dimanche 30 mars 2008

Conviviale KAF au Forez

Pour une fois, cet article va paraître dans les temps, en plein week-end qui se termine puisque justement nous sommes rentrés plus tôt.

Comme souvent, en fin de semaine nous avons programmé notre escapade d'après la fiabilité de nos "vibrations" : un rassemblement improvisé des lyonnais accrocs de kite, au col des Supeyres. En un coup de fil Sigo se renseigne auprès de Yves, son oncle, pour s'assurer qu'ils sont à Montbrison samedi soir, leur rendre visite et dormir chez eux si possible... nous sommes même invités le midi, profitons-en pour remercier encore de l'accueil !
Après un tour au marché sous un grand soleil, nous déjeunons finalement avec Jeremy et Arthur (car aménagement de cuisine qui dure chez leurs amis). Vers 15h nous arrivons sur le spot, le vent ne se décide que timidement en fin d'après-midi. Sigo se débrouille mieux avec la grande aile que nous échangeons, c'est agréable de glisser en mains et bras nus, jusqu'à 19h où cela forcit, l'occasion pour Olivier et d'autres intrépides de parcourir des plus longues distances jusqu'à la nuit.

Le soir nous passons un sympathique moment, même si nous sommes un peu claqués, les forces reviennent dès qu'il s'agit de jouer au bras de fer.
Avec 1h de sommeil en moins, nous constatons dimanche la tempête déjà très présente. Sur la route nous croisons les kafeux qui redescendent, pas la peine ils nous disent, ça souffle trop et la neige cartonne. Dans un ultime élan d'optimisme, nous tentons malgré tout le col du Béal qui disposerait de zones abritées, on abandonne aussi, trop périlleux, même en sortant la petite aile .

mardi 25 mars 2008

Vive la grosse peuffffff


Franchement ces articles de blog deviennent lassants, on parle toujours de neige... sauf que pour ce week de Pâques c'est tombé grave ! la gavade, sûrement les restes des 5m à Montréal qui ont déboulé chez nous ?

Vendredi soir déjà, les intempéries reprennent au moment où nous décidons d'aller au resto. Le temps d'un aller/retour non abouti en moins de 20 mn, nous sommes trempés sur nos vélos. Faut pas se laisser abattre, nous repartons avec des affaires sèches en voiture. La guigne, notre adresse sélectionnée est fermée, nous décidons au hasard de tester la chaîne lyonnaise le Ninkasi. En fait il s'agit d'un fast food amélioré, nickel pour notre anniversaire la "dictature Mc Do'livier" permet une photo totalement impensable : Sigo mord à pleine dents un hamburger (petit doigt en l'air je vous prie).

Le lendemain nous partons chez Catherine passer 24h dans la Drôme, occuper notre après-midi à réparer 2 suspentes d'aile, bosser un peu à l'ordi (Olivier peaufine sa présentation en public de mardi), cuisiner et ranger un peu la chambre de Sigo, se détendre devant la télé... rien de transcendant, alors que dehors les giboulées de pluie, grêle, neige se succèdent.
Dès le lever, tels des gamins nous cherchons les 30 oeufs cachés, avant de plier nos gaules et prendre la direction du Vercors.

Au fur et à mesure que nous montons vers Fond d'Urle, le blanc recouvre tout, plus inquiétant le vent fait prendre des tours à l'anémo. Arrivés en haut, visibilité réduite, nous tentons notre spot de repli, Vassieux en plaine. Pendant que nous grignotons, les mesures dans les rafales nous rappellent à la raison, même si une étendue vierge de 50cm de poudreuse nous tend les bras. En fin d'après-midi nos copains Lemo et Romain débarquent, les garçons qui ne tiennent pas en place se lancent dans la remontée à pattes sous le téléski toujours fermé de l'Infernet (l'Enfer pas net aurait été mieux approprié).
La tempête ressemble à celle connue avec Arnaud à Villard, ils descendent à certains endroits dans 1m de peuf, en voyant à 5m, ils sont contents de rentrer au refuge (qui lui porte bien son nom).

