Nous avons découvert cet artiste par l'oncle de Sigo (côté Surdon, il n'y en a qu'un), néerlandais, qui a expérimenté diverses méthodes de pavage en 2 ou 3 dimensions, ou représenté des espaces paradoxaux qui défient nos modes habituels de représentation. L'œuvre de Maurits Cornelis a séduit de nombreux mathématiciens auxquels il se défendait d'appartenir. Il aimait à dire à ses admirateurs : « Tout cela n'est rien comparé à ce que je vois dans ma tête ! ».
Quand 1 de ces 4 nous irons voir Lemo et Romain aux Pays-Bas, il faudra absolument faire un détour à son musée (La Haye).
jeudi 30 avril 2009
mardi 28 avril 2009
3 Evêchés
Y'hiiipaa !!! tel un aboutissement en soi, après 2 saisons de snowkite, Olivier n'aurait jamais imaginé clôturer cette rando samedi en surf, motivés par Gérald, Manu et Eric... le prochain défi sera d'y emmener Sigo, avant de s'attaquer à d'autres sommets.
Vendredi elle finissait une formation sur Grenoble, nous sommes donc allés directement au gîte de La Brêche qui nous avait été recommandé à Villar d'Arêne (5mn du Lautaret), plutôt qu'ouvrir Villard Reymond et chauffer un ballon d'eau entier pour 2 pauvres douches. Cette adresse nous a bien plu, à retenir pour la qualité générale, et la discussion sympa avec un allemand intéressé par notre sport. Le seul défaut est l'insonorisation, quand à côté les skieurs se lèvent à 5h alors que nous avions décidé de nous reposer jusqu'à 8h !
En 9m² l'ascension des 1000m de dénivelé s'effectue en 20 à 30mn, il n'a même pas le temps de réaliser qu'il est déjà en haut... quant aux "phoques à skis" ils avancent péniblement ;-)
Wareck photographe connu dans la profession prodigue quelques conseils, avant de s'élancer dans un couloir avalancheux qui fiche la trouille. En le regardant cela paraît si simple, et pourtant une erreur minime pourrait devenir catastrophique.
En bas des flacounettes ont envahi le terrain de jeu, même si Olivier souhaiterait remonter avec Sigo, présumer de ses forces n'est pas sage. Nous plions alors en début d'après-midi et rejoignons la vallée, où la température avoisine les 25°C, bientôt le vrai été.
Le lendemain matin, Sigo malgré le ciel gris se dirige au trapèze, malheureusement le plaisir ne dure qu'1h ;-( Ouf le reste du dimanche pluvieux est rattrapé par la présence de Alex et Noé, des ateliers rapiéçages en couture, de montages à l'ordinateur...
Vendredi elle finissait une formation sur Grenoble, nous sommes donc allés directement au gîte de La Brêche qui nous avait été recommandé à Villar d'Arêne (5mn du Lautaret), plutôt qu'ouvrir Villard Reymond et chauffer un ballon d'eau entier pour 2 pauvres douches. Cette adresse nous a bien plu, à retenir pour la qualité générale, et la discussion sympa avec un allemand intéressé par notre sport. Le seul défaut est l'insonorisation, quand à côté les skieurs se lèvent à 5h alors que nous avions décidé de nous reposer jusqu'à 8h !
A la vue des arbres qui bougent dehors, le vent est bien plus fort que prévu, pourvu que la session ne soit pas annulée ? Emboîtant le pas de locaux, avisés par de nouvelles connaissances Olivier préfère ne pas entraîner Sigo dans une galère et tester avant les conditions. Muni de la 6m², tendu, il parcoure en 5mn la crête de Chaillol puis dans la combe derrière ça manque de souffle.
Il décide alors de redescendre, toiler plus et garder dans le sac la petite aile en secours (car logiquement plus il montera, plus Eole sera méchant). Sigo peu rassurée, n'a pas trop envie de se faire mal, elle l'observe partir. En quelques secondes, il disparaît déjà dans le 1er goulet, un des passages très techniques où il faut s'appliquer à piloter l'aile au ras de la neige, sous peine de se faire soulever et arracher le string.
