mercredi 30 décembre 2009

L'esprit Kenelle Air Force

Il faut y ahèrer pour comprendre, se connecter au forum, au blog, au channel vimeo... toujours garder le fil afin de ne pas être largué, suivre les vannes et histoires qui fusent dans tous les sens, les choix de sorties changeantes au gré des tendances météo, préférences de chacun.

Au premier aspect, cette section kite de l'association Kangaroo Team Kites semble partir régulièrement en vrille, délirer à toutes occasions. Il n'empêche le sérieux a sa place, dès que le sujet touche à la sécurité, à l'organisation de rassemblements... la tribu fait preuve de cohésion.

jeudi 24 décembre 2009

Expédition

Nous le savions avant de partir samedi, circuler en voiture n'était pas trop conseillé ; c'est d'ailleurs pour cette raison que nous nous sommes suivis en convoi, en espérant que le chasse neige ait fait son travail. Même si nous avons rallongé par sécurité la route, en passant par St Anthème pour aller au col des Supeyres, très vite après le croisement du col de Baracuchet (évité) nous avons compris que ce serait sport.

Dès 1000m c'était la tempête, les congères se formaient à une allure folle... une 1ère nous bloque, 2 voitures sur 4 doivent s'équiper de chaînes, ouf nous la traversons tous. La 2ème sera la plus costaud, longue de 50 m... le camion réussit, la voiture avec chaînes s'y reprend à 2 fois après le passage d'un 4X4, nous tentons juste en pneus neige.



Au bout de 2 marches arrière, à frôler le fossé, Olivier se résout à s'équiper. Le 4X4 redescend nous aider, il trace 3 fois et go c'est parti (Sigo la tête dans les mains, préfère ne pas regarder), nous passons ricraque, notre dernier pote aussi... jusqu'en haut sans marquer de pause : yes we KAF !... vidéo (ci-dessus) de ceux montés facile dimanche.

Le temps de faire connaissance avec les nouveaux propriétaires du gîte, nous grignotons pendant que le vent se calme, puis hop les plus motivés se décident (-15°C). Finalement la neige est trop légère, il n'y a presque pas de sous-couche, ou des bruyères piègeuses qui font enfourner. Au bout de 2h à lutter, la nuit approche, cela fait du bien de retrouver le feu de cheminée.

Comme toujours en montagne la soirée dans le gîte (repris dernièrement par 2 jeunes basques) est bien conviviale, autour du dîner. Les yeux se ferment tout seuls à 22h, après un digestif du sud-ouest nous plongeons dans nos duvets.
Au petit matin, nous assistons à un lever de soleil majestueux, le calme entre 2 coups de zef. Nos autres copains de Lyon nous rejoignent sans encombre, dès 10h les ailes sont dépliées.

A nouveau nous bataillons, même si la poudre s'est un peu durcie, les cuisses sont très sollicitées. La pause déjeuner (15 à table) permet de reprendre des forces, et attaquer le 2ème dôme, la révélation, une pellicule de poudre jusqu'aux cuisses à certains endroits. Entre coton molletonné et eau mousseuse c'est le bonheur, sous réserve de ne pas trop appuyer sur les carres, parce-que les cailloux affleurent.

Vers 16h arrêt, plus de visibilité et un vent de dingue. Bilan : Olivier aura navigué au total 5h, Sigo 5mn ;-( mais quand on revoit les photos nous ne regrettons aucunement. Avant de rentrer, il ne faut pas oublier de se ravitailler en fromage, faire un coucou à Antoine le producteur, puis redescendre sans problème dans la vallée, espérer une prochaine session au top.

Enfin Joyeux Noël, et plein de krop joulis cadeaux au pied du sapin !

mardi 22 décembre 2009

Vague de neige

Et de froid, à partir de vendredi dernier... Olivier en sait quelque chose, car au niveau logistique ce fut un joyeux bordel (notamment à Toulouse, les livraisons ont été bloquées 2 jours).
Sur notre balcon, les flocons se sont accumulés dans les bacs à fleurs, innocemment. Chouette ! nous avons su de suite où aller pour le week-end, au gîte Les Gentianes bien sûr, le point de rassemblement KAF dans le Forez, après le Ninkasi à Gerland.

Au pire, si ça se radoucit (prévu) on retournera sur l'eau avec des skis :

vendredi 18 décembre 2009

Tou tou you tou

L'abondance d'aliments divers et variés approche à cause des fêtes, autant s'entraîner à manger sur le générique de Véronique et Davina.