Le soir, ces conditions nous ont bien creusé l'appétit, nous dévorons quasiment toute la raclette et nous endormons comme des loirs, sous un ciel qui semble calmé, après une partie ronronnante de "Service compris" !
Lundi matin, bercés par le moteur du chasse neige, nous découvrons au réveil une météo encore plus déchaînée. Sachant que Romain ne dispose d'aucun équipement sur sa caisse, il devient urgent de décamper (après avoir pelleté), même si notre grenoblois reste assez optimiste ou inconscient ? Les filles ont alors l'idée de descendre en snow et ski sur la route, pourquoi pas ??

Il est aux alentours de midi quand nous retrouvons un bitume noir : petite réunion improvisée, ce serait trop bête de jeter l'éponge, nous nous dirigeons motivés vers Autrans. Plusieurs fois en traversant les gorges de la Bourne, nous croisons les doigts en espérant que la voiture en pneus normaux passe. Le spot de snowkite est déserté par la moindre âme vivante, de grosses claques de zef balayent l'étendue !
Dernier espoir la station de la Sure, nous parcourons les dernières bornes lamentablement.
Enfin à 14h nous sommes d'attaque sur les pistes, notre opiniâtreté aura été payante, nous apprenons qu'à Meaudre le télésiège est cassé, cette station est donc une des rares ouvertes (et d'ailleurs les courageux sont peu nombreux aussi). Nous oublions vite le froid et les nuages dès la 1ère plongée dans la poudre, pas de doute c'est la meilleure session de l'hiver, Lémo se débrouille à merveille... pas de mot pour décrire, les sensations dévalent dans le cerveau, chaque gerbe nous fige la banane, on rêve en réel.

jeudi 20 mars 2008

Découverte du Semnoz

Souvenez-vous cet été, on vous racontait que Olivier profitait quelquefois bien de ses déplacements... suite à un RDV annulé à Chambéry hier après-midi, ce dernier est monté au spot de snowkite du Semnoz, un des plus connus et des premiers en France. Avant de se lancer dans -10°C sous abri, autant ne pas se laisser abattre en déjeunant au restaurant "Le courant d'ère" (ça ne s'invente pas) qui offre une vue sur la station !

Après 1h à bosser quand même sur l'ordi dans la voiture, le vent de nord se décide à rentrer. Malgré sa "tendinite" à un avant bras, difficile de résister, 3 ailes voltigent déjà. En peu de temps ils sont 10 à se croiser, la navigation s'avère hautement technique et prohibée aux débutants car non seulement l'espace est minuscule, mais en plus les obstacles nombreux (voir sur la photo dôme encadré par piste de skis pointus, chalets, télésiège, barre rocheuse). Qu'à cela ne tienne, la neige est formée de flocons légers comme au cinéma (épaisseur une petite 10aine de cm), au bout de 3h il ne reste pas un seul carré non exploité (damé). Pas de doute chacun s'est fait plaisir, à noter en plus dans une ambiance conviviale, à un endroit pourtant à forte identité locale.
NB. Olivier a une boule bizarre aux environs du poignet droit, un pote triathlète pense qu'il s'agit d'un kyste synovial (repos conseillé, à surveiller... car douloureux pour l'instant).

lundi 17 mars 2008

Oisans ne rime pas avec oisif


Impossible de résister à un week-end de plus à Villard, sachant que nos amis y sont encore, et ainsi le chalet nous attend chauffé.
Cette fois nous ne partons que le samedi, directement au col du Lautaret où nous attend 5 à 10 cm de fraîche transformée, car ailleurs la neige tombée en début de semaine a fondu les 2 jours de pluie suivants. Au regard des conditions venteuses timides, l'instinct d'Olivier le mène au spot du jardin alpin. Comme d'habitude Sigo est shootée par le trajet en voiture, elle a besoin de recharger les accus avant de sortira au grand air. Jusqu'à 13h elle ne manque rien, attendant Cathy et Jérôme qui doivent nous rejoindre, retardés pas une bûche "sauteuse" qui faisait pétarader le poêle.

