mardi 23 décembre 2008

Joyeuses fêtes !

Pour cause de vacances, le blog se reposera aussi et se réveillera à partir du 5 janvier.

- photo de Mrik du Semnoz le 31/10... elles font rêver ces montagnes -

Entre 2, il est prévu de fêter Noël en Gironde, dans la Drôme, puis le jour de l'An en n'amoureux dans le Dévoluy, le Mézenc ou le Sancy, où vent et soleil nous guideront ?
Si vous allez en montagne soyez prudents, risque élevé d'avalanches (plaques non stabilisées malgré le récent redoux), toute pente hors piste supérieure à 30° est à éviter.

NB. L'année finit rondement par ce 100ème article, ça en fait des aventures racontées.

dimanche 21 décembre 2008

Vivement l'océan

Cette année nous sommes plutôt à l'arrache sur les cadeaux, samedi matin était donc réservé au shopping, puis nous avons rejoint à midi Catherine qui avait besoin de réconfort et compagnie (suite à son opération). L'après-midi alors que Noé entamait sa sieste, Sigo a "enrubanné" des paquets, Olivier a fait ses "rapiéçages"... quand soudain une tuile a rebondi sur la vitre de la véranda. Super un sinistre de plus pour l'assurance, qui s'ajoute à la liste bien catastrophique des travaux de panneaux solaires.
Ainsi il a fallu monter sur le toit, dégager une autre tuile qui menaçait de tomber, et retendre l'arrimage des bâches qui protègent de fuites dans le toit. Ensuite nous avons démonté les toilettes sèches (qui n'étaient plus habitées par les frelons), et le soir au bout de 3 parties de Blokus sans demander notre reste nous nous sommes endormis.

Dimanche nouvelle tentative à Fond d'Urle, brouillard et vent de maso au programme comme le week-end dernier, nous descendons à Vassieux où le redoux a déjà fait pas mal de dégâts.
Poussé par Olivier qui a entendu dire qu'il existait un spot pas loin un peu vallonné, nous repérons finalement 3 ailes. En 10mn nous sommes sur la neige bien collante, pendant au moins 1h nous bataillons pour avancer en ligne droite, les rafales nous donnent de sacrés coups de butoirs, l'aile s'ouvre et se ferme sans prévenir. Sigo donne le signal la 1ère en rangeant son aile (ou disons en la pliant comme elle peut ;-) et en maugréant style "j'en ai marre j'arrête le kite", alors qu'elle vient de s'offrir un casque avec visière tip top la flambe.

Noé nous laisse un message indiquant qu'à Autrans le ciel est bleu et le vent souffle, sans hésitation nous reprenons la route.
Au début cela s'annonce correct, même si la peuf se transforme encore, le zouf plus léger reste irrégulier. A la fin cela devient énervant, surtout pour Olivier qui trouve le moyen de traverser toute la plaine jusqu'à la limite de Méaudre (6 km A+R), et met alors facile 30mn à revenir en tirant des bords sur un terrain assez marécageux (encadré par des ruisseaux). Enfin nous avons pris le grand air, il est important de po-si-ti-ver.

La semaine prochaine nous allons voir la mer, espérons que les conditions seront meilleures et l'eau pas trop froide ?

jeudi 18 décembre 2008

Trop fiers

Pour 1 des 3 étapes du championnat de France de snowkite 2009, c'est une de nos photos qui a été retenue :


Avec Sigo au premier plan de dos, même s'il faut avoir une loupe eh eh elle tape à l'oeil cette affiche ! Et en plus elle est parue aussi sur Flysurf.com, une référence :

lundi 15 décembre 2008

Dimanche pas si reposant

En fait nous ne savons pas glander, chaque fois l'hyper-activité nous gagne, c'est grave docteur ?

Le matin Sigo s'est rendue au marché puis a cuisiné, pendant que Olivier a rangé et nettoyé l'appart. De 13 à 15h nous sommes partis déjeuner avec Fanny du côté de Part Dieu, car elle avait une correspondance entre son train de Strasbourg et celui vers Montpellier. D'ailleurs elle nous a bien fait rire, en nous racontant le meeting de Sarko où elle est allée dernièrement scander presque toute seule ce qui lui passait par la tête, lorsqu'il sortait de sa voiture (pas de lynchage, c'est le principal)...
De 17 à 21h nous avons invité Philomène et Philippe, et leurs enfants Vassili et Thimothé qui ont été particulièrement sages. Sigo leur a préparé un atelier confection de sablés, et dégustation de jus de fruits centrifugés (pomme, poire, kiwi). Ils étaient aux anges, c'est le cas de le dire, leurs parents aussi avec qui nous avons pu dîner tranquillement pendant qu'ils étaient devant un dessin animé.