En 9m² l'ascension des 1000m de dénivelé s'effectue en 20 à 30mn, il n'a même pas le temps de réaliser qu'il est déjà en haut... quant aux "phoques à skis" ils avancent péniblement ;-)
Comparé au week-end dernier, le panorama est dégagé, l'ambiance de la haute montagne rend magique le moindre bord parcouru entre les replats, grisant le moindre saut entre les dômes. Sur certaines pentes il ne vaut mieux pas s'aventurer, car avec la chaleur des purges ont débuté.
Wareck photographe connu dans la profession prodigue quelques conseils, avant de s'élancer dans un couloir avalancheux qui fiche la trouille. En le regardant cela paraît si simple, et pourtant une erreur minime pourrait devenir catastrophique.
Olivier profite de ces instants pour prendre des photos, observer les nuages qui épousent les crêtes par vagues successives, et prévenir au téléphone de sa descente Sigo (qui a chaussé les skis).
En bas des flacounettes ont envahi le terrain de jeu, même si Olivier souhaiterait remonter avec Sigo, présumer de ses forces n'est pas sage. Nous plions alors en début d'après-midi et rejoignons la vallée, où la température avoisine les 25°C, bientôt le vrai été.
Après 3 arrêts courses, 1 embouteillage à cause de la foire de Beaucroissant, nous arrivons à 19h chez Catherine (partie chanter à la chorale avec Michel).
Le lendemain matin, Sigo malgré le ciel gris se dirige au trapèze, malheureusement le plaisir ne dure qu'1h ;-( Ouf le reste du dimanche pluvieux est rattrapé par la présence de Alex et Noé, des ateliers rapiéçages en couture, de montages à l'ordinateur...
dimanche 26 avril 2009
Test lombricomposteur
C'est Sigo qui s'est occupée de tout, car pour le compost Olivier était d'accord, mais les vers de terre sur le balcon pas vraiment. Ainsi pour la modique somme de 6 euros chez IKAKA, nous vous dirons si notre bricolage fonctionne aussi bien qu'un modèle entre 150 et 180 euros dans le commerce. Pour l'instant les vers ne montent pas trop par les trous à l'étage, où les déchets sont situés, à suivre ? faut avouer Olivier a roulé sur la boîte à vers avec sa voiture (involontairement), ceci expliquerait cela... depuis, il est allé en chercher des plus vivants.
Pendant ce temps à quelques centimètres, joie et bonheur, l'arbre offert par Sigo à son loulou pour son premier anniversaire ensemble a donné sa première olive. Un hiver à Angoulême il avait failli mourir, car nous l'avions rentré à l'intérieur. Dans notre jardin de Linars puis à Villeurbanne, il a repris des forces et a résisté à la brise glaciale lyonnaise, comme nous c'est un dur à cuire.
D'ailleurs si l'un de vous sait comment le tailler, cela nous arrangerait bien car nous n'osons pas trop ? entre la théorie et la pratique, il y a toujours un écart.
Pendant ce temps à quelques centimètres, joie et bonheur, l'arbre offert par Sigo à son loulou pour son premier anniversaire ensemble a donné sa première olive. Un hiver à Angoulême il avait failli mourir, car nous l'avions rentré à l'intérieur. Dans notre jardin de Linars puis à Villeurbanne, il a repris des forces et a résisté à la brise glaciale lyonnaise, comme nous c'est un dur à cuire.
D'ailleurs si l'un de vous sait comment le tailler, cela nous arrangerait bien car nous n'osons pas trop ? entre la théorie et la pratique, il y a toujours un écart.
jeudi 23 avril 2009
Ne pas rater !
Un film émouvant que tout le monde doit voir sans excuse, par responsabilité écologique : Nos enfants nous accuseront.
Cela raconte "la courageuse initiative d'une municipalité du Gard, Barjac, qui décide d'introduire le bio dans la cantine scolaire du village. Le réalisateur brosse un portrait sans concession sur la tragédie environnementale qui guette la jeune génération : l'empoisonnement de nos campagnes par la chimie agricole et les dégâts occasionnés sur la santé publique. Un seul mot d'ordre : ne pas seulement constater les ravages, mais trouver tout de suite les moyens d'agir, pour que, demain, nos enfants ne nous accusent pas."