Eole se décide alors comme prévu (orage la nuit) : parmi nos 2 snowkiters, l'un monte et descend les pentes, passe d'une crête à l'autre, saute, vole quelquefois sans faire exprès (maîtrise ?), l'autre teste les glissades sur le ventre, le dos, subit la force de la grosse aile, la vivacité de la petite (galère ?). Après le baptême hors-piste de Cathy à côté du téleski, nos 2 spectateurs nous regardent médusés, Jérôme ne pensait pas que c'était aussi physique...
Le soir nous achevons les bières de Chriss, puis nous ingurgitons sans demander notre reste une tartiflette de première catégorie, la moindre berceuse pour s'endormir devient superflue.

Au début et la fin du dimanche nous nous concentrons sur le ménage, du chalet et appart. Entre les 2, Olivier connaît une session épuisante au col sur le spot de la pyramide, dans 30 cm de poudreuse collante et compacte (surf qui n'avance pas), content d'être relié à l'aile pour se sortir de certaines "marmites" (neige jusqu'à la taille) ! Nous pensons à nos charentais courageux, qui pendant ce temps se tapent 8h de route, motivés pour reprendre le boulot.
Dernier épisode, nous accueillons Seb le collègue grenoblois de Sigo et son pote Manu, venus coucher chez nous, voir Gossip en concert à Lyon.

mardi 11 mars 2008

3 ans... qu'on s'aime

... pas du tout, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie !

Ouais ouais, on y croit tous... pas de resto, pas de petits mots, pas de cadeaux hors occasion... bref pas un pour rattraper l'autre.
L'un absorbé par la météo : neige ? vent ? orientation ? spot ?
L'autre engouffrée dans ses obligations associatives : multiples réunions, comptes rendus, rapports activité, assemblées générales ? sans parler du TRAPEZE qui revient en force (grosse concession pour Olive).

Une vie de fous amoureux quoi (pas trop évident sur la photo) !

Vous l'aurez compris, notre histoire ne ressemble pas trop aux romans à l'eau de rose, on est plutôt feux de bois, raclées dans la neige, concours de courbatures, écorchures... notre truc à nous, c'est de partager ces moments là ensemble (et un peu avec vous)... enfin pas de nuage à l'horizon, on est reparti, on en reprend pour 1 année ferme et plus.

lundi 10 mars 2008

Petit rayon de Charente dans les Alpes


Comme programmé avec Cathy et Jérôme, mais aussi Chriss (avant qu'il parte grimper en Sardaigne), nous avons ouvert ce week-end le chalet de Villard à nos amis. Arrivés vers 18h vendredi en se suivant presque, quand nous allumons le poêle il fait au thermomètre 3°C, glagla !... 1/4 d'heure plus tard l'eau passe dans les tuyaux, 2h après nous avons gagné une dizaine de degrés, puis au moment de se coucher nous dépassons enfin les 20°C mais l'eau n'est pas encore chaude. En rapport aux bulletins météo de la semaine, nous sommes déçus de ne constater aucun apport de neige, au contraire elle a énormément fondu en l'espace de 15 jours.

Par contre nous sommes contents de nous retrouver, prendre des nouvelles du CAF Angoumois, tout en sirotant nos binouzes, on se croirait presque à une réunion d'anciens combattants. Sigo s'agite aux fourneaux et nous prépare un vrai plat de sportifs (pâtes aux blettes), pendant que les garçons bataillent sévère sur le choix de la course du lendemain. A la joie d'Olivier, nous abandonnons l'idée du Petit ou Grand Renaud (sections de pentes > 40° et avalancheuses), la destination qui remporte les suffrages est le Grand Galbert au départ du petit village de Oulles, dont la route sera certainement l'étape la plus vertigineuse.

Samedi lever entre 7 et 7h30, le temps de se faire violence nous entamons la montée à 9h30 (1410m), sous un soleil de plomb. Au bout de 2h, progressant sur une neige très compacte ou des pentes herbeuses très inclinées (nous constatons d'ailleurs les restes d'une coulée), nous atteignons le chalet communal (2007m), lieu qui se prête parfaitement à la pause casse-dalle (encore de délicieuses pâtes en salade, cette fois de Cathy). De son côté, Olivier tente de décoller son aile mais le vent est trop faible, dommage car le plateau devant le refuge du Taillefer est immense (2056m).

