Comme ma soeur y avait eu droit en novembre, Sigo lundi a fait le guide pour mes parents et sa maman dans Lyon, en privilégiant les hauteurs de la Croix Rousse, 2 murs peints très connus, puis les endroits où nous avions fait notre chasse aux trésors.
Signe que le rythme était plus tranquille qu'avec Emilie, ils ont pu s'arrêter manger au restaurant cubain testé en 2010. Visiblement chacun était content de l'aprèsm, lorsque je les ai retrouvé le soir, du séjour dans sa globalité... et d'ailleurs il reste bien d'autres choses à faire, une prochaine fois, avec eux ou le reste de la famille.
Le dimanche était censé être la journée off avec mes parents, le papa de Sigo qui nous rejoignait pour le déjeuner et fêter son anniversaire. Nous sommes tout de même allés au marché tous les 5, pendant la cuisine les hommes se sont affairés aux travaux électriques : trop fort, Gilles nous a réparé le plafonnier de notre salle de bains, et avec mon père nous avons refixé celui du salon qui ne tenait plus que par une vis.
Après un repas délicieux, 2 gâteaux, s'imposait une marche digestive. Tout juste à 15 km de chez nous dans les monts du beaujolais, nous avons découvert Oingt "magnifique village médiéval classé et restauré, perché sur un éperon dominant la vallée de l'Azergues où passe la Route Fleurie qui relie les plus beaux villages du Pays des Pierres Dorées", je ne l'invente pas.
Pour finir, nous avons prolongé sur le village du Bois d'Oingt, puis un col dont je ne me souviens plus le nom, qui plongeait sur les vignes d'un côté et de l'autre était le repère d'aéromodélistes, où nous avons observé leurs planeurs. Au final, la journée a encore été bien rentabilisée comme vous pouvez le constater, idéale pour s'endormir sans demander son reste.
Mes parents sont venus nous rendre visite 4 jours, ils ont eu droit à un temps idyllique, ni trop chaud ni trop froid sous un ciel bleu azur.
Ils m'avaient prévenu, entre autres ils avaient envie de voir à quoi ressemblait le snowkite de près, malgré le manque de neige. Vendredi seul avec eux, j'ai donc choisi les Supeyres, en commençant par un ravitaillement en fromages chez Antoine (chouette, il avait de la fourme), puis à midi une assiette des Gentianes au gîte afin de prendre quelques forces pour la randonnée.
A la fin leurs chaussures étaient trempées, mais ils ont bien aimé, ont trouvé cette pratique d'ailleurs plus sécurisante que le kitesurf, en voyant les étendues, le besoin d'une traction plus faible pour avancer.. quelque part ils ont compris mon addiction ;-) Il a fallu quand même aller jusqu'au 3ème dôme, éviter les "flaques", pour trouver un minimum de vent et permettre de belles images.
Samedi avec Sigo nous avons remis le couvert en allant à Font d'Urle, autre spot que nous affectionnons particulièrement, où nos coeurs ont surtout fait un gros boum lors de notre rencontre ! Le midi, nous avons pris des sandwichs à la boulangerie Jaco'Pain que nous adorons. Ensuite nous sommes montés pas loin du Pas de l'Infernet, qui offre une vue splendide sur les falaises, le Vercors et son Grand Veymont.
Encore une fois ils ont vraiment apprécié la ballade, me voir évoluer aussi, remonter la pente tranquillement à leurs côtés, à la force du vent. En fin d'après-midi nous avons fait un crochet à Pont en Royans, autre lieu charmant, avec ses maisons suspendues au-dessus de l'eau, où chaque fois que nous y passons la petite mousse en terrasse est un rituel.
Le soir comme si cela ne suffisait pas, un peu à l'improviste nous avons passé un agréable dîner à St Avit en compagnie de Catherine, Michel, ainsi que Clara, Noé.
C'est ma soeur qui va être contente, Sigo a toujours 1 séance par semaine et moi, suite à dernière visite hier chez la chirurgienne, après 41 séances elle m'a prescrit de continuer vu que pouce et poignet n'ont pas retrouvé encore leur élasticité maximum.
J'en profite afin de changer de crémerie, puisque j'ai enfin obtenu (en redemandant) un spécialiste dans le sport et la main, parfait.
Le hasard (avec un minimum de calcul, j'avoue) a encore fait bien les choses au cours de ce week-end, où nous étions au bon endroit au bon moment, en allant rendre visite à Nathalie, une copine de trapèze qui habite Briançon. On passera sur la route du vendredi, embouteillée à Grenoble, Vizille... plus de 4h pour y aller, compensée par un dîner improvisé au restaurant, idéal pour se débrancher du boulot, évacuer toutes les ondes négatives de la semaine.
Samedi j'étais donc au col du Lautaret dès 8h30, car il était annoncé la fameuse orientation de vent (du sud-est) pour monter aux 3 Evêchés, un sommet que je ne manque pas de gravir en snowkite 1 fois par an depuis 2009, tellement cette randonnée procure de bonnes sensations. Le bémol est que cette année les conditions n'étaient pas géniales, par conséquent j'ai préféré de pas brusquer Sigo qui ne le sentait pas, en souhaitant vraiment que la prochaine soit la bonne, avec plus de préparation.
