisir de revoir la famille Marin, Blandine et J-Louis ; pour elle aussi, il s'agissait de ses premiers ballants (depuis sa blessure d'octobre).
Samedi à 11h pétante nous avons ensuite mit les voiles vers le célèbre plateau des Gagères, après tergiversations multiples (vent assuré mais neige incertaine). Arrivés sur place, nous croisons un des instructeurs de l'école de kite, il nous conseille de viser les crêtes nord où la neige devrait être moins humide et mieux répartie. Le temps de prévenir Lemo et Romain qui nous rejoignent après un déménagement (on croirait nous l'année dernière), nous commençons à slalomer entre les langues d'herbe, surfant sur les rochers.
Finalement nous trouvons de quoi s'amuser flirtant à la limite de la piste du Rocher, Olivier exploite chaque parcelle d'or blanc pour monter jusqu'aux falaises et descendre en testant le vol de pente. De leur côté, Sigo et Romain font la compét avec 4 m2 de toile en moins, ils se débrouillent comme des chefs, tandis que Lemo débute son initiation avec une aile à poignées (sans harnais, ça fatigue). Nous plions vers 19h, rassasiés, comme il y a 15 jours où tous les 4 nous étions sous la poudreuse, la face resplendissante devant ce panorama idyllique de la chaîne alpine ;-)))
Dimanche nous avons profité de Catherine et Michel, en résumé "glandage" nécessaire entre 2 semaines de boulot intense.
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