Nous avons assisté à sa projection qui ne peut laisser indemne, suivie d'un débat jusqu'à minuit avec le réalisateur Jean-Paul JAUD. Il a ainsi décidé de réaliser ce documentaire, alors qu'il souffrait d'un cancer du colon. En se renseignant sur les causes d'un tel cancer, il a découvert que la cause première était la présence de résidus toxiques dans notre alimentation. Indigné, il s'est alors mis en quête d'une vérité... et il n'est pas prêt de s'arrêter à ce film !
A notre niveau nous n'avons rien appris de neuf, par contre il est évident que nous pouvons toujours faire mieux que ne plus s'approvisionner en grandes surfaces et consommer ainsi de la "crotte", par exemple : préparer nos repas pour chaque midi lorsque c'est possible, pour Olivier accompagner nos familles respectives à la sélection de produits ménagers respectueux de notre planète... car notre santé n'a pas de prix, elle n'est pas négociable.
Cela raconte "la courageuse initiative d'une municipalité du Gard, Barjac, qui décide d'introduire le bio dans la cantine scolaire du village. Le réalisateur brosse un portrait sans concession sur la tragédie environnementale qui guette la jeune génération : l'empoisonnement de nos campagnes par la chimie agricole et les dégâts occasionnés sur la santé publique. Un seul mot d'ordre : ne pas seulement constater les ravages, mais trouver tout de suite les moyens d'agir, pour que, demain, nos enfants ne nous accusent pas."
Nous avons assisté à sa projection qui ne peut laisser indemne, suivie d'un débat jusqu'à minuit avec le réalisateur Jean-Paul JAUD. Il a ainsi décidé de réaliser ce documentaire, alors qu'il souffrait d'un cancer du colon. En se renseignant sur les causes d'un tel cancer, il a découvert que la cause première était la présence de résidus toxiques dans notre alimentation. Indigné, il s'est alors mis en quête d'une vérité... et il n'est pas prêt de s'arrêter à ce film !
A notre niveau nous n'avons rien appris de neuf, par contre il est évident que nous pouvons toujours faire mieux que ne plus s'approvisionner en grandes surfaces et consommer ainsi de la "crotte", par exemple : préparer nos repas pour chaque midi lorsque c'est possible, pour Olivier accompagner nos familles respectives à la sélection de produits ménagers respectueux de notre planète... car notre santé n'a pas de prix, elle n'est pas négociable.
mercredi 22 avril 2009
Tire fesses naturel
Après un effort surhumain pour quitter St Avit sous le soleil, samedi soir nous sommes allés dormir à Villard Reymond, un autre havre de paix à 1700m d'altitude et 6°C en température d'accueil à l'intérieur.
Nous n'aurions pas pu faire mieux : Floriane, Suzon et Philippe étaient aussi présents, cela nous a fait plaisir de les revoir depuis le temps ! En plus, les histoires de l'oncle "Phil" sont toujours passionnantes...
Il nous manquait ce coin de l'Oisans au final, ce panorama à la fois majestueux et dangereux, qu'il vous donne des frissons.
Pendant que le chalet montait tranquillement à 23°C, nous avons été ainsi invités à un apéro de retrouvailles, à la fin duquel nous a été offert une salade originale aux pissenlits.
Dehors instant magique, même s'il fut de courte durée, les flocons ont dansé sous le halo des réverbères, alors que nous mangions notre délicieux murson de Bourg d'Oisans.
Couchers tard, car l'eau a mis facilement 5h à chauffer avant de pouvoir prendre une douche, au lever les nuages bas ne nous donnent pas envie de sortir du lit douillet. Finalement Guillaume et Cédric partis à 7h de Lyon nous boostent, en quelques minutes nous débarrassons le plancher (rentrons du bois avant), après un "au revoir" à nos voisins de la veille.
Lorsque nous arrivons au col du Lautaret, nos 2 potes bataillent déjà dans un vent toussoteux devant la "pyramide", ce qui n'empêche celui en skis plus agile parvient à grimper au-delà de l'ancien téléski.
Après avoir observé l'autre côté du spot, et surtout Chasta qui tracte sa fille accrochée à son harnais dans le dos, nous les décidons pour s'installer aux abords de la "ruine".
