Quartier libre

Pour ce dernier jour de l'année, nous avions négocié avec Catherine la garde d'Adèle pour aller en montagne ensemble, et snowkiter en cas de météo favorable. La veille il avait beaucoup plu jusqu'à 2500m, ce qui laissait présager une neige particulièrement mouillée, puis le vent était annoncée sud forcissant, ce qui signifiait qu'il allait être dégueulasse.
Au final nous avons eu droit à une belle session à Font d'Urle, avec un beau tour du plateau, Sigo a vite repris ses marques en ski : album photos. Ca l'a par contre rétamé le soir, faut dire aussi que nous avons enchaîné avec la route du retour dans nos pénates, vu que nous et le réveillon de la St Sylvestre ça nous enchante pas des masses.

Papa Noël

Lise étant absente dans la Drôme cette année, nous sommes retournés au Cap-Ferret, l'occasion de le passer avec Roméo, et logiquement d'être calés pour les prochaines fois (1 année sur 2 il va chez sa mère).
Nous avons bénéficié d'un temps assez correct, entre 2 dépressions, ce qui m'a permis de surfer avec mon frère dans une eau quand même bien fraîche. Pour ce qui est du kite, le vent s'est manifesté à 17h lundi au lieu des 14h annoncés, dommage. Sinon la petite n'a pas trop fait de sieste, l'excitation du moment faut croire, enfin lors de l'apparition du père Noël elle n'en menait pas large : un court album.

Ainsi Fonfonfon

L'année dernière aucune session n'avait été validée à Font d'Urle, mais dimanche j'ai pu y faire un tour, juste 2h avant que la visibilité devienne vraiment mauvaise. Pour rentabiliser le trajet, j'ai terminé plus bas à Vassieux, dans une neige tout aussi bonne.
Hâte tout de même que le soleil revienne pour y passer la journée en famille, car j'étais content de manger le midi les sandwichs dans le camion de copains qui avaient le chauffage. Enfin la petite s'est rattrapée hier avec Sigo, puisqu'il est tombé 10cm dans le parc de notre résidence.

Neige en plaine

On voulait que Adèle essaye sa luge, pas besoin d'aller bien loin puisque nos monts du Beaujolais ont été saupoudrés dans la nuit de vendredi à samedi. L'expérience a été suffisante pour qu'elle prenne goût à la descente : "cha glisse" ! Entre 2 j'ai trouvé aussi des chaînes d'occaz pour le camion, histoire de se rassurer notamment pour notre traversée imminente de l'Auvergne (pour se rendre à Bordeaux fin décembre), un autoroute où il n'est pas rare de voir la blanche s'inviter sans crier gare.
Dimanche nous avions des copains à la maison pour un brunch, le jour idéal sans être privé de kite puisqu'il a plu sans arrêt.

De bonne augure

Comparé aux 2 années précédentes, la saison d'hiver se présente sous de meilleurs auspices, puisque le sol était bien gelé avant les premières chutes, et les retours d'Est s'enchaînent pour garantir une bonne couche. On y croit pour que la pluie ne s'invite pas, et surtout que le vent de sud reste bien cantonné en bord de mer.
Les plus accrocs ont démarré le snowite depuis 1 mois environ, notamment dans le Queyras qui fait toujours partie des coins de montagne privilégiés.

Dimanche pour en profiter j'ai rejoint les potes au Béal, la température en ressenti avoisinant les -15°C il valait mieux éviter pour les filles, et le soleil n'était pas gagné.
Au final il a fait très beau, mais je confirme qu'à chaque prise de photo je perdais un doigt ;) sinon le vent n'était pas d'une régularité folle, et il fallait chercher les zones de bonne neige, la tempête de Nord la veille ayant fait quelques ravages avec des pointes à 45 noeuds : le reste des images.

