mercredi 30 janvier 2008

100ème article du blog

Eh oui déjà, le comité de rédaction ne chaume pas... nous avons choisi de vous parler cinéma à cette occasion, avouer honteusement que nous ne sommes allés voir que 2 films depuis notre arrivée dans le six neuf, yo ! Tout simplement nous vous les recommandons, même si les sujets abordés ne sont pas d'une grande gaieté, vous pouvez être tentés en lisant les synopsis suivants.

Persepolis, Prix du jury de Cannes.
"Téhéran 1978 : Marjane, huit ans, songe à l'avenir et se rêve en prophète sauvant le monde. Choyée par des parents modernes et cultivés, particulièrement liée à sa grand-mère, elle suit avec exaltation les évènements qui vont mener à la révolution et provoquer la chute du régime du Chah.
Avec l'instauration de la République islamique débute le temps des "commissaires de la révolution" qui contrôlent tenues et comportements. Marjane qui doit porter le voile, se rêve désormais en révolutionnaire.
Bientôt, la guerre contre l'Irak entraîne bombardements, privations, et disparitions de proches. La répression intérieure devient chaque jour plus sévère.
Dans un contexte de plus en plus pénible, sa langue bien pendue et ses positions rebelles deviennent problématiques. Ses parents décident alors de l'envoyer en Autriche pour la protéger.
A Vienne, Marjane vit à quatorze ans sa deuxième révolution : l'adolescence, la liberté, les vertiges de l'amour mais aussi l'exil, la solitude et la différence."

4 mois 3 semaines 2 jours, Palme d'or du festival de Cannes.
"1987, Roumanie, quelques années avant la chute du communisme. Ottila et Gabita partagent une chambre dans la cité universitaire d'une petite ville. Gabita est enceinte et l'avortement est un crime. Les deux jeunes femmes font donc appel à un certain M. Bébé pour résoudre le problème. Mais elles n'étaient pas préparées à une telle épreuve."

mardi 29 janvier 2008

Lans à la place d'Autrans


Au début nous voulions profiter du vendredi après-midi pour commencer notre week-end à la neige (conditions kite favorables), sauf que samedi le vent était annoncé à la baisse et la nouvelle aile n'était pas arrivée (grrr satané Colissimo et livreur malhonnête). Pris dans notre lancée d'une flemmingite aiguë, nous avons préféré passer la soirée devant un DVD, le samedi aller en pèlerinage Décathlon + Lafuma/Millet, puis finir par un dîner chez Catherine avec d'autres convives pas vus depuis 1 mois et plus. Entre plusieurs desserts, en quelque sorte l'anniversaire improvisé de Sigo, Olivier a quand même trouvé le moyen de manier son aiguille de couture pour réparer du matos.

Dimanche matin de St Avit nous partons à Autrans, car Fond d'Urle en mauvaise posture (voir crêtes râpées sur la photo du dessus) ; quand on arrive le vent est inexistant et l'enneigement assez médiocre aussi, sans parler du soleil voilé tout va bien. Après quelques coups de pied aux fesses à chacun nous cassons la croûte, puis après avoir entendu la défaite du tennisman français nous entamons tranquillou une demi-journée sur les pistes de Lans, où nous trouvons des bleus bien meilleures que les rouges. N'empêche la météo prévoit des flocons en milieu de semaine, il serait temps que ça tombe dans le Vercors !
Le retour est mortel : une file de voitures continue jusqu'à Grenoble, à nouveau un bouchon au péage avant Lyon, finalement nous rentrons le moral amoché, espérant un autre week plus réussi.

lundi 21 janvier 2008

1ère sortie KAF


Pour son bizutage dans l'association spécialisée kite à Lyon, la Kenelle Air Force, Olivier les a accompagné seul au Lautaret. RDV au parking Ikea à 7h45, ils sont 8 motivés à prendre le départ, même si l'anticyclone menace de rester bien installé. 2h30 plus tard, après avoir retrouvé 4 autres furieux à Bourg d'Oisans, ils arrivent avant les locaux sur le spot. Le vent est timide, le soleil chauffe dur... sans attendre la troupe se met en mouvement, ride jusqu'à la limite de la faim et la soif avant de faire une pause. Chacun selon son niveau s'amuse, certains essaient d'imiter Chastagnol (qui leur fait d'ailleurs un festival avec un italien) en vols de pentes et kiteloops, d'autres s'écartent de la meutes des fous bondissants.

