vendredi 21 mai 2010

Baccalau, bientôt...

... J-7 pour Sigo et J-1 pour Olivier (1800 bornes en solo, ça calme), relisez cet article pour rappel.
Le blog devrait reprendre vie à partir du 7/6, on vous racontera ! En attendant bon courage aux Tipoussins pour leur déménagement, et pour nous faudra mettre les bouchées doubles en recherche d'appart quand nous rentrerons, car nous avons décidé finalement de nous installer et acheter sur Villefranche.

mercredi 19 mai 2010

Retour à la flotte

Dès jeudi matin, Sigo est partie (c'est pas possible, elle bouffe du lion en ce moment) au trapèze avec Anne-Laure. Pendant ce temps Olivier récupérait de sa semaine (le pauvret, 3 jours de travail qui en heures représentaient 5 entre Montpellier et Paris), puis les a rejoint vers 17h pour biner un peu le jardin potager avec Catherine.
Vendredi après la pluie du matin, les filles ont balancé à nouveau. Il fallait vraiment avoir envie avec le temps qui menaçait, et qui a pourri toutes les photos.

Le samedi à 6h du matin il a tracé seul en Camargue, retrouver la tripotée de kaffeux auxquels il a ramené quelques viennoiseries. Hop à 10h il était sur l'eau, avec le soleil mais un air plutôt frisquet et surtout un vent puissant (rafales mesurées sur l'anémo > à 40 noeuds !) : jamais il n'avait eu la sensation de se percher aussi haut en 7m², et planer aussi longtemps. A ce jeu, Guillaume a d'ailleurs enregistré de jolies performances. Pendant ce temps, Sigo bossait ;-(

Ceux qui étaient venus avec leurs enfants ont décidé de rentrer sur Lyon, car le sable plage nord volait trop dans tous les sens (le pire était dans les yeux), il était impossible de manger dehors. A souligner Emilie et Hélène ont kité, mais les autres filles pétaient rapidement un boulon à patienter dans ces conditions. Aux alentours de 16h, le camp de résistants s'est alors déplacé plage sud.

Jusqu'à 19-20h, chacun a donné le maximum qu'il lui restait en énergie. La surface de la mer était déjà moins cassante pour les guiboles, les appuis meilleurs. Ca valait aussi le coup de rester pour les crêpes de Hélène, le punch de JC... et le désensablage de ses potes, la soirée en petit comité.
Le plantage de tente a été sport, protégés par 2 camions et 3 voitures, plus des murs de sable entre chaque pneu ; ce qui n'a pas empêché de passer une nuit fraîche et peu sereine.

Dimanche au lever Eole était toujours énervé, ils ont attendu midi pour voir si l'accalmie annoncée se concrétiserait ? Finalement ils ont préféré abandonner, et d'ailleurs il fallait se dépêcher, car la flotte avait déjà recouvert une grande partie de la plage. Il n'était pas évident de s'orienter, trouver le passage sans risque de se tanker.
Bien sûr ils ont eu droit aux bouchons, 5h de route au lieu de 3h30.

Sigo de son côté avait l'assemblée générale des Siamangs le matin (elle a laissé sa place de trésorière, comme à l'Amap sa place de présidente), puis s'est rassasiée en trapèze. Pour elle, la "saison kite d'été" démarrera au Portugal.
En images et en résumé, cela donne : la vidéo de Seb, les photos de Simon, Rodrigo et Seb (dans l'article), Laure puis Olivier avec son nouveau joujou.

lundi 17 mai 2010

Il a craqué

Depuis bien 1 an qu'il tergiversait, après moult conseils pris à droite à gauche (merci à tous), Olivier s'est offert un reflex : le K7 qui devrait aussi convenir à Sigo (niveau prise en main). Ainsi il a bénéficié d'une promo avec en kit 2 objectifs (18-55 et 55-300), qui l'un comme l'autre devraient bien convenir pour au début les photos de trapèze ou kite. Maintenant il ne reste plus qu'à... se plonger dans les menus, et tester les multiples réglages de ce bijou !

mercredi 12 mai 2010

lundi 10 mai 2010

Encore la neige

Rhôa c'est moche, il est retombé quelques centimètres cette semaine, Olivier a été obligé d'y retourner. Pendant ce temps, Sigo a été studieuse, s'est reposée, est allée au marché, a pique-niqué avec les voisins au parc de la Tête d'Or, puis s'est changée les idées au trapèze.
Encore une fois, il a fallu slalomer entre les nuages, mais au final cela valait le coup.

Samedi il est parti aux Supeyres avec Thibault et Cyril, à bord du "Icebreaker", jamais il n'avait pris autant de raccourcis pour atteindre le spot par la route !
Grosse surprise en arrivant, il y avait une couche pas si ridicule. Elle était juste assez dure pour ne pas faire des tranchées entre les jonquilles, avec un vent léger.

Partis sans miam miam ni gloup gloup, ils sont ridé de 10 à 16h, avant que le déluge tombe vers 17h et leur offre de splendides arcs en ciel au retour. C'était une première à cette époque, ils ont pu atteindre les antennes (avec un peu de marche entre 2-3 dômes), parcourir 40 km. Bien sûr une flacounette trouvée à la fin, a permis un petit délire -> le 1er alboum photos.