dimanche 14 décembre 2008

Vercors retord

Samedi non seulement Olivier culpabilisait un peu que Sigo n'ait pu profiter de la veille mais en plus il n'avait toujours pas sa dose malgré sa crève et les courbatures ; nous sommes donc partis à Fond d'Urle. D'après la météo, nos premières observations, l'arrêt à la boulangerie que nous adorons, tout laissait présager d'une journée exceptionnelle, en faisant abstraction d'une petite frayeur sur l'autoroute, d'une route à la limite du chaînage obligatoire...

Arrivés sur le plateau, la neige qui fume ne nous rassure pas. Goguenards, nous surveillons 3 kiters qui manquent d'exploser une aile sur leur camping-car. Pour en avoir le coeur net rien ne vaut une mesure à l'anémomètre : les rafales sont trop violentes, nous décidons de nous rabattre sur Vassieux où le vent est encore plus irrégulier.
Ces quantités de neige c'est de la folie, nous culpabilisons presque (en se forçant ;-) pour ceux qui ne peuvent s'en délecter.

Dernière alternative, Autrans que nous atteignons à 13h, où surprise il ne souffle pas un pet d'air ?
Perdu pour perdu, un poil vexés nous prenons un forfait, la demi-journée est potable sans arriver à la cheville de celle gravée dans nos mémoires avec Lémo et Romain.
Une chance en passant à Grenoble le magasion de kite est ouvert, ce qui nous permet de se faire des cadeaux mutuels et changer une pièce défaillante sur un harnais. Laurent du shop nous raconte que le zef s'est levé dans la plaine à 14h (Sigo avait raison), mais il était vraiment pourri donc aucun regret.

samedi 13 décembre 2008

Beal de la balle

Quand jeudi soir Olivier a consulté les prévisions, le dilemme était de savoir comment prendre sa journée sans faire criser sa chef ? Il a suffi d'assurer une réunion téléphonique sur la route (en s'arrêtant, car conduire et voir la neige autour ça déconcentre énormément), lui dire qu'il y avait besoin de récupérer des derniers audits de nuit... en 2 coups de cuillères à pot, l'affaire était dans le sac.

Vers 11h alors qu'il approchait du col et sortait des nuages, Flippo et Fred qui bossaient l'après-midi lui ont confirmé que depuis 8h c'était l'orgasme.
De 11h30 à 18h30 ce sera en effet l'orgie, de poudre, soleil et vent. En comptant les pauses ils ont ridé 6h, à ne plus avoir de voix vers la fin tellement ils poussaient des cris de "joie" à chaque saut, chaque pointe de vitesse, chaque trace moelleuse.

Tout le monde se souviendra de cette journée mémorable, à inscrire aux annales :
- du début, la découverte d'un terrain de jeu vierge et sans limites,
- du déglingage d'un sapin, avec un Cyril toujours disjoncté, un Philou roi de la rotation, un Gilouz qui lui a mis le coup de grâce en le décapitant involontairement,
- d'une combe où il fallait prendre son ticket pour sauter (Cyril encore, grattait souvent un tour),
- des boudineux Lise et Vincent qui se sont bien régalés,
- de Peyo le local, qui s'est emmêlé dans 2 ailes après être passé sur des lignes,
- d'une mini course poursuite dans la zone militaire, avec des gentils bidasses dans leurs ratracks qui n'allaient pas assez vite,
- et du must, alors que le soleil se couchait et la lune se levait, l'exploration avec Fafa, Gilouz, Cyril de l'autre bout du secteur (sans trace) où la poudre était encore plus légère et les réceptions douces comme du coton, à en oublier la température à -14°C !

Inutile d'en dire plus ou de se prendre la tête avec la mise en page tarabiscotée de blogspot, le mieux est de regarder les photos sur l'album "Beal de la balle".

vendredi 12 décembre 2008

Pas taper

Sauf les vagues on a le droit, comme nous le montre Olive même si le style est encore à travailler :


jeudi 11 décembre 2008

Anniversaire Olivier

Même si l'intéressé aurait préféré que cela reste confidentiel, l'info est lâchée pour les retardataires (qui n'auraient pas lu les derniers commentaires), en leur interdisant formellement d'en remettre une louche.