Olivier s'entraîne à la technique de remontée des pentes, le profil bas, car il a croisé ses lignes avec le champion de la discipline et maître des lieux. En parlant de lui, Chasta au retour de déjeuner revient de l'autre côté de la route sous les lignes électriques (un de la bande a tenté de le suivre, il a eu la peur de sa vie car l'aile a touché), nous fait croire qu'il va sauter les voitures, slide à la place sur le mur de neige tout prés, puis se décide à traverser les 3 voies de la nationale à cloche pied (avec son snow accroché à un pied), l'aile qui le suit en l'air, puis repasse l'autre mur de neige (1,50m) tranquillement, maîtrise + fluidité à l'état pur = respect !
Vers 16h le vent baisse, ils espèrent jusqu'à 17-17h30, traînent à se changer, mettent 4h à rentrer pris dans les bouchons... un succulent repas préparé par Sigo attend Olivier, la cerise sur le gâteau afin de redémarrer le lundi en pleine forme la tête bien ventilée.

dimanche 20 janvier 2008

Visite paternelle


Dès le matin 9h nous étions sur le pont, ménage pour Olivier, cuisine pour Sigo (le spectacle de la veille est encore frais dans nos esprits). Pour la 1ère fois papa Murat accompagné de Joëlle et Lucile est venu chez nous, fêter l'anniversaire de sa fille d'une part, profiter des soldes en ville d'autre part... peu d'achats, mais une ballade qui permit par exemple à Gilles de repasser devant son ancien lycée, séquence nostalgie.
En repartant, ils nous ont laissé du vrai pain et de la vraie tarte aux noix (faits par eux). On s'est dit avec du recul, se rencontrer hors des lieux habituels permet d'échanger, se connaître différemment.

samedi 19 janvier 2008

Café théâtre "Complexe du rire"


A l'occasion de l'anniversaire de Sigo, nous sommes allés voir le spectacle "Tête à tête" des ZygoTomatics... rien de tel pour se décontracter en fin de semaine, tout en grignotant des tapas.

"Disputes ménagères, conseils à de jeunes mariés, reproches sexuels, visite à la maternité, ruptures et déclarations d'amour, le couple est décrit sans jamais sombrer dans la vulgarité facile et les clichés souvent liés au sujet. L'analyse est légère, enjouée, les jeux de mots fusent et les deux acteurs se moquent de tout dans la plus grande bonne humeur" disait Lyon capitale.
"Même légèreté de ton donc (que Palmade et Laroque), qui, par son tact et sa claire observation des faits, saisit avec justesse ces médiocrités journalières que nous dédoublons quand nous vivons à deux. L'allure est alerte, l'interprétation charmante et enjouée et les mimiques réussies" disait Le Progrès.

vendredi 18 janvier 2008

Eveil lumière


Sans faire de pub, Sigo parmi ses cadeaux a reçu un réveil simulateur d'aube qui permet de se lever en douceur, grâce justement à la diffusion d'une lumière qui s'intensifie durant 30 mn, se termine à la fin par des gazouillis d'oiseaux. Pour l'instant on a un peu de mal à s'habituer, cela change de la sonnerie ou radio, enfin paraît-il que pour l'organisme c'est divin !

mercredi 16 janvier 2008

Quenelles lyonnaises


Hier nous a pris l'envie de dévorer des quenelles, depuis que nous sommes à Lyon quand même... 40 mn au four, nappées de la sauce nantua de la maison Malartre allongée avec du lait , elles ont littéralement doublé de volume, notre boucher n'a pas menti elles sont devenues explosives (notre ventre aussi).
Accompagnées d'une salade verte, nous n'en avons fait qu'une bouchée, pas le temps de prendre une photo (remplacée par une sur le net !).

lundi 14 janvier 2008

L'or blanc de retour


Après une nuit un peu douloureuse pour Olivier (gastro latente depuis 10 jours, ou comment perdre 3 kg en 1 leçon), samedi nous sommes restés à Lyon pour faire des courses "citadines" en retard. Nous avons bien fait aussi, après vérification des webcams les chutes de neige ont continué sur les sommets, rendant la visibilité restreinte et le plaisir gâché. En contrepartie, nous avons pu nous occuper en priorité du cadeau de Sigo (pas très originaux cette année, chacun a choisi précisément ce qu'il souhaitait), prendre notre bain de foule à cause des soldes, et se prendre la tête à trouver des stations libres pour déposer nos vélo'v.

