jeudi 12 février 2009

Soif d'été...

... pour mieux apprécier l'hiver au retour, car la grisaille ras le bol, il devient vital de faire un plein complet de chaleur.

Demain nous partons 2 semaines en Afrique de l'ouest (la destination ? ben faut suivre le blog ;-), pour notre 1er trip itinérant ayant pour fil conducteur le kitesurf. Sur le papier, nous avons prévu de longer la côte avec 3 étapes principales à Dakar (centre), Saint-Louis (nord) et le Siné Saloum (sud), possibilités de naviguer sur mer, fleuves ou en mixant au milieu des lagunes.
Ensuite tout dépendra de la facilité à se déplacer en privilégiant les transports collectifs, des conditions de vent, de notre attirance ou répulsion pour un lieu, un hébergement, une ambiance particulière, des aléas du voyage sans réservation, qui le rendent au combien passionnant et inoubliable.

Nous essayerons d'envoyer des news, mais sans assurance, alors RDV début mars pour le récit en images, et mangez pas tous les flocons !

dimanche 8 février 2009

Compétition annulée

Rien que samedi nous savions que la météo n'était franchement pas sexy, nous en avons donc profité pour nous reposer à St Avit l'après-midi, Sigo en se plongeant dans une BD en 3 tomes et Olivier dans les guides du Sénégal (car départ fin de semaine prochaine, ça approche !).
Le soir nous étions invités tous chez Violette (sa maman), ce qui nous a permis de la voir pour un 3ème épisode, depuis son arrivée chez nous vendredi dans la nuit. Elle était descendue de Paris à cause d'un enterrement... assorti à notre manque d'entrain du week-end.

Dimanche à l'ouverture tardive des volets nous avons constaté les collines soupoudrées de blanc, sous un ciel et avec un vent repoussants. Les kaffeux qui rendaient leurs dossards à Fond d'Urle nous ont confirmé le peu d'intérêt à monter, nous avons ainsi repris en gros nos occupations passives de la veille.

jeudi 5 février 2009

Une boucherie au Béal

Dans tous les sens du terme, de la neige et peau charcutées...

Sur son chemin de retour, après avoir audité l'agence de Clermont, Olivier a passé son après-midi au col où ses potes aux emplois du temps encore plus élastiques se gavaient depuis 11h-midi.
La fraîche ou plutôt meringue tombée la veille était presque trop épaisse (30 cm) et trop compacte avec une légère croûte en surface, par conséquent les enfournements ont été nombreux (blanc de la tête aux pieds). En contre partie, les vols n'ont jamais atteint de telles hauteurs, chacun s'est vraiment lâché, une orgie !














Vers 16h les nuages sont arrivés timidement, ce qui a rendu le vent instable et de plus en plus rafaleux. Ainsi Olivier a payé, n'ayant pas pris une marge de sécurité suffisante avec des barbelés, une rafale l'a projeté dessus. Heureusement plus de peur que de mal, une chance que la sécurité de l'aile se soit actionnée automatiquement, sinon le spi se faisait lacérer sur la prochaine clôture. Résultat un pantalon déchiqueté (tant mieux il a enfin son excuse pour en changer), une belle balafre au mollet qui tire un peu et un nouveau passage ouvert d'une largeur de 10 m entre 2 champs ;-)
Comme l'année dernière à mi-saison, cet incident va de cette façon refroidir les ardeurs d'Olivier, et rappeler que ce loisir est dangereux sans un minimum de précautions.










Afin de ne pas rester sur une mauvaise impression, il est reparti à l'assaut en toilant 3 m² de moins, rejoint par Peyo qui voulait fermer avec lui les "pistes".
Jusqu'à la nuit (18h30 maintenant), ils ont essayé de dresser le capricieux Eole mais c'était peine perdue, la dégradation attendue commençait déjà à recouvrir leurs traces pour les prochains chanceux qui pourront se libérer en semaine.

Jeck vient de finir son montage, un peu long et saccadé, mais cela montre l'étendue du spot et des faces joyeuses à la fin :

lundi 2 février 2009

Sommet de l'Etna

Il vient d'être atteint en kite, dans un vent limite apocalyptique qui descendait du volcan, obligeant à remonter en contre pente, et sur une neige qui ressemblait souvent à des lames glacées, ou du béton armé, entre les blocs de lave coupants...
Heureusement le paysage était unique, les couleurs incroyables, l'espace immense, ci-joint le film terminé :

Anniversaire Mamylène MURAT

Ce week-end nous avions 3 plans de prévus, le choix s'est donc fait en fonction des priorités : la famille de Sigo, qui nous réclamait facilement depuis Noël.
Etant donné que les environs de St Etienne, où avait lieu l'anniversaire, serait sur notre chemin du retour, malgré une météo moyenne nous avons alors tenté le col des Supeyres samedi. Pendant 3 bonnes heures, nous avons trouvé de quoi glisser, dans un vent un peu irrégulier, sur une couche de poudre un peu spongieuse, ainsi le spot a été colorié sur 40 km.

Sigo a commencé en skis, puis a repris confiance avec son nouveau snow... alors qu'elle bougonnait, en fin d'après-midi elle en était déjà à faire des courbes en switch (pied normalement devant placé derrière), l'aile dans le dos, décontractée, une main lâchée. Pendant ce temps, Olivier avec Guillaume et Peyo se jetait dans la pente pour planer, profitant du doux matelas lors des chutes à l'envers.

Avant de reprendre la route, nous avons rendu visite à Antoine, notre producteur de fromages de vaches attitré. Il était content, nous avions une commande globale (pour nos Amap'aux potes et nous) d'une 12aine de tommes et fourmes, cela rattrapait son marché calamiteux du matin où avec son frère ils en avaient vendu 4.

Le soir chez Véronique, la fête s'est prolongée jusqu'à 2-3h du matin, légèrement retardée par Jean-Luc qui venait de l'Ardèche et avait des cols enneigés à passer. Hélène pour ses 82 ans a eu en cadeau une orchidée, et surtout un voyage offert aux Etats-Unis pour aller voir son fils Didier, en espérant qu'elle voudra bien prendre l'avion ?
A retenir, Christian avait particulièrement la pêche, ce qui a occasionné des jeux de mots entre frères de haute voltige.

Au dîner nous étions 17, comme d'habitude chacun avait amené une partie du repas, plein de trucs bio délicieux, que nous avons terminé à 11 le dimanche midi. Entre 2, naturellement il était impossible d'échapper aux parties de tarot, scrabble, et le toc à la fin.
Nous nous sommes détendus, sans aucun regret puisque dehors le ciel n'était vraiment pas attirant, et les champs ne paraissaient pas assez dégagés pour nos ailes en mouvement.