Malgré un vent capricieux, une neige assez moyenne, nous avons été une poignée à pouvoir monter le matin, se faire recouvrir par le brouillard, redescendre aidé par le GPS, puis finalement remonter l'après-midi avec le soleil : ce qui donne une belle trace avec + 2000m en dénivelé, en passant 2 fois devant certains skieurs de rando un peu agacés ;-)
A mon grand étonnement, seuls 2 potes lyonnais m'ont rejoint, comparé aux grenoblois venus en force, qui ont fait de belles photos (plusieurs de Francis non affichées, inclues dans l'article) et un bout de vidéo.
Le soir, nous avons fait un apéro dinatoire où j'avoue qu'à 22h mes yeux se fermaient tout seuls, tellement la journée m'avait rétamé. La miss était en meilleure forme, car elle avait pu se faire une petite sieste au chaud.
Dimanche, constatant une météo hideuse (mais qui ramène la neige !), nous avons tenté une visite chez nos copains Cécile, Thibault et leurs 3 enfants qui ont bien grandi... nous les remercions encore de nous avoir si gentiment intégrés au délicieux repas prévu déjà avec d'autres amis.
Comme l'année dernière l'hiver est trop court à mon goût, à peine il essait de s'imposer que le printemps débarque... enfer et damnation, certains ont déjà repris le chemin de la mer !
Il faut donc profiter de "l'or blanc", ce que j'ai fait ce week-end en parfait obsessionnel du kite, délaissant une cause bien plus noble... la chaîne anti-nucléaire où la miss s'est rendue avec sa mère et son frére notamment, retrouvant par hasard un de ses oncles.
Samedi, accompagné de Lio180 j'avais choisi Font d'Urle qui a fait l'affaire le matin, jusqu'à ce que le zef monte, devienne irrégulier et dangereux vu le nombre de rochers apparents, qui obligeait à jouer au labyrinthe pour trouver l'issue de sortie. L'après-midi en spot de repli j'avais prévu Lans en Vercors, un endroit bien joueur à refaire, où avec JF nous avons progressé entre ruisseaux, clôtures, arbres sur une moquette bien agréable : la trace.
Une vidéo récente, qui présente le spot :
Dimanche ce fut la journée tant espérée au Col de la Croix (départ de La Jarjatte), une des sorties "qui marque un kiteur pour la vie" comme l'a dit Rafkite, parmi ceux qui ont bénéficié des mêmes conditions la veille, et qui bien sûr nous ont donné envie de tenter notre chance aussi.
Pour situer, ce lieu dans le Trièves est peu snowkité car excentré, avec environ 1h de marche d'approche et souvent des nuages qui s'accrochent au relief, donc quand on y va rien n'est gagné.
Cette fois nos hésitations avec Ptidavid et Christian reposaient sur la force du vent, en sortant des voitures pour s'équiper. Le temps de parlementer nous avons finalement pris la décision de tenter notre chance, sans hésiter par contre sur le choix de surface (aile la plus réduite), qui nous a permis de randonner plus léger. Arrivés sur la crête, même moi j'ai été décoiffé ;-) le ton était donné, malgré le gentil soleil resplendissant d'un coup le milieu environnant est devenu plus hostile.
Ptidavid le plus motivé est parti en éclaireur, a servi de fusible comme on dit entre nous. En démarrant dans une combe finalement, cela paraissait jouable, après le casse dalle j'ai donc emboîté le pas, Christian lui a préféré rester à faire l'essui glace dans la partie inférieure. Le début s'est avéré le plus compliqué à cause de l'aérologie perturbée derrière une forêt et l'axe de la pente, puis au fur et à mesure de la progression cela allait mieux, nous prenions nos repères, vite grisés par la vitesse et le dénivelé.
Durant 3-4h nous avons tracé dans tous les sens, jusqu'en limite de certaines brèches, avec un panorama à 360° grandiose. Quand nous avons plié, les cuisses fumaient, nous avons rejoint Balek d'Aix (la coïcidence, on s'était croisé la veille et il s'était décidé sur un coup de tête en lisant le compte-rendu des grenoblois).
A la fin de cette session engagée, il nous a offert un petit pastaga qui va bien, la mini gorgée qui vous passe en intraveineuse et vous rend paf en 2 secondes.
Une vidéo plus ancienne, qui présente aussi le spot :
Juste après notre sortie de snowkite dans les monts du Jura samedi, le soir nous avons fait la surprise à Steve de le rejoindre à Besançon pour une petite fiesta, avec Claire, Serge et Marie-Marthe (dans son nouvel appart) qui avaient tout bien organisé. Nous sommes allés au restaurant pour l'occasion, goûter ainsi la cuisine franc comtoise qui tient bien au corps, parfaite suite à notre journée sportive, car ils avaient besoin aussi de se requinquer après leur marche.
