En passant devant notre unique kiteshop sur la route à la sortie d'Arles, la chance nous sourit, il est équipé en combinaisons intégrales pour filles, et Sigo trouve son bonheur top mode en plus remisé (niveau confort et qualité, l'essayage du modèle ne ressemble en rien à celui de Decath dans des cabines surchauffées, pétage de plombs assuré... ça sent le vécu). Après un autre arrêt aux Salins de Giraud, histoire de compléter nos victuailles, nous arrivons à 17h. Malgré un froid de canard à cause de la Tram qui souffle fort du nord, Olivier hésite à peine 5mn puis se met à l'eau.
Quand il sort, nous perdons du temps à chercher les lyonnais, finalement nous décidons d'intégrer le camp des grenoblois.
Tandis que nous montons les derniers la tente, l'apéro est déjà terminé, nous les rejoignons pour dîner et faire connaissance. Notre génépi fait grand bruit, il permet de prolonger agréablement la soirée, bercés (avec boules quiès) par les rafales à force 7... demain c'est garanti ça va envoyer du poney !Quand il sort, nous perdons du temps à chercher les lyonnais, finalement nous décidons d'intégrer le camp des grenoblois.
Dans la nuit, d'autres "morts la faim" ont débarqué, rapidement le groupe passe à une 20aine de pratiquants, il faut être non seulement vigilants à chaque décollage, mais aussi méticuleux en pliant ses lignes à chaque atterrissage. Alors que nous petit-déjeunons emmitouflés sous nos polaires + capuches, les 2 premiers lancent les "hostilités" dans la bassine, au moment où le vent est le plus violent (le plus jeune atteint 35,7 noeuds relevés en vitesse de pointe au GPS, avant de déchirer son aile en chutant brutalement).
Lorsque cela baisse un peu vers 10h nous y allons aussi, c'est la 1ère fois que nous ridons vraiment ensemble avec chacun son matériel, l'extase. En milieu de journée, nous dénombrons 70 ailes minimum en l'air, Sigo va ainsi enchaîner les runs pendant 4h (avec pause bien sûr) et se débrouiller nickel. Olivier jamais loin la surveille à chaque bord, près à intervenir en cas de problème (comme le leash de planche qui s'est détaché), ils se suivent, passent les vagues ensemble, y'a pas à dire c'est génial ;-)))
Par contre maintenant, vous devez vous attendre à voir moins de photos d'actions, ce qui est logique ;-(
Par contre maintenant, vous devez vous attendre à voir moins de photos d'actions, ce qui est logique ;-(
Alors que certains ont déjà pris la route du retour, Olivier sort le dernier avant la nuit, tout excité d'avoir suivi un vol d'oies sauvages, il rate encore une partie de l'apéro. Réfugiés derrière une petite dune, un feu de joie a été allumé, il permet de se réchauffer, griller des saucisses, côtelettes, chamalows au rhum, cuire des pommes de terre, bananes au chocolat, en sirotant le jaja n°1, puis 2, 3, 4... la chartreuse, un autre génépi... une bonne partie de rigolade s'improvise naturellement.
Le réveil est un peu douloureux dimanche, le soleil brille toujours, et selon les prévisions le vent est très faible. C'est pas grave, nous en profitons pour essayer le mtb avec une aile de neige, au bout de quelques minutes Sigo commence à trouver le bon équilibre.
Pendant ce temps, d'autres s'initient au waterstart sur le sable, tapent des balles de golf, font du vélo ou vont courir, partent faire des photos, bouquinent, ou commencent à ranger la voiture. Tranquillement nous plions après déjeuner, bien reposés, nous ne rencontrons que peu d'embouteillages au final. Le plus dur reste de décharger tout le bardas, rincer combis, harnais, botillons, manger, se décrasser... enfin si c'est à refaire, demain on recommence sans hésiter, yahou !!!
Parmi nous il y avait un photographe, Jean-Rémi, nous vous conseillons le lien vers sa "Dimension #5 :: TEMOIGNAGES" où nous retrouvons ses albums artistiques sur le kite :
1 commentaire:
Bah bah bah baba, tous ces affreux vilains qui vont se les cailler sur du sable alors qu'il y a de la neige le sel de la vie le seul truc vrai, non.
Griller des Chamalow au rhum, sacrilège alors que tout être raisonnable les grillent avec du calva. N'importe quoi.
bises
Lionel
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