Tirant leçon de l'année dernière, nous nous sommes donc rendus à la fête des Lumières hors week-end ; finalement il faisait toujours aussi froid (en-dessous de 0°C) et il y avait toujours autant de monde (au point où la queue du métro nous a obligé à rentrer en vélo'v).




















































Bol phénoménal pour le dîner, du premier coup sans réserver nous avons trouvé un bouchon lyonnais avec seulement 20mn d'attente.

mercredi 10 décembre 2008

Ca pique les yeux...

... ou ça fait baver sur la moquette, selon les préférences, en visionnant ces 4 vidéos de snowkite tournées dimanche et lundi.













Y'en a qui ne comprendront pas, ou un jour peut-être, quand payer un forfait en station leur paraîtra inconcevable ?

lundi 8 décembre 2008

Fond d'Urle presque parfait

A un détail près, ce maudit brouillard qui tombe, à peine les lignes sont déroulées. Pourtant nous ne nous sommes pas couchés trop tard la veille, après avoir fêté gentiment l'anniversaire de Catherine, mais il aurait fallu arriver à 9h et non 11.
Lorsque nous avons pris la route de la Drôme, franchement plus nous avancions plus nous étions convaincus que ce serait encore pire, tellement le Vercors était englué par les nuages (pas que blanc, du gris et noir qui donne de grosses précipitations).

Dans la forêt de Lente la couche blanche s'épaissit, discrètement l'excitation nous gagne. En arrivant aux stations nordiques puis alpines, miracle grand ciel bleu des ailes partout, Olivier devient intenable. Sur le parking devant l'hôtel nous retrouvons Sylvain (de Arles) et 2 potes à lui venus essayer pour la 1ère fois le snow, ainsi que Gireg qui a fait dernièrement un stage de trapèze... au bout d'1 an à visiter les spots, il faut reconnaître que le monde du kite est finalement assez petit.
Vu le monde dans la cuvette principale, nous rebroussons chemin et squattons sur le spot utilisé en général quand ça souffle par sud.

Bim bam boum le temps de revêtir nos "tenues de combat" la brume nous envahit, entrecoupée d'éclaircies voilées qui permettent de s'orienter et repérer les dangers heureusement.
La neige est paradisiaque, 5 à 10 cm de poudre légère, légère, sur du bien compact qui recouvre presque tous les rochers. Le vent permet de jouer en 9m2, sans trop s'éloigner les uns des autres nous sommes ainsi 5-6 à faire mumuse, sautiller. Sigo d'ailleurs se fait un peu sonner, mais repart.

Durant la pause déjeuner, certains viennent de Autrans et Vassieux où il fait beau mais pétole. Nous reprenons finalement avec 3m2 en plus cette fois, c'est poussif jusqu'à 16h environ à part que le soleil fait plus souvent son apparition. Sigo en skis remonte tranquillement la pente, tandis que ceux équipés d'ailes à boudins (plus lourdes que les caissons) abandonnent.
La tribu "kiteshop.fr" reprend donc la route, Olivier ne résiste pas à retenter la cuvette devant l'hôtel.

Chouette le vent se réveille à nouveau et permet de jouer encore jusqu'à 17h, en remontant un peu le long du téléski qui ne fonctionne jamais, sur une surface qui devient déjà trop tassée.
Nous avouons être un peu frustrés de ne pas avoir pu randonner sur la globalité de ce domaine grandiose, enfin la saison est encore longue et c'est un endroit qui se mérite !

24h avec Eugénie

Du vendredi en fin d'après-midi au samedi 17h nous avons revu notre copine d'Angoulême, toujours égale à elle-même, qui désormais est à Saumur où elle vient de racheter une belle maison.

Entre le resto du soir, la matinée cuisine/photos/et blablabla et blablabla, nous avons oublié de prendre au moins une photo pour le blog. Elle a repris son périple vacancier à l'ouest de Lyon, puis Grenoble, vers Aix en Provence et qui sait une autre halte en remontant ? A la prochaine, et merci pour sa visite !

mercredi 3 décembre 2008

Vive la crise

En ces temps de basse activité, hier Olivier a pu facilement poser un RTT bien calculé (juste la veille dans l'aprèsm, ok c'est abusé mais accepté ;-).









Après des difficultés de choix du RDV et lieu, il est parti finalement avec Camille, Banjoo, Rodrigo, rejoindre Peyo... puis plus tard l'invité surprise Flippo, oh oh oh !
Les joies passées du covoiturage et des embouteillages lyonnais en pleine semaine, ils arrivent au col du Béal (63) vers 11h30, heureusement la route est bien dégagée. Juste le temps d'installer le matériel, badaboum une chape de brouillard les recouvre mais le vent et la neige sont comme il faut.