Le dîner a été un peu troublé par une tablée de joyeux drilles, on aurait dit un enterrement de vie de garçon où ce dernier a massacré 2 chansons de Polnareff. En rentrant, est-ce le grand air ou la digestion, l'absence de nos zinzins caribous ?... quoiqu'il en soit nous sommes tombés comme des mouches. Il n'y a même pas eu l'épisode de la pompe cette fois pas oubliée pour gonfler notre matelas sleep'in bed, et chacun était bien équipé de boules quies en prévention des ronflements, même pas drôle.
Dimanche la matinée a commencé par la recherche d'un truc à visiter pas trop loin, pas trop fatigant pour certain ;-) puis la préparation du repas, le merveilleux rôti qui nous avait été promis. Entre 2, une légère coquille est venue ajouter un peu de piquant : la voiture de Marie bloquée par un hurluberlu mal garé (on attend encore le dénouement). Au final nous sommes montés au Fort de Bregille, qui malgré le ciel qui se couvrait nous a offert un belle vue sur toute la ville. Puis il a fallu se quitter, moment jamais agréable.
Enfin Sigo a pu se faire plaisir 2-3h (en ayant l'épaule fatiguée à la fin, mais sans avoir trop mal pendant), la chanceuse a bénéficié de conditions que j'attendais depuis longtemps à Lelex. Vu d'en haut sur cette photo de Chris-K, le spot ressemblait plus à un labyrinthe, ou un gros morceau de nougat comme il l'a baptisé, mais au final aucun caillou n'a été touché, nous avons pu nous balader jusqu'à l'extrémité nord.
by julienr
Le vent d'ouest particulièrement stable m'a permis de jouer au bord des crêtes, sur quelques obstacles inclinés que je vous laisse découvrir en grossissant la trace GPS... il aurait fallu qu'il soit juste un peu plus fort afin de visiter le secteur ouest, à basse altitude en bordure des arbres, et que l'on zappe le marché du matin. Quoiqu'il en soit on ne va pas se plaindre, le tout avec le soleil en bonus.
Cette semaine il doit reneiger, pourvu qu'ça recouvre bien !
Pensant que Sigo s'amuserait autant que moi la veille, fuyant la grisaille lyonnaise nous sommes montés au gîte des Supeyres le week-end. En fait samedi la déception a été grande, la neige avait énormément fondu, il a fallu marcher presque 30mn, contourner un mini torrent, avant de pouvoir déplier les ailes. S'en est suivi une jolie scène de ménage, nous étions en forme ;-) entre moi pressé car arrivés tard (coucher 3h cause anniversaire), et la miss (un peu fatiguée aussi) qui pestait sur mon pliage... au bout de 3 bords elle a eu raison d'arrêter la session ne s'annonçait pas terrible, et moi je me suis dit comme souvent faut quand même tenter.
Alors que je me débattais seul à remonter le vent et les dômes à des endroits où le blanc n'existait plus, en croisant les potes qui finissaient, elle a conseillé une copine d'un pote qui apprenait, ce qui était aussi bien. Lorsque j'entamais la dernière ascension avant les antennes, le fameux ATP m'a rejoint, tout guilleret depuis 12 ans qu'il n'était pas venu sur le spot. Cela m'a alors poussé à prolonger la session, trouver quelques espaces bien exploitables pour s'élancer en vol avec la 15 qui permet vraiment de planer.
Comme la météo avait prévu, d'un coup les nuages ont commencé à me recouvrir, j'ai donc entrepris de vite rentrer même si j'avais le GPS. Ne voyant pas Bruno me suivre, j'ai attendu sur un sommet et heureusement la brume s'est dissipée, il m'a remercié de lui avoir servi de repère, sinon il serait parti trop à l'est.
Le retour ensemble a été grandiose, avec passages étroits entre des troncs d'arbre, au milieu de bruyères, mais surtout du snowkitesurf à fond sur des étendues d'eau, quelle rigolade -> la preuve dans cette vidéo où j'apparais furtivement entre 0.23 et 0.30 :
Arrivés juste lorsque le soleil se couchait sur le Sancy, nous avons posé nos ailes quasiment sur le parking, j'avais encore la grosse banane.
S'en est suivie une agréable soirée avec Pauline, Chris-K et un couple de kiters rencontré, en regrettant tout de même de ne pas avoir croisé Rodrigo, Mathilde, Baptiste et sa copine. Le génépi dans le camping-car de Rémi a fini par m'achever, faut dire j'avais du sommeil en retard.
Dimanche matin nous avons traîné, la visibilité était mauvaise, 2 ont essayé mais ne sont pas revenus emballés. Nous avons finalement déjeuné, puis en début d'après-midi avons rendu visite à notre copain Antoine, qui nous a offert le café, moment bien sympathique, rejoints par un bout de la troupe à qui nous avions fait la pub du fromage. Maintenant reste à espérer que cela retombe, car je reste sur ma faim en ayant goûté une seule fois à la poudreuse ;-(
PS. Je me suis permis d'insérer 2 photos de Bruno et 1 de Banjoo.
Comme ma soeur y avait eu droit en novembre, Sigo lundi a fait le guide pour mes parents et sa maman dans Lyon, en privilégiant les hauteurs de la Croix Rousse, 2 murs peints très connus, puis les endroits où nous avions fait notre chasse aux trésors.
