Diois et alentours

Dès le vendredi soir, nous avons commencé par un petit moment festif au marché de St Avit, puis samedi midi un autre convivial chez des copains à Valence.

Après, en souvenir d'un week-end excellent passé il y a 2 ans autour de Pont de Barret, nous avons souhaité y retourner, sauf que le Roubion était à sec, il a fallu se rabattre au lac de Grane pour assurer la baignade. La soirée à la "Fontaine minérale" est restée très sympathique, animée par un concert, et avec son food truck pour opter sur une formule plus flexible à la place du restaurant.

La nuit a été tranquille près de Saou, en se posant juste au bas de ma rando/trail visée au lever (Grand et Petit Pomerolle), un coin que je connaissais un minimum, pour y avoir volé en décollant au Pas de Berlhe. Pour cause de réseau intermittent, nous avons eu un peu de mal à nous retrouver avec les filles, en finissant notre casse dalle à la brasserie Markus qui sert aussi les glaces Terre Adélice. La chaleur revenant, nous sommes ensuite partis à Mirabel-et-Blacons, un autre lieu magnifique pour se baigner dans la Drôme. Enfin comme si le programme n'était pas assez rempli, nous avons terminés au trapèze : les photos.

Le Taillefer

Ayant la bonne excuse de revenir à Villard Reymond pour voir Adèle, qui plus est retrouver aussi nos copains de Châlon toujours dans les parages, nous avons donc profité à nouveau de la montagne.

Pour changer et sortir du périmètre local, nous avons pris la voiture juste 30mn et décidé ce sommet avec Denis (mari de Virginie avec qui j'avais randonné le week-end dernier), chacun muni de son appareil photos, don un poids identique dans le sac ;) Cette fois il n'y a pas eu d'erreur sur le parcours assez classique en partant de La Grenonière, nous avons pris notre temps avec tout de même 21km et 1700m en dénivelé positif.

Un été nous étions déjà montés avec Sigo jusqu'au Lac Fourchu, j'avais oublié à quel point c'était beau, entouré d'autres lacs (de l'Agneau et Culasson notamment) aux reflets turquoise, encore plus jolis vus de 800m plus haut en continuant l'ascension. A l'identique de sa chérie "biquette", mon camarade a tracé devant, faut dire que j'ai toujours un coup de mou au milieu. Enfin le panorama qui nous attendait était grandiose, en voyant même le Mont Blanc au loin, en imaginant déjà une prochaine randonnée pour explorer les crêtes plus au sud... la cerise sur le gâteau a été la baignade au lac en redescendant, une eau particulièrement bonne.

Après une nuit en tente pour faire comme en bivouac (et vu que le van n'était pas utile), dimanche nous avons inversé les rôles, aux garçons de s'occuper des petits ! Nous les avons emmené jusqu'à la moitié du chemin qui mène à Pré Gentil, en leur donnant quelques buts comme un trésor à chercher et manger, des marmottes à repérer mais qui ne sont jamais sorties, etc. ils nous ont bluffé comme ils ont marché sans rechigner. En fin de journée après que nos potes soient partis, je n'ai pu m'empêcher de finir par un petit trail jusqu'à Villard Notre Dame via la Croix du Carrelet : les photos.

Le Rochail

Ce sommet me trottait dans la tête depuis ma rando l'année dernière à proximité, et les gars que j'avais croisé qui n'avaient pas trouvé l'itinéraire par sa face nord. Ayant trouvé une motivée quelques jours avant, Virginie en vacances familiales dans le coin, la copine de Sigo qui ne fait pas les choses à moitié (en référence à son passif de traileuse notamment), j'ai donc potassé les sites pour glaner un maximum d'informations, afin de bien repérer l'accès. Je précise aussi que c'était le week-end (prolongé) où nous emmenions Adèle, récupérée la veille après 5 jours très réussis chez mes parents.

Le 1er jour les filles m'ont laissé en bas près d'Ornon, alors que ces dernières montaient avec le camion, j'avais prévu une petite mise en jambes en testant l'ancienne route de Villard Reymond. Je n'étais pas trop rassuré par les 2 tunnels à traverser, mais finalement la difficulté se trouvait au milieu avec 2 tronçons éboulés où il fallait rester prudent (à oublier en VTT). Il était agréable de retrouver la montagne, et par conséquent un minimum de fraîcheur. L'après-midi et la soirée nous avons profité de Emma et son fils née dernièrement, sans oublier le torrent bien sûr, et le rangement du bois pour s'achever.