Le 13/1 jour de l'anniversaire du Roméo, levés tôt, après étude du meilleur spot potentiel nous décidons Fond d'Urle. La route dans les gorges est magnifique, toute la végétation est recouverte de neige fraîche (40 à 50 cm par endroits), avec un ciel bleu azur en toile de fond. Nous sommes parmi les premiers arrivés, montons à pieds en face des falaises. Sigo fait une prem-tentative, mais le vent est tempétueux, il n'est pas évident de rester en plus sur le carré où la neige n'est pas soufflée par les bourrasques de la veille. Bizarrement en contrebas, pourtant protégé un gars nous dit que la "soufflerie" s'accélère (quid de l'aérologie en montagne ?).
Le temps de manger un sandwich et faire le point, nous descendons en plaine à Vassieux, l'école de kite impose déjà gentiment ses règles (vous irez là, et nous ici en clair). Re-tentative pour Sigo, la plus calamiteuse de toutes, comme si le vent était très irrégulier, et comme si l'adaptation par rapport à l'eau n'était pas si facile. Olivier navigue à son tour quand trop d'ailes commencent à se lever pour elle, il s'arrête lorsqu'il devient nécessaire de se ravitailler ; nous observons certains glisser avec leurs ailes de speed riding.

Sigo à force d'argumenter fait sa der-tentative (voir photo), c'est mieux sauf qu'elle a toujours du mal à revenir au point de départ, il faut avouer que cranter (remonter le vent sans perdre de vitesse : appuyer sur la carre avec ses talons, piloter l'aile selon les variations du vent, se servir de ses cuisses en amortisseurs...) est une étape longue de l'apprentissage.
En conclusion nous aurons bien profité du soleil, mais la session n'a pas été géniale côté vent et neige, plombée par un Olivier qui s'est entêté à continuer (trop optimiste ?) et un embouteillage de folie à Villard de Lans (+ 1h sur le trajet).

samedi 12 janvier 2008

Fin du voyage d'Elen

L'ex-collègue/copine de Sigo (en Charente) rentre en France, parmi nos liens on vous invite à consulter son blog qui vaut le détour... 1 an ailleurs, plonger dans un autre "monde", Olivier en rêve.


"11 janvier 2007 - 11 janvier 2008... 12 mois... 365 jours... pile poil un an que j´ai décollé de France... j´ai l´impression d´avoir revé... mais non... c´est "pour de vrai"... ça c´est réellement passé et le voyage est en train de prendre fin (enfin celui là en tout cas...)...

Que reste -t-il ?... une expérience unique, incroyable, inoubliable... mélange de moments intenses: sourires, rires et fous rires... mais aussi incompréhensions, frustration, solitude...

En venant ici, je n´avais aucune prétention de ce que j´attendais ou de ce que je pouvais offrir... j´ai juste fait le pari de réussir à vivre au Honduras (d´ailleurs pourquoi ce pays???... je sais toujours pas très bien... question de hasard...)...
Je ne crois pas qu´on puisse réellement s´assimiler à une culture quand elle est très différente de celle oú on a grandi... tout au plus on fait des concessions et on tente tant bien que mal de s´adapter... et pour ça je crois que j´ai bien intégré le rythme hondurien (le retour va etre dur!!! hihihi)...
Cette année c´était donc une démarche personnelle, de volontariat... mais peut etre un peu égoiste car bien sur qu´on "prend" plus qu´on ne "donne"... mais je n´ai jamais eu la prétention de venir sauver le monde.. tout au plus connaitre une autre réalité à l´heure de la "mondialisation"...

Que reste -t-il?... des images... des couleurs... des odeurs... des saveurs... des bruits... des sensations... des rencontres, beaucoup... des personnalités différentes... des relations simples... bref, plein de moments magiques qui marquent une vie... difficile de résumer une année aussi riche... mais au final ce que j´ai rencontré... c´est moi, tout simplement....

Colorin, colorado, este cuento se ha terminado...."

mercredi 9 janvier 2008

En refuge à Fond d'Urle


Sincèrement avant même de partir nous étions encore fatigués des fêtes, et les prévisions annoncées ne nous enchantaient guère. Cependant, 3 atouts majeurs firent pencher la balance : retrouver nos potes Emilie et Alex (qui repartent à Pittsburgh jusqu'en juillet), s'initier à la spéléologie avec Romain (pas pour Sigo) et espérer un miracle météo (sinon on ne bouge jamais).