Dimanche midi, chez Catherine avait lieu son anniversaire. Beaucoup d'amis à elle et Michel sont venus, même si la date avait été reportée, car le week-end précèdent il y avait suspicion de grippe A, B, C... Z ?
Nous avons dégusté 5 soupes (de mémoire la thaï au curry + pâtes + saumon + lait de coco, l'indienne au brocolis + lentilles + petits pois + tomate + yaourt à la menthe + paprika, celles à la courge + moules, roquette + parmesan, châtaigne + lardons) et 5 desserts (pièce montée caramel + vanille, macarons au chocolat, cigarettes à la pâte d'amande, chocolats, carrés aux noix) aussi délicieux les uns que les autres.

Sortis de table vers 16h, nous acceptons la petite ballade digestive, puis après avoir écouté les 3 musiciens mettre l'ambiance, nous rentrons sans tarder à Villeurbanne. Le temps de faire une salade, à 20h nous avons RDV au dîner de Noël avec nos 5 nouveaux potes/voisins.
Finalement il nous reste une chtite place dans le ventre, l'appétit revient, nous passons une excellente soirée... lendemain plus difficile, régime jusqu'au soir appliqué.

jeudi 17 décembre 2009

Le parakite

On le sait, la limite entre kite et parapente est étroite, la preuve en images sur sable et eau (Dune du Pylat) :



Autre vidéo il y a 1 an vue de dessus toujours sans casque, pas bien !

mercredi 16 décembre 2009

Pourrave

Autant aller droit au but, le mot résume assez bien nos 2 jours en montagne vendredi et samedi. Un point majeur de positif est à signaler : nous étions ensemble.

1er jour lever tard, nous devions aller dans le Dévoluy, notre gîte est fermé nous bifurquons alors pour les Alpes du Nord.
Olivier ayant peur que l'aérologie soit mauvaise, avait penser aux 7 Laux sans aile, finalement nous choisissons Besse pour repérer l'accès au plateau d'Emparis (sans le trouver). Quand nous arrivons au Lautaret, il est plus de 14h, le vent fort et rafaleux nous dissuade, nous terminons la journée au magasin Andaska de Briançon, super !

En fin d'après-midi nous rejoignons notre autre gîte connu à Villar d'Arène, nous le savons il ne peut nous servir à manger. Optimistes nous redescendons à La Grave, un seul resto d'ouvert, dîner très mitigé.

2ème jour, nous aidons un couple de kiteux dont le van ne veut démarrer, puis retentative au col.
Nous constatons un vent léger et une neige avec ornières dures comme du béton, direction les 2 Alpes. Le forfait demi-journée est à 24,8 euros à partir de 11h30, ça fait mal au bide, mais bon il fait beau... 2h après, nous sommes recouverts de nuages. Vers 14h30 Sigo (pleine de joie pour sa reprise hivernale, on imagine) jette l'éponge, Olivier ferme les pistes à la nuit, avec grésille et -20°C à 3600m (sans trop de plaisir, on imagine aussi), re-super !!

Sur ce coup, nous aurions mieux fait de rester à la maison cela aurait évité des frais ;-( Enfin d'autres se sont aussi cassés les dents sur les 3 jours, ça console.

mardi 15 décembre 2009

No TV

Depuis 1 an minimum, nous ne regardons plus la télé : la 1ère est tombée en panne, la 2nde a été descendue dans le garage... prochaine étape, gicler la redevance audiovisuelle, yopla !
Au final nous revivons, même si lors de certains dîners mondains sur l'émission machin, l'animateur bidulle, la pub chouette, nous décrochons totalement (et fièrement). C'est un peu comme ne pas adhérer à Face(de)bouk, notre petite tendance rebelle nous pousse à résister. Il existe tout de même un palliatif, qui revient à passer un peu plus de temps sur internet, faut bien compenser ;-)

jeudi 10 décembre 2009

Suite des Lumières

Afin de compléter notre visite de samedi, nous y sommes retournés en commençant par le centre de Villeurbanne.
Nous avons assisté à un spectacle de la compagnie Transe Express, qui embauche régulièrement notre pote Lutz : 2 "mobiles-hommes" géants se sont élevés dans les airs, à 30 mètres au-dessus du sol, avec 14 soldats de plomb accrochés, en chair et en os qui ont joué du tambour, et accompagnés d'une trapéziste, ça donnait !