Encore le sud

Après un week-end repos (2 siestes pour moi, tellement je suis rétamé par mes semaines au travail), nous avons mis le cap à Marseille cette fois, presque 1 an jour pour jour, lorsque nous avions retrouvé mes cousins et ma soeur.
Michelle nous a encore gentiment hébergé, elle avait plus de place (William faisant l'aller/retour à Villefranche ramener les dernières affaires, car ils ont récemment changé d'appartement). Elle avait un brunch, nous l'avons retrouvé samedi en fin d'après-midi, après ma belle session dans la baie avec un pote. Comparé y'a 15 jours, l'eau était vraiment chaude, environ 17 degrés je dirais.

Nous avons passé une petite soirée tranquille et sympa, puis tous au dodo à 22h... eh oui, ça fatigue bien les enfants ! La nuit a été agitée, notre chambre étant face au mistral qui tabassait.
Lancés tête baissée, nous avons maintenu notre programme de balade dans les calanques... mauvaise idée, chacun ayant un petit dans le dos, au bout de 30mn nous avons rebroussé chemin, les rafales nous déséquilibraient trop. Cela a permis de retrouver Lucie, Renaud et les garçons à l'escale Borely pour un déjeuner en terrasse improvisé au soleil et presque sans vent. Les filles sont rentrés faire la sieste, je suis reparti 2h me promener et faire quelques photos de la tempête, un jour à ne pas kiter.

Découverte crèche

C'est officiel, Sigo a décidé qu'elle reprendrait le travail à 60% (lundi/mardi/jeudi) à partir du 2 janvier. N'ayant pas eu une trop bonne expérience "nounou", nous avons finalement trouvé une place en micro-crèche (10 enfants), qui sera juste accolé à la gare.
Semaine dernière nous avions la présentation, et bonne nouvelle les travaux sont bientôt terminés, Adèle pourra l'intégrer à partir du 8 janvier. L'équipe en charge du projet nous a rassuré, elle va ainsi bénéficier de conditions idéales au début, car la structure ne fonctionnera pas à plein régime.

18°C en novembre

Il aurait été bête de rater cette occasion en bord de plage, alors qu'un temps maussade était annoncé chez nous. Nous sommes descendus alors le week-end à Port Camargue, en réservant cet hôtel face à la mer. Samedi après-midi le vent étant annoncé fort, pour faire gaffe à ma cheville j'ai testé le foil avec ma petite aile dans un plan d'eau en chantier, finalement cela a été technique de rester perché sans que la crête des vagues fauche la planche (sans les straps). La petite a bien joué dans le sable à l'abri avec sa maman, protégée par une dune.
Le soir nous avons quand même bien apprécié la douche et le resto, car le fond de l'air était frisquet.

Dimanche nous avons pris le temps du petit-déjeuner, au soleil derrière les baies vitrées, puis en sortant le vent est bizarrement tombé, de quoi se mettre en tshirt !
Nous avons rejoint un copain de Grenoble, puis Sigo a fini par s'équiper alors que je préparais son aile. La pauvre a bénéficié d'une session tordue, où le ventilo a pris des tours subitement, elle a dû sortir à moitié en catastrophe, se décidant à larguer la sécu. Alors qu'elle retrouvait des copains de Montpellier, j'ai pris mon tour en surf, avec de belles petites vagues formées et des conditions plus stables.

Jonglage familial

En 2 week-ends, nous avons vu du monde. Cela a commencé dans la Drôme, où la petite s'est amusée en compagnie de Malia et Roxane pour une cousinade. Depuis 1 an elles ne s'étaient pas retrouvées les 3 ensemble, la Mamie ne voulait pas rater la photo des triplés dans la charrette.
La maison s'est transformée pour l'occasion en crèche, avec plusieurs coins à l'intérieur (poupées, peluches, puzzle, piano, kappla, dinette...) et à l'extérieur (toboggan, balançoire, cheval à bascule, cheval rebondissant...). La balançoire a toujours beaucoup de succès auprès d'Adèle : "Encor la baençoire, plus fort" et après une chute en salto, pas effarouchée elle en demandait encore ! La rencontre avec les animaux était riche en émotions, Malia apprivoisant sa peur/fascination avec le petit chat Grimi.