Sigo courbaturée, shootée par sa crève laisse les garçons s'équiper et bouquine dans la voiture. Comme par miracle le vent s'oriente alors sud-est, parfait pour se lancer à l'assaut du pic des 3 Evêchés, situé 1000m au-dessus. Très vite Guillaume abandonne, alors qu'il a un meilleur niveau sur eau par rapport à nous (il débute sur neige). C'est normal, il n'est pas encore habitué à l'aile au zénith dans la pente, dès que nous chutons en arrière les pieds sont plus hauts que la tête, ce qui demande une traction bien dosée pour se relever sans se faire éjecter.
Cédric laisse alors partir Olivier devant et le guide à la voix, ainsi il peut avancer à son rythme sans pression, le plus dur à gérer en surf étant les contre-pentes avec le vent à moitié dans le dos. Plus ils progressent, plus la couche de poudreuse s'épaissit, présageant une descente magnifique.
A un moment ils montent trop haut, ils doivent alors redescendre et contourner des barres. Déventée l'aile d'Olivier tombe derrière une corniche, une petite pause pour l'extraire et ils repartent sans démêlage.
Le pilotage de l'aile devient fin car le vent baisse ostensiblement ; Alex qui les rejoint les aide d'ailleurs à redécoller dans un goulet. En face, l'impressionnant Johann remonte vers le Pic Blanc en passant par une étroite et vertigineuse langue de neige, il frôle à 2 doigts du rocher et les rejoint en quelques secondes par un autre chemin dont l'aérologie nous échappe encore. Nous avons encore du boulot, avant d'obtenir une telle maîtrise.
L'ascension se poursuit alors à 4, sauf que le vent tourne à l'Est et les oblige à mettre leurs carres en opposition sur une crête plus ou moins large, où ils doivent garder une marge de sécurité suffisante car le vide est juste derrière.
A cause de la mauvaise visibilité, le relief n'est pas évident à distinguer, Olivier se fait ainsi piéger dans une combe qui le stoppe net. C'est rageant ils ont parcouru les 3/4, soient 750m de dénivelé mais il est plus sage d'arrêter, la fatigue est présente et ceux restés au col s'inquiètent peut-être.
L'endroit est immortalisé par un 360° et quelques photos tout sourire, puis ils entament la descente accompagnés des 2 autres. Le plaisir n'est pas exceptionnel, car il s'agit en fait d'une longue traversée, où les virages sont peu nombreux, il faut en faire le moins possible sous peine de remonter à pieds afin de passer chaque vallon.
En bas ils retrouvent Sigo et Guillaume qui discutent, tels des affamés ils se jettent sur les sandwichs pour reprendre des forces. Cédric a encore du tonus pour se percher à 10m de haut, alors que Olivier est littéralement rétamé, il préfère regarder, ou se remémorer les images fortes qui viennent d'être vécues.
A 2000m leur altitude de départ, le manteau blanc commence à être bien réduit, espérons qu'il en reste pour leur dernière session hivernale, le week-end prochain.
Sinon cette course, vue de l'intérieur un autre jour cela donne en 10mn :
ou encore, sous 2 angles filmés récemment :
Pour finir, le kite en montagne permet d'enchaîner plusieurs sommets dans la même journée :
Une véritable remontée non mécanique, gratuite, offrant un large pannel de libertés :
Nous n'aurions pas pu faire mieux : Floriane, Suzon et Philippe étaient aussi présents, cela nous a fait plaisir de les revoir depuis le temps ! En plus, les histoires de l'oncle "Phil" sont toujours passionnantes...
Il nous manquait ce coin de l'Oisans au final, ce panorama à la fois majestueux et dangereux, qu'il vous donne des frissons.
Pendant que le chalet montait tranquillement à 23°C, nous avons été ainsi invités à un apéro de retrouvailles, à la fin duquel nous a été offert une salade originale aux pissenlits.
Dehors instant magique, même s'il fut de courte durée, les flocons ont dansé sous le halo des réverbères, alors que nous mangions notre délicieux murson de Bourg d'Oisans.
Couchers tard, car l'eau a mis facilement 5h à chauffer avant de pouvoir prendre une douche, au lever les nuages bas ne nous donnent pas envie de sortir du lit douillet. Finalement Guillaume et Cédric partis à 7h de Lyon nous boostent, en quelques minutes nous débarrassons le plancher (rentrons du bois avant), après un "au revoir" à nos voisins de la veille.