Sans comprendre rapidement Camille et Olivier se perdent chacun de leur côté, ils croisent des piquets et sapins qui se ressemblent tous, leurs traces de l'aller sont recouvertes, le stress s'installe. Olivier, après avoir couru dans de la neige jusqu'aux genoux derrière son aile dont la sécu s'est déclenchée par erreur, repère un chalet inhabité et décide à cet endroit d'économiser ses forces en attendant une éclaircie. Cette dernière est furtive (moins d'1/4 d'heure), mais suffit à orienter les 2 disparus, qui pas fiers rejoignent les autres qui étaient plutôt éloignés.

Peyo et Banjoo qui connaissent le coin comme leur poche, ont fait le bon choix en descendant dans un vallon où la visibilité est plus claire. Sinon Rodrigo galère avec son aile pour l'eau (boudins), mais il en veut pour quelqu'un qui a débuté cet été, chapeau. Quant à Flippo, fidèle à lui-même il saute et fait des cratères.
Même si le vent baisse un peu, avec Camille nous descendons à notre tour dans le vallon, qu'elle ne pourra malheureusement pas remonter, et pourtant elle a de la ressource pour une future moniteur de kite. Olivier suivi par Flippo ne lâche pas l'affaire, il se brûle les cuisses afin de gravir cette maudite pente de dos, là haut il est l'heure de plier.

Cette session, qui était annoncée la meilleure de cette semaine, leur aura servi à saisir l'utilité d'un GPS de poche dans une étendue aussi vaste et sans visibilité.

dimanche 30 novembre 2008

Félicitations Cécile !

Pour sa thèse, car depuis le 17/11 elle est docteur avec mention du jury très honorable... nous vous serons gré de respecter ses voeux jusqu'au bout, c'est-à-dire éviter les 2 questions du genre : ça racontait quoi, et maintenant elle fait quoi ?
























Merci beaucoup à elle et Thibault pour leur invitation ce dimanche à un grand repas parmi leurs familles et amis, cela nous a fait plaisir de connaître Léo et revoir Margaux (qui ressemble trop à la soeur d'Olivier quand elle était petite), et du bien de se poser un peu.

samedi 29 novembre 2008

Sortie olé olé

Avant de partir ce samedi au col des Supeyres (63) , nous savions que le vent de sud pouvait devenir fort, notamment en fin de journée précédant le mauvais temps.

11h nous arrivons finalement les premiers, alors que Olivier pensait être en retard. Dans la demi-heure, les autres têtes de "truffes" qu'il a charrié sur le forum débarquent, Fred se lance et déjà certains signes auraient dû nous mettre en alerte.
Qu'à cela ne tienne, Sigo choisit les skis et se connecte à sa barre, commencent alors les ennuis : 2 décollages d'aile (qui finit proche des barrières et d'un arbre) + l'aile reliée à rien (ou plutôt un ski seul) qui se fait la malle = juste une sangle de cassée heureusement.

Réflexion faite tous les 2 nous toilons 3m2 de moins, Sigo rejoint le plat à pied tandis que Olivier galère car il enfourne souvent dans les bruyères à cause des bourrasques. Au moment de casser la croûte le zef ramollit et devient plus régulier, chacun reprend confiance en ses jouets, surtout Emilie (une autre encore ;-) qui débute.
Puis vers 15h les belles éclaircies font place aux gros nuages moches, l'aérologie se transforme en du grand n'importe quoi, les uns derrière les autres nous larguons notre sécu avant de se faire vraiment brasser.

Les "vétérans" sur l'autre flanc continuent sans faillir ; pour nous les djeun's ça suffit, il est plus agréable de se déguster un bol de chocolat chaud / verveine (chartreuse au fond).
Il est aussi plus intéressant de rendre visite à la ferme des Supeyres, qui si les membres de l'assoc lui achètent suffisamment de fromage, pourrait nous installer une webcam attitrée ?
Au retour les ennuis recommencent, avec la tempête qui rend la route très glissante ('ttention le ravin !) et pour finir nous ne savons quelle bête (biche ou chevreuil, vue qu'elle tenait toujours sur ses 4 longues pattes, avant de déguerpir dans la nuit) nous percute sur l'aile gauche (grosse frayeur, la carrosserie peut en témoigner).

jeudi 27 novembre 2008

Beauduc paradise

Ci-joint la vidéo de Hugo que nous avons croisé cet été, qui est resté 10 jours sur la plage en autonomie complète, les images reproduisent assez bien l'ambiance générale :




Le crâne chauve ce n'est pas Olivier mais Dams, qui depuis le pauvre s'est pété les 2 genoux suite à un kiteloop de l'espace.

mardi 25 novembre 2008

Copier/coller

Comme si nous n'avions pas eu notre dose, à l'exception du dentiste, nous prenons les mêmes ingrédients et suivons la même recette que le week-end dernier.