Entre 2 Sigo a profité de séances au trapèze, d'une à la piscine alors que je rongeais mon frein, à cause de la crève et d'une cheville douloureuse qui met du temps à guérir.
Nous avons enchaîné avec mes parents 1 semaine, un programme encore bien rempli : jeux dehors, médiathèque au chaud... mais surtout atelier chants, visite du zoo au parc de la Tête d'Or. J'ai même réussi à prendre une journée pour me libérer, de quoi souffler un peu avec le gros rush de Noël au boulot.

Fête du camping

Si je ne me trompe pas, c'est la 3ème année consécutive que nous fêtons avec nos copains de kite (nous étions une bonne 20aine sans compter la marmaille) la fin de saison pour nos potes en commun, qui ont racheté un camping proche de Roanne.
Il fait toujours un peu frisquet, mais l'ambiance y est toujours chaleureuse, le tout arrosé du punch maison baptisé cette fois "Bim Bam Boum". Aussi c'est l'occasion de se retrouver tous, car avec les enfants j'ai l'impression que nous avons moins l'occasion, puis il faut dire nous pratiquons moins notre activité, les week-ends défilent plus vite.

Samedi j'ai participé à un petit tournoi de SUP Ball, en mode couillons j'avoue puisque j'ai trouvé le moyen de me faire une cheville (j'espère une entorse bénigne, qui va déjà mieux). Le soir c'était menu hamburger, glaces à volonté du congélateur à vider.
Dimanche certains sont partis au VTT, d'autres cueillir des champignons, et une poignée nous sommes restés avec les petits, s'autorisant juste une courte visite de château. Le midi c'était barbecue, puis Adèle nous a fait un record de sieste, à se demander s'il ne faudrait pas vivre dans un camion toute l'année ;)

Eté indien

Après un mois de septembre plutôt mitigé, on a bien cru que l'arrière saison ne serait pas aussi belle qu'habituellement, puis la tendance s'est inversée et la chaleur est revenue.
Je devais poser une récup, ça tombait bien nous sommes partis 3 jours en Oisans, en mode repos, un peu obligé pour moi à cause d'un talon douloureux je ne sais pourquoi ? Ce fut donc rando tranquille à Huez vendredi, puis farniente et siestes, jeux avec Adèle, contemplation du paysage avec ses magnifiques couleurs d'automne.

Samedi soir, nous sommes quand même sortis, c'était le repas de la transhumance... très sympa, nous devions être une 30aine au gîte de l'Eau Blanche à Villard. Le dîner a été délicieux, l'apéro un peu long (de 19h à 20h30 bien tapante), obligeant Sigo à décrocher avant le fromage et les desserts, qu'elle n'a pas raté grâce à un doggy-bag.
Dimanche, nous avons joué les prolongations jusqu'à ce que le soleil passe derrière la montagne vers 18h : les autres photos.

Vires les straps

Je me suis décidé récemment pour sauter le pas en foil, diminuer aussi les risques de blessures. Le plus technique est le démarrage, car il faut non seulement maintenir la planche sur la tranche avec une main et avec l’autre main piloter son aile. Ensuite ce n’est pas trop compliqué je dirais, cela demande à être plus fin sur les changements de bord, l’avantage étant qu’en cas de grosse chute, les pieds ne sont plus attachés on s’éjecte plus facilement. J’avoue également que ce genre de vidéos montre la marge de progression encore possible, avant de s'ennuyer :


Ou encore celle d'un copain, qui habite sur le spot et a pris vite du niveau.