Ensuite nous avons pris le métro, puis en voyant le monde à Bellecour (notre correspondance pour Fourvière), nous avons opté pour la marche à pieds dans le quartier St Georges. Vers 21h le ventre de Sigo gargouillait, sans réserver nous avons trouvé La P'tite Ardoise, un resto à conseiller dans une rue calme.
Jusqu'à minuit après nous avons déambulé, la projection lumineuse sur la cathédrale St Jean valait le détour, la gare St Paul moins... ci-joint toutes nos photos + l'article du blog tenu par Alexandra.

mercredi 9 décembre 2009

mardi 8 décembre 2009

Et la lumière fut

Suite au raté en 2008, cette année les aixois (Van et Ju) s'y sont pris à l'avance pour réserver leur chambre, à l'occasion de la Fête des Lumières. A la dernière minute les chambériens (Alex et Noé) ont tapé l'incruste, résultat dodo dans le salon.

Après un apéro/goûter vers 17h, nous enquillons le métro où le flux de passagers est filtré par vagues de 20 personnes et réparti par rames... même si cette organisation suscite l'agacement et l'étonnement de certains usagers, elle a l'avantage de ne pas être compressés telles des sardines. Partis de Cusset nous descendons alors à Foch, pour entamer notre circuit le long du Rhône au point n°27 (nous en avons vu 15) du plan.

Nous avons de la chance il ne pleut pas et ne fait pas trop froid, rien que les ponts éclairés sont beaux à voir, avec de ci de là quelques animations très discrètes.
Sur la façade de la Préfecture, nous assistons à une scénographie, qui marie son et projections. Ensuite nous devons revenir légèrement sur nos pas, et réussissons (malgré un réseau gsm perturbé) à récupérer les jeunots.

La ballade se poursuit jusqu'à la Guillotière, et un arrêt au stand du Saint Jus, où par hasard nous retrouvons Blandine et Romain, l'occasion de prendre un verre de vin chaud qui requinque avant le bain de foule sur la presqu'île.
Faisant fi de la queue devant l'Hôtel Dieu, en quelques minutes nous accédons à la cour d'honneur. Olivier tombe alors par miracle sur Philo, Phil et leurs 2 enfants, qui jouent entre les draps suspendus.

Puis nous enchaînons les places Bellecour (et sa roue qui sert d'écran géant), des Célestins, Jacobins, de la République, Bourse, jusqu'à l'Eglise de St Nizier, mise en valeur par une création à nouveau sonore et lumineuse.
Il est 22h, les estomacs crient famine. Sans le vouloir nous passons devant une des adresses de bouchon conseillé, le Café des Fédérations qui libère pile poil une table de 6, royal !

Le cadre est typique, le repas (menu du soir l'hiver sans hausse tarifaire) nous recharge copieusement en calories, prêts à repartir dehors aux alentours de minuit.
Obligés de tourner autour pour respecter le sens de circulation, nous arrivons enfin sur la place des Terreaux, où a lieu un spectacle toujours exceptionnel à cet endroit. Cette fois, nous parvenons à traverser l'Hôtel de Ville quadrillés de lasers, qui donne sur l'Opéra et son jardin de plantes illuminées.

Presque à l'unanimité nous décidons de rentrer, les mines fatiguées, les jambes lourdes, Olivier un peu déçu par cette 3ème édition (normal, sa mémoire sélective ne retient que le meilleur de chacune ;-). Extinction des feux à 2h.
Dimanche après que nos invités soient partis, nous végétons en pyjama, sans manger jusqu'au soir, entre lecture sous la couette et séries à l'ordinateur, rien de glorieux sous un temps d'chiotte.

lundi 7 décembre 2009

Suite de la Biennale

Il nous restait à visiter un lieu d'expo, ce fut chose faite samedi après-midi, en compagnie de Vanina et Julien.

Nous avons passé 2h dans le dédale d'immenses salles réparties sur 3 étages, ce qui prouve que chacun a pu apprécier (nous attendions souvent Sigo), en fonction de ses goûts personnels. Certaines oeuvres étaient impressionnantes, rien que par leur format maousse costaud, la complexité de leur montage. D'autres plus simplistes, telles que des messages à la craie sur un énorme tableau noir, nous ont interpellé aussi.

jeudi 3 décembre 2009

Neige en semaine

... ou faire du kite au rythme d'un fonctionnaire (du style un prof, mais pas tous ;-), sympa comme programme.
Après avoir bien calculé les prévisions lundi, Olivier a donc calé mercredi son RTT, précisément entre 2 perturbations. Restait le choix de l'endroit, souvent décidé au dernier moment, qui a porté sur le Forez et ses grandes étendues.