A cet endroit où les raquettes deviennent obligatoires, le groupe se sépare, les filles préférant prendre un rythme plus léger. Nous décidons d'emprunter l'itinéraire à l'ouest, nous repérant à des traces fraîches. Chriss accélère alors et distance largement les 2 autres, surtout Olivier qui doit décrocher son snow et l'utiliser en "piolet/escalier". En haut il mérite son ravitaillement, avant de continuer la ballade plus douce vers le sommet. Le paysage est grandiose, nous évoluons sur une large crête, jusqu'à La Séa (2303m), où Chriss continuera seul la progression. En effet, au regard de l'horaire et des nuages qui gagnent du terrain sur un flanc, nous devons redoubler de prudence.

Notre copain, véritable locomotive, avale ainsi en moins d'1/2 heure aller/retour le dernier dénivelé (durant 5mn nous flippons, car nous le perdons de vue dans un virage). La descente est assez agréable, sur une moquette transformée nous enchaînons les zigs-zags, puis elle devient plus technique, car il faut viser les zones neigeuses, choisir la meilleure combe de retour (passages rock'n'roll entre arbres et ruisseaux), tout en attendant Cathy et Sigo à pieds. A la voiture il est 15h30, quel plaisir de libérer nos pieds. Un groupe part faire des courses à Bourg d'Oisans, alors que l'autre va prendre les premières douches au chalet (capacité du cumulus restreinte).

La soirée recommence par un apéro, le visionnage de la vidéo mémorable de Denis en sortie ski de rando (Ossau)... nous ingurgitons facilement les 1400g de fromage en fondue, et résistant au sommeil, aidé par 2 verres de génépi nous terminons par une partie de Time's Up assez pêchue. Le matin de bonne heure Chriss nous quitte sans bruit, alors que nous profitons d'une grasse mât bien méritée. Malgré un ciel voilé nous montons au col ; pendant que les filles tentent de s'approcher des chamois, les garçons se font le petit hors-piste connu au milieu des sapins. Après déjeuner, nous leur redonnons les dernières directives au cas où ils ferment le chalet dimanche prochain, puis nous les quittons afin de remplir notre devoir de citoyen.

lundi 3 mars 2008

Sports sans neige


Nous pliant à des conditions climatiques anormalement clémentes, nous pouvions choisir de kitesurfer sur la Méditerranée, nous avons préféré trapèzer et grimpailler.
Samedi matin à la limite de la pluie, nous avons ainsi balancé nos corps au-dessus du filet, réveillant des muscles oubliés (qui n'avaient été sollicités depuis longtemps)... mmmh les courbatures, quel délice. Sigo entre 2 figures, a discuté avec Jean-François du peaufinage de la nouvelle plaquette qui présente les stages 2008, sans oublier la prochaine AG qui approche.

L'après-midi, le soleil est revenu en renfort. Avec Chriss à Omblèze nous avons ouvert en tête des voies d'escalade en 5 a, b, c puis 6 a, b accompagnés de Sigo vers la fin (à noter, en ce moment elle se spécialise dans la sieste en voiture, à l'arrêt) : performance pas ridicule, car notre équilibre était perturbé par de belles bourrasques de vent.
Le soir Catherine nous avait invité à une jolie tablée pleine d'amis, l'occasion aussi de voir Noé et Alex. Dommage, Sigo à cause d'un gros mal de tête a dû se coucher plus tôt.
Enfin dimanche pour une fois nous nous sommes reposés (mot rare dans notre vocabulaire), aidant au jardin et rangement du hangar en dilettante. Cela nous a fait du bien de prendre notre temps, bavarder de tout de rien sans surveiller le timing. Semaine prochaine pas de pitié, il est annoncé le retour des intempéries frigorifiques, on repart donc bouffer du flocon !