Direction trapèze samedi matin, il fait 2°C ça calme les ardeurs ! Ceux qui sont arrivés à l'heure s'échauffent au trampo, ou s'étirent. Finalement poussés par Jean-François et Olivier, le filet un peu trempé est tendu. C'est marrant et vivifiant, il "brumise" le visage lors des premières chutes.
Poussés par Alexis qui débarque tel un ovnis les cheveux mouillés en t-shirt, un nouvel élève qui a déjà bien pratiqué et un petit jeune qui n'en veut, Sigo daigne tenter quelques figures (il manque Alain pour la motiver encore plus). Tout le monde est un peu patau, mais il suffit de bien mettre ses gants avant de remonter l'échelle, visser son bonnet et ça le fait pendant 1h30.

Sans perdre une minute nous descendons directement au Grau du Roi, tergiversons en faisant un détour à l'Espiguette où malheureusement le vent est off (danger, il vient de terre), et attérissons au final à la plage sud de Port Camargue.
C'est l'embouteillage sur l'eau, alors que la température extérieure reste sous 10°C, au bas mot une soixantaine d'ailes décorent le ciel. Pendant que Olivier gonfle la sienne le vent baisse, il reprend 30mn puis retombe vraiment. Grosse galère, il veut aider un mec qui a perdu sa planche, résultat il se retrouve à rentrer à la nage.






































Tandis que nous patientons en faisant des pauses "artistiques", n'y croyant plus trop (la plupart des kiters sont partis), d'un seul coup le ventilo repasse sur "on" en tournant de 45° et monte dans les tours de force 2-3 à 6-7.
En avant Olivier saute sur sa planche et se régale sur le spot presque déserté, il s'amuse à surfer les petites vagues au bord de la digue (surface de l'eau ainsi lisse car protégée). Sigo se réserve pour le lendemain et en profite pour mitrailler de photos, qui d'ailleurs sont très réussies. Dommage nous avons prévenu trop tard Delphine, elle ne peut nous rejoindre.

La nuit tombée, nous partons tester un nouvel hôtel repéré à Arles. Pour 5 euros de différence, le service n'a rien à voir avec notre dernière adresse, non seulement au niveau propreté mais aussi du petit-déjeuner avec confiture et compote maison, c'est décidé ce sera notre QG l'hiver.
Selon leurs recommandations nous allons dîner à "L'Escaladou", un resto de plats régionaux. Ayant la fringalle, nous nous laissons tenter par le menu basique qui nous tend la peau du ventre comme jamais. Entre la soupe de poissons, la rouille du pêcheur (calamars au curry), le guardian de taureau, la tarte au citron... pas de doute nous faisons le plein de calories pour affronter le froid.

Après un sommeil bien réparateur, sans trop se presser nous avançons vers Beauduc notre repère, difficilement nous nous extirpons de la voiture car dehors le thermomètre ne dépasse pas 4°C (sous abri). Nous retrouvons les 3 kaffeux venus la veille, qui sont sagement allés dormir chez des amis à Aix.
Les garçons mettent un premier pied à l'eau vers 11h, cagoulés pour la plupart. Fait rarissime ils sont moins de 10 dans la bassine, il faut dire avec ou sans protection aux mains rapidement elles attrapent l'onglet. Olivier sort à un moment pour récupérer, il est plié en 2 quand elles passent du glacé au brûlant ;-( c'est clair seuls les fadas naviguent, les mêmes au Lautaret d'ailleurs dans -15°C ce dimanche aussi.

Heureusement le soleil est généreux, Sigo qui n'a pas "froid aux yeux" sort le mtb sur le sable en 6m2. Sylvain du kiteshop nous fait un festival, déballant la panoplie il jongle avec aisance du twin-tip au mtb, puis surf, en gardant la même aile accrochée.
Le zef diminue petit à petit avec la lumière du jour, qui prend d'ailleurs des teintes extraordinaires. Nous avons l'honneur de quitter cette fois les derniers la plage, que nous ne retrouverons pas avant avril ou mai logiquement ?

Déjà la nostalgie nous gagne... lâchons-nous avec une nouvelle série de photos :