Lorsque nous arrivons au col du Lautaret, nos 2 potes bataillent déjà dans un vent toussoteux devant la "pyramide", ce qui n'empêche celui en skis plus agile parvient à grimper au-delà de l'ancien téléski.
Après avoir observé l'autre côté du spot, et surtout Chasta qui tracte sa fille accrochée à son harnais dans le dos, nous les décidons pour s'installer aux abords de la "ruine".
Sigo courbaturée, shootée par sa crève laisse les garçons s'équiper et bouquine dans la voiture. Comme par miracle le vent s'oriente alors sud-est, parfait pour se lancer à l'assaut du pic des 3 Evêchés, situé 1000m au-dessus. Très vite Guillaume abandonne, alors qu'il a un meilleur niveau sur eau par rapport à nous (il débute sur neige). C'est normal, il n'est pas encore habitué à l'aile au zénith dans la pente, dès que nous chutons en arrière les pieds sont plus hauts que la tête, ce qui demande une traction bien dosée pour se relever sans se faire éjecter.
Cédric laisse alors partir Olivier devant et le guide à la voix, ainsi il peut avancer à son rythme sans pression, le plus dur à gérer en surf étant les contre-pentes avec le vent à moitié dans le dos. Plus ils progressent, plus la couche de poudreuse s'épaissit, présageant une descente magnifique.
A un moment ils montent trop haut, ils doivent alors redescendre et contourner des barres. Déventée l'aile d'Olivier tombe derrière une corniche, une petite pause pour l'extraire et ils repartent sans démêlage.
Le pilotage de l'aile devient fin car le vent baisse ostensiblement ; Alex qui les rejoint les aide d'ailleurs à redécoller dans un goulet. En face, l'impressionnant Johann remonte vers le Pic Blanc en passant par une étroite et vertigineuse langue de neige, il frôle à 2 doigts du rocher et les rejoint en quelques secondes par un autre chemin dont l'aérologie nous échappe encore. Nous avons encore du boulot, avant d'obtenir une telle maîtrise.
L'ascension se poursuit alors à 4, sauf que le vent tourne à l'Est et les oblige à mettre leurs carres en opposition sur une crête plus ou moins large, où ils doivent garder une marge de sécurité suffisante car le vide est juste derrière.
A cause de la mauvaise visibilité, le relief n'est pas évident à distinguer, Olivier se fait ainsi piéger dans une combe qui le stoppe net. C'est rageant ils ont parcouru les 3/4, soient 750m de dénivelé mais il est plus sage d'arrêter, la fatigue est présente et ceux restés au col s'inquiètent peut-être.
L'endroit est immortalisé par un 360° et quelques photos tout sourire, puis ils entament la descente accompagnés des 2 autres. Le plaisir n'est pas exceptionnel, car il s'agit en fait d'une longue traversée, où les virages sont peu nombreux, il faut en faire le moins possible sous peine de remonter à pieds afin de passer chaque vallon.
En bas ils retrouvent Sigo et Guillaume qui discutent, tels des affamés ils se jettent sur les sandwichs pour reprendre des forces. Cédric a encore du tonus pour se percher à 10m de haut, alors que Olivier est littéralement rétamé, il préfère regarder, ou se remémorer les images fortes qui viennent d'être vécues.
A 2000m leur altitude de départ, le manteau blanc commence à être bien réduit, espérons qu'il en reste pour leur dernière session hivernale, le week-end prochain.
Sinon cette course, vue de l'intérieur un autre jour cela donne en 10mn :
ou encore, sous 2 angles filmés récemment :
Pour finir, le kite en montagne permet d'enchaîner plusieurs sommets dans la même journée :
Une véritable remontée non mécanique, gratuite, offrant un large pannel de libertés :
mardi 21 avril 2009
Jardin printanier
lundi 20 avril 2009
De branche en branche
Vendredi en fin d'après-midi, les Siamangs étaient en grande forme. Chacun s'est dépassé pour faire non seulement plaisir aux spectateurs (jeunes d'une école de cirque en stage), mais aussi à Olivier qui testait de nouvelles prises de vues (accrochés par son baudrier d'escalade à un des 4 mâts, en fonction du contre-jour à éviter).