Au niveau couche neigeuse, avec Didier, Froggy et François qui les a rejoint plus tard, ils savaient qu'elle n'y serait pas la plus épaisse, rattrapée par le vent et la visibilité. En arrivant à 10-11h, ils parviennent à emprunter la route normalement recouverte, qui les amène juste au pied du spot, la classe.
Quelques brindilles dépassent, sachant qu'en dessous c'est de l'herbe et des bruyères ça ira.

Dès les premiers mètres, la qualité n'est pas géniale, trop compact, il est nécessaire de forcer comme un malade sur les cuisses, compenser les coups de frein afin de ne pas se faire éjecter vers l'avant. En plus, la visibilité est mauvaise.
En persévérant et toilant la 12m2, c'est meilleur, ils profitent d'une large et longue éclaircie, vient l'envie d'explorer d'autres dômes, travailler la technique en passant au ras des sapins.

Finalement ils plient à 17h, alors que la lune s'est déjà levée, bien rétamés, heureux d'avoir baptisé le col du Béal. Olivier pour une fois ne conduit pas, bercé dans le van il somnole sur la banquette arrière.
Un autre groupe devrait y retourner vendredi, espérons pour eux que la limite pluie/neige sera bien située ?

mercredi 2 décembre 2009

Tempête à la Grande Motte

Pour la 3ème fois, Olivier après la neige samedi, a continué sur l'eau dimanche. Une grosse perturbation de sud était annoncée, impossible de la laisser passer !
Comme le week-end dernier, beaucoup de kaffeux se sont désistés (gna gna gna je le sens pas, gna gna gna y'aura pas assez ou trop de vent, gna gna gna à trop regarder la météo on reste au bistrot ;-).

Finalement lever 6h30, Guillaume le rejoint à Tain, puis sur la plage ils retrouvent les grenoblois Nico, Mick et Max (le plan B, au cas où il n'y avait eu personne de Lyon pour covoiturer).
De la digue la mer ne paraît pas si hostile, le vent est quand même déjà bien établi (20/25 noeuds avec des rafales à 40 qui dépotent... on ne leur aurait pas menti -> Meteo France parlait de 90 km/h).

Ce ne sera que le commencement, car au fil de la journée les conditions ont grossi à vue d'oeil. Qu'à cela ne tienne, ils étaient là pour en découdre face aux éléments.
Très vite il a fallu ranger les surfs échangés contre les TT, car ils devaient slalomer entre les paquets de mer, trouver le passage entre 2 vagues pour se faufiler, et gagner du terrain sans se faire tacler et laminer dans la washing machine.
Olivier avait un début de rhume, il a eu droit à un nettoyage de sinus gratuit.

A certains endroits, la couleur de la flotte passait du gris miroir au marron mousseux tellement ça brassait, impressionnant. Les sessions ont duré 1h maxi (ils ont dû faire 3h en cumul), des conditions ereintantes.
Au large les vagues se formaient en pics dévastateurs (> 2-3m), il fallait enclencher le turbo dès qu'un monstre débarquait, être agile aussi en cas de board perdue, et sans jamais faire tomber son aile, car en général cela ne pardonne pas il y a risque élevé de la déchiqueter dans les rouleaux.

Pendant quelques minutes ce fut magique, ils ont eu le soleil avec la mer qui fumait d'embruns, puis Guillaume s'est fait des bons vols car heureusement entre les séries l'eau était assez plate.
Ils ont plié vers 16h, retour particulièrement crevant sur la dernière heure avec le déluge et beaucoup de circulation. Même si c'était très physique Olivier était content d'être descendu, ce type de session permet de gagner encore au niveau confiance, et les températures n'étaient pas froides.

mardi 1 décembre 2009

Anne-Laure aux manettes

Sigo a enchaîné 2 séances, tournées par sa nouvelle copine de trapèze :





Ca rigole plus, les Siamangs se professionnalisent.

Au passage, petit coup de promo pour son groupe de musique : http://www.myspace.com/zumbakaizik