Dimanche après avoir hésité pour un aller/retour à Fos, il est reparti avec Cyril et encore une grosse bande d'azimuthés au col de la Croix de Fer, qui avait ré-ouvert vendredi.
Cette fois il y avait plus de pente (Alpes), pas énormément plus de neige. Surtout ils ont eu droit à un sacré panorama, après avoir passé 2 lacs sur la route, croisé quelques marmottes.

La session a commencé vers 11h, entre 2 rayons de soleil, puis à 13h elle a vite tourné au vinaigre, avec le débarquement à grands renforts de flocons. Les plus motivés ont fini trempés de la tête au pied, toujours avec la banane. Enfin ils ont bien rigolé (même si ce n'était pas la sortie du siècle), notamment pour retirer un des vans qui patinait dans la boue -> le 2ème alboum photos.

NB. Les photos publiées dans l'article sont de Rafkite, Francis, Daa et Cyril.

vendredi 7 mai 2010

L'ultime compétition snowkite

Il s'agit de VAKE 2010, baptisée “la plus longue et difficile course de snowkite au monde”. 15 équipes formées par 2 kiters chacune ont participé, dont 1 français qui raconte cette aventure extraordinaire au travers de son blog. Son co-équipier suédois vient de sortir une courte vidéo, disponible aussi en version longue :



Près de 200km ont ainsi été parcourus sur le plateau de Varanger (Norvège), en autonomie complète pendant 3 jours (1 bloqué par la tempête), avec le matériel dans des luges pour kiter, dormir et manger sur la neige. Il fallait valider des points GPS sur le parcours, avant d’atteindre la ligne d’arrivée en bord de mer.

mardi 4 mai 2010

Oublions la météo

C'est ce que nous avons fait avec les parents d'Olivier, qui sont venus ce week-end. Malgré les prévisions nous avons suivi notre programme dès samedi à la suite du marché de Cusset, car vendredi nous sommes encore rentrés tard (entre 20 et 21h... boulot de fou !).
Avant et après, ils ont profité de leurs amis lyonnais ; pendant, ils ont apprécié leur album photo (sur Cap Ferret) offert.

Nous sommes arrivés pour l'heure du déjeuner le 1er jour à Villard Reymond : la montée vertigineuse par la route les a impressionné, avec en plus les multiples tons verts de la végétation mise en valeur par un miraculeux rayon de soleil (ils se seraient crus presque à la Réunion ;-). Le temps de lancer le poêle (il devait faire entre 10 et 15 °C), manger nos calamars, nous sommes partis en randonnée au col de Solud puis Prégentil vers 15h. Quelques gouttes de pluie sont tombées, mais heureusement pas de déluge annoncé.

Hélène et Yves étaient tellement motivés que nous sommes allés jusqu'au sommet, en réussissant à trouver quelques mètres de terre au bord d'une couche de neige encore épaisse (qui retombe cette semaine !!!). Nous avons fini par un petit tour dans le village, puis une boisson chaude au gîte de l'eau blanche où en cadeau de bienvenue nous avons pu goûter aux florentins.

Après le plein de génépis chez Chantal, nous sommes rentrés au chaud, où même si les 25 °C ont été atteints au moment de se coucher, personne n'a eu le courage de prendre une douche glacée (car problème de tuyauterie). Comme d'habitude, nous leur avons montré nos dernières photos, surtout des paysages d'hiver remplis d'ailes colorées. Tout le monde s'est bien reposé jusqu'à 9-10h, notamment Hélène qui a dormi d'une traite, ce qui est assez rare.

Au lever nous étions entourés par le brouillard, Sigo a eu la bonne idée de repartir en direction de La Mure. Il a fallu appeler Marie-Laure au moins 2 fois pour se repérer à Nantes en Rattier, afin de repérer une maison de famille, qui n'avait pas été revue depuis 20 ans. Des voisins super accueillants ont contacté un ancien du village, et l'un d'entre eux nous a même accompagné pour localiser La Chaumière.

Cette recherche nous a ouvert l'appétit, dans une crêperie en attendant que la pluie cesse un peu. Après les desserts gourmands, nous avons pu ainsi digérer le long du lac de Monteynard, et emprunter la passerelle du Drac, une superbe construction que nous étions curieux de voir (longueur 220m - largeur 1.20m - hauteur de 45 à 85m - poids structure 60t - profondeur ancrages 14m). Yves a bien cavalé, toujours à fond devant malgré sa crise d'asthme qui se déclenchait dès que la pente s'inclinait trop.

En fin d'après-midi le retour à Lyon s'est fait sans encombre par des petites départementales jusqu'à Grenoble, à partir de quand Sigo a fait sa sieste. Olivier lui avait bien quelques "convulsions" par manque de kite, mais rien de dramatique car à la mer non plus le vent n'a pas été au rendez-vous...
Nous les remercions d'être venus, cela nous a sorti, et Catherine pour avoir préparé le douillet chalet.