Pour voir toutes les photos de trapèze 2009, un dossier a été créé auquel vous pouvez accéder en cliquant sur ce lien et pour en savoir plus maintenant le mieux est de visiter le blog.
Pour voir toutes les photos de trapèze 2009, un dossier a été créé auquel vous pouvez accéder en cliquant sur ce lien et pour en savoir plus maintenant le mieux est de visiter le blog.
vendredi 17 avril 2009
Blogosphère
Sigo a repris du service, vous pourrez cliquer dans notre liste de blogs (bandeau à gauche de cet article, plus bas) sur les 2 qu'elle met à jour :
- PNNS, Continuons à ramener notre fraise !
- LES NOUVELLES AERIENNES DES SIAMANGS
Vous pourrez aussi noter bouh les "cancres" qui n'entretiennent pas trop le leur... alors que nous faisons partie de leurs fans inconditionnels, c'est dommage ;-(
- PNNS, Continuons à ramener notre fraise !
- LES NOUVELLES AERIENNES DES SIAMANGS
Vous pourrez aussi noter bouh les "cancres" qui n'entretiennent pas trop le leur... alors que nous faisons partie de leurs fans inconditionnels, c'est dommage ;-(
jeudi 16 avril 2009
Passionnément volcans
C'est l'aventure de 2 passionnés, qui sont partis au Chili et en Argentine 40 jours en août-septembre 2008, avec pour objectif aller profiter de l’hiver austral.. mais pas tout simplement. En effet, ils ont emporté avec eux des ailes de snowkite afin de remonter les faces enneigées des volcans. Une fois arrivés au sommet par la force naturelle du vent (ou un petit coup de peaux de phoque et crampons si nécessaire), ils ont eu tout le loisir de profiter de la descente…
Et justement, la descente, c’est la cerise sur le gâteau ! Sensations garanties en version freeride pour dévaler les pentes vierges sur les skis, ou sous une voile de speed riding. Caméra embarquée et autres prises de vues leur ont permis de ramener des images inédites, afin de partager leurs passions et communiquer sur le respect de l’environnement. Au fur et à mesure de leur avancée au coeur de la Cordilière des Andes, ils ont tenu un blog à jour.
Et justement, la descente, c’est la cerise sur le gâteau ! Sensations garanties en version freeride pour dévaler les pentes vierges sur les skis, ou sous une voile de speed riding. Caméra embarquée et autres prises de vues leur ont permis de ramener des images inédites, afin de partager leurs passions et communiquer sur le respect de l’environnement. Au fur et à mesure de leur avancée au coeur de la Cordilière des Andes, ils ont tenu un blog à jour.
mardi 14 avril 2009
Mauvaise pioche
Pour ce week-end de Pâques, nous avons retrouvé nos potes charentais Florence et Lionel dans le Massif Central (Sancy). Embarqués tous dans la même galère à cause du mauvais temps généralisé aux 3/4 du territoire, nous ne regrettons aucunement les sympathiques moments ensemble.
Samedi avant que nous arrivions, nos amis ont pu bénéficier d'une éclaircie fugace pour randonner 2-3h, une chance. Nous les avons retrouvé au café de la place (et non de la plage ;-), d'où nous sommes partis au bowling... les garçons, bien éduqués, ont laissé gagner les filles. Sous un crachin glacial et le visage fouetté par un vent d'enfer, nous sommes montés au buron du Capucin, pour essayer de voir l'enneigement des montagnes de Bozat et Chambourguet. Disons que cela nous a fait prendre l'air, et bénéficier du point de vue pas si ridicule.
De retour au refuge CAF, en attendant le dîner nous avons étudié la météo sur internet, histoire de se convaincre que le lendemain ce serait meilleur, faut y croire. Comme d'habitude, le repas était assez copieux (c'est qu'ça creuse la montagne !), même si un instant nous avons cru manquer de nourriture... nos voisins de table ont vite compris que nous étions les gros morfals de la soirée.
A signaler, le service manquait un peu de proximité, comparé à notre séjour dans le Dévoluy.
