Une chose est sûre nous avons eu notre dose en neige (Estelle, cette "denrée" rare fait son retour en France bientôt !) et soleil, installés confortablement 2 nuits au gîte des Gabelous à St Véran, plus haute commune d'Europe (c'était la seconde culturelle ;-).
Niveau vent nous repasserons, nous avons compris qu'il devait être annoncé fort, un peu comme dans le Dévoluy afin de se frayer un chemin au milieu de la "forteresse", entre vallées profondes et sommets élevés.
Vendredi nous avions pris notre journée, sauf que nous avons décollé un peu tard... on s'était dit s'il y'a du zef au Lautaret on en profitera mais rien, et pourquoi pas faire un crochet à Cervières, mais rien non plus ;-( Nous sommes ainsi arrivés en fin d'après-midi dans le Queyras, juste le temps de visiter le village qui vaut le coup d'oeil, et prendre possession de notre chambre.
La soirée a été sympathique, autour d'un pot au feu nous avons rencontré des gens plutôt chaleureux.
Samedi nous avons tenté le col Agnel, repéré par Olivier qui avait potassé sur ce spot. Au bout de facilement 2h sous la cagnard, un petit 1000 mètres de dénivelé, un panorama à couper le souffle au sens propre et au figuré, nous avons enfin atteint le refuge à l'heure du déjeuner.
Comme on y croit, nous avons prié Eole, qui a daigné souffloter pour quelques minutes de plaisir, dans une poudreuse qui aurait ravi Lionel.
Sur la descente vers 17h nous sommes restés prudents, car le risque d'avalanche de 3/5 restreignait nos pulsions en hors piste.
Après une bonne douche, un léger somme, le dîner raclette s'est déroulé dans une toute autre ambiance, entourés de groupes très bruyants. Heureusement, à notre table nous avons retrouvé une partie de nos compatriotes de la veille.
Dimanche nous avons fait un rapide tour jusqu'à l'Echalp, face au mont Viso, puis à Château Queyras, avant de se décider à entamer notre retour. Idem à l'aller, nous avons casser la croûte au Lautaret, où des kiters "se marchaient dessus" pour voler. Finalement vers 15h Simon en congés aux 2 Alpes a débarqué, motivés nous sommes montés en rando en direction du Laurichard, ce qui nous a permis une agréable descente en terrain vierge de traces.
Par contre la route pour rejoindre Villefranche nous a bien dégoûté, presque 4h au lieu des 2h30 habituels, et pourtant les vacances scolaires n'ont pas démarré.
Quoiqu'il en soit nous retournerons certainement un jour dans le coin, tester le Pas de Jaïl on nous a dit. Même l'été cela doit être joli, la preuve au travers de cet album avec le reste des photos, et une vidéo pas de nous qui booste en kite.
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