Samedi nous traînons à nous préparer, nous arrivons vers 11h, bloqués 5 mn interminables par une course de traîneaux pendant qu'au loin les ailes tournicotent. La visibilité est pourrie, les bourrasques sont vives, Olivier retrouve un gars croisé au Connest le 21/12, plusieurs se tâtent car en 10m2 (leur surface la plus petite, qui correspond à la plage d'utilisation haute) il vaudra mieux éviter les erreurs de pilotage.
Romain décide une petite rando à skis pendant que Sigo préfère lire dans la voiture, et Olivier finalement démarre au bas de la pente. Pas besoin de faire des loopings avec l'aile pour générer de la puissance, en un rien de temps il passe la bute et rejoint une tripotée de pratiquants. 1h après il préfère rentrer, satisfait d'avoir réussi à naviguer au milieu des rochers et trous sans avoir emmêlé ses lignes avec un autre, impatient de revenir sous le soleil.

Après un déjeuner tardif au refuge, le tour du dortoir, la connaissance de Nico un snowkiter bourru, nous décidons d'initier Romain et Chriss au kite sans skis en contrebas à Vassieux. Durant 2h sous un crachin pénétrant ils s'habituent peu à peu au maniement de l'aile, pas évident car le vent de sud est irrégulier, Olivier les tient par sécurité à la poignée du harnais et remet la main sur la barre si besoin. Sigo entre 2 tente une sortie, on stoppe vite car la neige se raréfie et sa planche se raye, pas de chance elle n'a pas encore bénéficié de conditions top. Les garçons voudraient que l'aile réagisse plus vite, mais à l'opposé redoublent de prudence dès qu'elle les tracte fortement... pourtant trempée et boueuse.
A la nuit nous rentrons déguster notre bière accompagnée de sauciflard, faire une partie de Uno ;un groupe de parisiens met déjà l'ambiance quand nos 5 amis supplémentaires débarquent en renfort, avec des victuailles qui restent du 31. Les bouteilles de vins s'enchaînent jusqu'à celle de vodka (française !), épongées par la fondue, le mont d'or et ses pommes de terre à tremper, la salade quand même... les plaisanteries d'un groupe à l'autre fusent, à trop chercher Olivier en prend pour son grade avec la formule "calvitie précoce = sélection féroce", une bonne partie de rigolade s'improvise.

De minuit à 3h nous jouons à "Petits meurtres et faits divers", très intéressant, qui requiert à la fois des aptitudes à endosser un rôle sans perdre de vue la tactique (il plairait à Liz & Vince). Dehors c'est la tempête, une neige humide tombe, ça fait du bien de respirer l'air frais avant de s'emmitoufler dans son sac de couchage.
Réveil aux alentours de 9-10h, mal de crâne en fond (normal), les uns vont s'amuser tels des enfants (luge, "bonnefemme" de neige, partie de Cranium), les autres se prennent pour des héros. En effet, les spéléos en herbe finissent par abandonner l'idée de la 1ère grotte quand les obstacles de la nature les font revenir à la raison.
Ils se rattrapent par défaut sur la 2ème grotte, plus accessible, celle qui permettra à Romain et Arnaud de se salir en 2 mn, tandis que Chriss grimpouille en "grosses" et Olivier s'occupe du reportage photos. Fin de la récré à 14h, le vent est toujours inexistant, nous grignotons, rechargeons les voitures, petit détour afin d'entrevoir des bisons soldé par un échec, nous sommes heureux de retrouver nos pénates et nous coucher comme les poules.

mardi 8 janvier 2008

Biennale de Lyon

Faut pas croire des fois on se cultive, ou on s'entraîne disons entre 2 loisirs extérieurs, et pour corser le tout on s'est intéressé dernièrement à l'art contemporain.
En Charente, on avait pris beaucoup de plaisir à découvrir la danse contemporaine... malheureusement, le parallèle se limitera au mot "contemporain" en commun, car à contrario nous avons moins apprécié, ou alors nous sommes peut-être plus hermétiques à un certain sens d'expression qui nous échappe. Ci-dessous quelques photos officielles de 3 expos sur 4 (qui nous suffisaient), elles vous donneront une légère idée :

Un dernier avis qui peut servir, à moins de prendre un guide, on ne vous recommande pas d'y emmener des enfants en bas âge ou des personnes trop sensibles, l'accès à certaines salles leur étant soit interdit soit déconseillé. Si la curiosité vous titille, flanez sur le site http://www.biennale-de-lyon.org

jeudi 3 janvier 2008

La page est tournée


Autre passion, autre illustration pour vous souhaiter à tous nos meilleurs voeux !

