mardi 31 mars 2009

Forez les retrouvailles

Depuis 2 mois nous n'étions pas retournés sur notre home spot, celui où nos potes de kite se concentrent en masse, jusqu'à en dénombrer une 20aine ce dimanche après-midi. Couchés tard la veille et avec le décalage horaire, le réveil a été douloureux, surtout pour Sigo qui avait mal à la tête.

Après avoir vérifié la webcam de Chalmazel (dômes sous le brouillard) nous avons pris notre temps pour nous préparer, ce qui a donné un départ à 10h pour arrivée à 12h.
Synchro après le casse-croûte dans le camion de Banjoo, des bouts de bleu ont fait leur apparition dans le ciel, les 5-10 cm de fraîche sont devenus plus qu'appétissants.

Sur la crête de décollage des ailes, par contre c'était quand même la guerre, nous avons choisi sans hésiter les petites surfaces.
Pas dans son assiette, Sigo a préféré stopper en moins d'1h car le plaisir n'était pas au RDV et Olivier n'avait pas trop la patience, il ne faut pas le cacher... ainsi elle s'est rendue à la ferme où nous avons déjà pris des fromages de vaches (tommes et fourmes), rien que 10+1 gratuite en prévision de nos amapiens intéressés.

Quant à Olivier il a rejoint les jobi joba partis en rando aux antennes, secoués par un vent méchant sur une neige mi-poudre mi-glace, pointes de vitesse garanties et sauts interdits.
Entre autres, ils ont déchiqueté une corniche qui les avait regardé de travers, sont allés se fourvoyer dans une combe, où l'un d'entre eux a posé l'aile sur une barrière et un chalet (l'histoire dit que Heïdi y habitait, il cherchait une excuse pour rester ;-).

Tellement crevés, ils ont dû arrêter avant le coucher du soleil (qui maintenant a lieu vers 20h), la mine blasée par une saison qui n'en finit pas de nous gâter, et plus drôle le front bronzé avec la marque du casque qui fait parler les collègues le lundi matin.
Sur le parking, en se changeant comme d'habitude les discussions se sont éternisées, jusqu'au moment de se souhaiter à une prochaine fois sans doute imminente. Preuve que la session a été exténuante, la route du retour nous a paru interminable.


Cyril fidèle à lui-même, n'a pu s'empêcher de "décoiffer" un trop mignon pin à crochets :

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