Dès le matin dimanche, nous avons rapidement décroché nos yeux du ciel (gris et menaçant), sinon nous serions restés enfermés. Tête baissée donc, après s'être motivé les uns les autres, nous avons entrepris la montée dans le Val de Courre, où Olivier a osé sortir la mini aile car le vent s'y engouffrait et accélérait. Au fur et à mesure de l'ascension vers la Tour Carrée, la pluie a redoublé, nous obligeant à écourter notre rando.
Trempés de la tête aux pieds, l'aile ressemblant à un torchon, nous avons fait notre pause déjeuner au chaud, puis avons découvert un nouveau jeu offert, Wanted.
Dans l'après-midi il pleuvait toujours des seaux, la ballade s'est faite alors en voiture bercés par un CD fantôme de The Streets ;-) et surtout pilotés par un Fangioyoyo. Nous avons reconnu à nouveau les lieux, au cas où demain le soleil resplendirait il est autorisé de rêver : Chastreix, Superbesse, Chambon des Neiges, et le Col de la Croix St Robert.
Le soir nous avons joué à Carcassonne, puis Times'Up, de bonnes rigolades pendant l'étape mimes.
Finalement lundi le brouillard ne nous a pas quitté, comme la veille Sigo nous a lâché la première (casse bonbons et censée à la fois), alors que nous remontions tels des bidasses le long des pistes. Dommage que la purée de poix soit aussi dense, car sur le plateau le vent aurait permis une session snowkite jusqu'au Puy Ferrand.
Après 4 cafés et 1 crêpe au sucre partagée, nous nous sommes séparés, tout malheureux, en espérant se revoir aux beaux jours ?
Samedi avant que nous arrivions, nos amis ont pu bénéficier d'une éclaircie fugace pour randonner 2-3h, une chance. Nous les avons retrouvé au café de la place (et non de la plage ;-), d'où nous sommes partis au bowling... les garçons, bien éduqués, ont laissé gagner les filles. Sous un crachin glacial et le visage fouetté par un vent d'enfer, nous sommes montés au buron du Capucin, pour essayer de voir l'enneigement des montagnes de Bozat et Chambourguet. Disons que cela nous a fait prendre l'air, et bénéficier du point de vue pas si ridicule.
De retour au refuge CAF, en attendant le dîner nous avons étudié la météo sur internet, histoire de se convaincre que le lendemain ce serait meilleur, faut y croire. Comme d'habitude, le repas était assez copieux (c'est qu'ça creuse la montagne !), même si un instant nous avons cru manquer de nourriture... nos voisins de table ont vite compris que nous étions les gros morfals de la soirée.
A signaler, le service manquait un peu de proximité, comparé à notre séjour dans le Dévoluy.
Dès le matin dimanche, nous avons rapidement décroché nos yeux du ciel (gris et menaçant), sinon nous serions restés enfermés. Tête baissée donc, après s'être motivé les uns les autres, nous avons entrepris la montée dans le Val de Courre, où Olivier a osé sortir la mini aile car le vent s'y engouffrait et accélérait. Au fur et à mesure de l'ascension vers la Tour Carrée, la pluie a redoublé, nous obligeant à écourter notre rando.
Trempés de la tête aux pieds, l'aile ressemblant à un torchon, nous avons fait notre pause déjeuner au chaud, puis avons découvert un nouveau jeu offert, Wanted.
Dans l'après-midi il pleuvait toujours des seaux, la ballade s'est faite alors en voiture bercés par un CD fantôme de The Streets ;-) et surtout pilotés par un Fangioyoyo. Nous avons reconnu à nouveau les lieux, au cas où demain le soleil resplendirait il est autorisé de rêver : Chastreix, Superbesse, Chambon des Neiges, et le Col de la Croix St Robert.
Le soir nous avons joué à Carcassonne, puis Times'Up, de bonnes rigolades pendant l'étape mimes.
Finalement lundi le brouillard ne nous a pas quitté, comme la veille Sigo nous a lâché la première (casse bonbons et censée à la fois), alors que nous remontions tels des bidasses le long des pistes. Dommage que la purée de poix soit aussi dense, car sur le plateau le vent aurait permis une session snowkite jusqu'au Puy Ferrand.
Après 4 cafés et 1 crêpe au sucre partagée, nous nous sommes séparés, tout malheureux, en espérant se revoir aux beaux jours ?
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