La troupe des trapézistes volants Les Arts Sauts vend son matos qui a servi au spectacle Ola Kala, "ainsi d'autres rêves, d'autres projets liés aux différentes aventures qu'ils ont vécues à travers le monde émaneront de cette riche histoire"...
Pour voir le clip, recopier dans votre navigateur le lien http://www.arts-sauts.org/as2005b/clip/clip.html

NB. Une pensée pour Marcelline qui risque de ne plus toucher un trapèze : restez bien prudents et gardez la santé, on ne le dira jamais assez !

mercredi 2 janvier 2008

Jour de l'An


Notre journée de travail terminée, nous roulons 3h pour rejoindre nos 2 couples d'amis aux Queyriaux (lieu dit près d'Ussel) chez les parents de Christine. Le fois gras est déjà entamé, nous sommes ensuite gâtés avec un gigantissime couscous maison tellement délicieux qu'il est impossible de ne pas se resservir, pour digérer 2 salades (verte et fruitée). Pendant ce temps, les 2 enfants Salomé et Mathéo font connaissance, commencent à se prêter leurs jeux... la petite nous montre dès le 1er soir son vrai caractère, ou plutôt nous fait vibrer ses plus belles cordes vocales.

Après une nuite courte, comme les 3 suivantes d'ailleurs, sous un beau ciel bleu nous prenons la route de notre chalet réservé à Montgreleix (nord du Cantal). Le temps de décharger les voitures, boire le café de bienvenue, les 3 garçons motivés foncent à la station de Super-Besse (30 km) sous des nuages de plus en plus menaçants. Tout l'après-midi ils affrontent ainsi la pluie, le vent, la neige, le brouillard, des conditions idéales pour se remettre en jambes... Jéjé supportant les boots de Sigo trop petites, échangeant avec Olivier son gant gauche tout neuf dans lequel il ne rentre pas, Pacalou bondissant avec légèreté sur son nouveau monoski offert par sa douce.

Dimanche le temps est toujours maussade, tandis que Karine et Jéjé repartent en station faire essayer le ski à Mathéo, nous faisons une promenade et un petit essai snowkite pour Sigo sur une crête. Suite à notre déjeuner au chaud, Pacalou se repose avec sa fille, Olivier suit son instinct de "chasseur" et prend la direction du mont Chamaroux qui parait si prés à vol d'oiseau. Au terme d'1h de marche dans la neige et un sol fortement irrigué ralentissant le rythme, il peut gonfler son aile et prolonger en snowkite la rando jusqu'à ce dôme que vous voyez sur la photo. Vers 17h lorsqu'il est plus sage de rentrer et plier, le vent monte, il ne résiste pas à d'autres bords, ce qui complique le chemin de retour difficile à reconnaître sous la pénombre. Au loin il entend soudain une voix crier "Olivier !", c'est Sigo qui vient à sa rencontre, à la fois elle voulait essayer mais aussi elle s'inquiétait. Une chose est sûre, nous sommes contents d'être 2 pour rentrer dans la nuit, avec pour repère les lumières des chalets nous arrivons à 18h30.

Toute la nuit le vent rugit, les prévisions deviennent totalement fausses, Mathéo se remet un peu sur les skis le matin, Sigo et Olivier font le tour du lac pour prendre l'air, nous déjeunons à nouveau à l'intérieur. Dans l'après-midi le temps devient plus clément, Pacalou et Jéjé en profitent pour skier à Super-B, à proximité de Vassivière Sigo retente le snowkite sur une neige dure comme du béton, à en avoir les cuisses très vite tétanisées.

Le soir peu à peu le réveillon se prépare, agréablement chamboulé par la venue d'amis de Christine, nous nous régalons d'un repas assez light à base de foie gras, huîtres, fondue savoyarde... rééquilibré quand même par des crudités en apéro, des verrines de fuits en dessert, le tout arrosé de vins bien sûr de toutes les couleurs avec ou sans bulles ! Dés minuit passé, nous sortons le Pictionnary, l'occasion de découvrir que nous ne sommes pas si ridicules en équipe à ce jeu (petit conseil, entraînez-vous).
Soleil resplendissant au lever le 1er janvier, les bagages s'accélèrent, finalement Pacalou part devant avec les amis de Clermont, nous les rejoignons juste derrière à la station, après avoir quitté les autres. Même si la neige a du mal à se ramollir, nous finissons de cette façon notre séjour sur une bonne note... la tête ailleurs, ce ne fut pas évident de la remettre sur les épaules au boulot le lendemain !