Le 2ème jour le réveil a sonné à 5h30, moi qui voulait en baver j'ai été servi ! Tout d'abord il a fallu suivre "miss cabri" toujours devant moi, à part les 2-3 premières heures où j'ai pu faire illusion. Ensuite nous avons un peu hésité à l'approche du glacier, il fallait aussi souvent mettre les mains (limite escalade) et les bouquetins ajoutaient du stress en faisant décrocher quelques pierres. Enfin nous étions heureux d'atteindre ce 3000 dans les temps, nous permettant de poursuivre sereinement, jusqu'à se planter lamentablement sur la fin en se trompant de "combe", sans doute la fatigue... après 21km et 2400m en dénivelé positif.

En arrivant à Villard Notre Dame, le bain dans le torrent nous a permis une séance de cryothérapie gratuite, en remerciant Sigo et Noé de nous avoir offert une bière et nous éviter le dernier bout de chemin sans intérêt. Nous avons bénéficié d'une autre soirée dehors en tshirt jusqu'à la nuit, en sirotant un dernier génépi, le bonheur avec tout le monde réuni.

Le dernier jour, avec Sigo j'ai pu récupérer en montant à Prégentil avant que l'orage débarque. Nous sommes partis tard, pas vraiment pressés de retrouver la canicule en vallée, en regrettant un peu tout de même, car la rocade grenobloise était coupée par des travaux : l'album.

Trip particulier

D'habitude, nous partons en itinérance vers avril/mai depuis que Adèle est née. Cette année forcément il a fallu s'adapter en prenant déjà 3 semaines, décomposées en 2 à se laisser "bercer" par le vent et 1 chez mes parents à la fin.

On s'en est plutôt bien sortis, avec 18 jours de kite sur 22, pas assez de vagues mais des plans d'eau qui ont permis à la petite de goûter aux joies de la glisse, beaucoup de soleil avec de magnifiques couchers, peu d'amis croisés mais de la famille pour compenser.

 

En détails, les vacances ont démarré fort (arrivés vers 2-3h du matin) par 4 jours sur l'Île d'Oléron principalement au nord, variant entre la baie des Saumonards et la pointe des Huttes. Je retiendrai ma rando en foil jusqu'à Fort Boyard, qui n'était pas dure techniquement, il n'empêche dans un secteur connu où les courants ne sont pas à minimiser.

 

Après un plateau d'huîtres en dîner, nous avons continué 4 jours en Vendée, avec un gros coup de coeur pour le spot du Veillon, placé entre une lagune et l'océan, ainsi que l'Île de Noirmoutier. La crevette se rappellera de ses premiers bords en kite, à en redemander "encore papa, sauter et plus vite", et du camping avec piscine, le seul de notre séjour.

  

Nous avons poursuivi en Bretagne, à Keremma et Treompan notamment, en naviguant dans une eau translucide en shorty, quand certains portaient une cagoule. A la Torche, nous avons passé 24h avec la Banjoo family, l'occasion pour moi de tester la wing sans accrocher plus que ça. Enfin, nous sommes juste passés à Quiberon pour quelques crêpes.

 

Ensuite nous sommes redescendus à La Palmyre, juste une journée, le temps de se remémorer l'époque où vous étions à Angoulême, nous avions tellement mangé de moules (éclade) que nous avions fait la sieste après, sauf que cette fois nous avons enchaîné une session côté mer et un autre dans la baie de Grande Anse, le bonheur.

 

Juste avant d'arriver sur la presqu'île, nous avons fait un crochet à Lugos chez la Joly family pour l'anniversaire de notre copine Telma, que Adèle retrouve aussi Ethan. Avec mes 2 potes, nous avons eu l'occasion de partager 2 sessions foil au lac de Sanguinet, dont une en le traversant du sud au nord, et une matinée à Biscarosse qui m'a permis de les observer au taquet avec leurs nouveaux jouets (surf/sup foil).

 

Nous avons terminé la dernière semaine au Cap Ferret avec moins de zef et peu de houle non plus, un bel épisode canicule, au point de faire un pique-nique sur la plage jusqu'à la nuit en maillot ! Aussi nous avons passé du temps sur le bassin, en faisant moins de paddle comparé à l'année dernière, remplacé une fois par une partie de pétanque épique (garçons contre filles, un classique).

En conclusion des vacances cadencées, le contraire aura été surprenant.