Beauduc en sursis

Ce n’est pas nouveau j’en ai déjà parlé, mais en ce mois de septembre les choses s’accélèrent, des travaux sont en cours pour éloigner encore les kitesurfers de la plage et les concentrer sur un parking à proximité des poubelles, génial ! Etant donné que tout s’est fait sans aucune concertation, une cagnotte a été organisée en urgence afin d’engager notamment des actions juridiques. Je reste assez dubitatif, car même si les 15000 euros ont été atteints en 15 jours, il y a eu seulement 258 participations, et je vous laisse faire le compte du don moyen/participant.

Le week-end dernier je me suis dit que je regretterais de ne pas y être allée, dormir au bord de l’eau, profiter de la session au coucher du soleil, du barbecue le soir… même si les filles préféraient la Drôme je me suis donc motivé à rejoindre une petite bande d’amis : les photos. Les conditions étaient light et parfaites en foil, ainsi qu’en tiki, un engin que j’avais essayé à Naussac. Cette fois c’est un autre pote qui m’a prêté son jouet, que dis-je son œuvre d’art (qui coûte entre 1200 et 1600 euros quand même)… une planche shapée en alaïa qui permet une glisse encore différente.

Sur un air de Ré

Pour ces 2 semaines de vacances, nous avons revu nos ambitions à la baisse… nous nous étions enflammés en projetant Rodrigues, mais les 20h d’avion avec correspondance, le vent qui n’est pas assuré, les vagues qui ne seraient pas phénoménales, la destination qui n’est pas si adaptée à un bébé d’après nos infos, puis mes parents qui n’avaient pas vu Adèle depuis longtemps, un besoin de se poser sans trop faire de kilomètres, pour respecter entre autres le rythme des siestes et nuits (déjà assez compliquées), nous avons choisi d’allier le Cap-Ferret et l’Ile de Ré.

La 1ère semaine le temps a été plutôt chaud, et s’est dégradé petit à petit, j’ai dû naviguer 2 fois en foil (dont une mémorable, où j’étais content que le jet ski vienne me secourir, car j’avais un peu joué avec les distances et limites du vent…), faire aussi 2 belles sessions en surf. La petite s’est bien amusée avec ses grands-parents, que ce soit au manège ou à l’aire de jeux, dans la piscine gonflable ou en bord de mer. Bien sûr nous avons pu voir ma sœur et mon frère, sans oublier Roméo lors de l’anniversaire de Lilou, ainsi que nos copains lyonnais/hollandais qui habitent maintenant à Bordeaux.

La 2ème semaine a été plus aléatoire au niveau météo, j’ai pu faire plus de foil, mais les spots n’étaient pas évidents pour que Sigo débute (shore break, plage réduite), et juste avant de partir une dépression m’a permis de profiter des vagues malgré une eau qui s’était bien refroidie. Le reste du temps nous avons profité de longues randonnées à vélo, en général chaque matin, des jeux et du poulailler au camping, et surtout de la yourte que nous avions loué pour un prix défiant toute concurrence (83 euros/semaine) grâce au CNAS de Chalon (CE du boulot de Sigo).

Pour terminer, nous sommes passés en terres charentaises visiter nos amis de longue date. Mon pote m’avait organisé une sortie VTT dimanche matin, c’était excellent il avait invité nos anciens copains grimpeurs, même si j’en ai bavé j’ai pu les suivre et cela m’a presque donné envie de m’y mettre. La reprise au boulot s’est faite tambours battants comme en partant ; enfin j’ai des cours en anglais 2 après-midi par semaine qui permettent de m’évader et finir plus tôt, sachant que je ne veux pas recommencer « l’esclavage » de l’été, la pression à outrance supportée.

Plaisir furtif

Dernièrement alors que Sigo me devançait en Oisans, nous avons déjeuné en terrasse pas loin de mon boulot, précisément au bord du lac à Décines, une pause courte mais plaisante dans ce restaurant familial que nous apprécions, qui allie spécialités syriennes et italiennes, mais aussi glaces artisanales.
Avec la petite, le repas a été interrompu souvent, car elle avait envie de gambader, jouer sur l'aire d'enfants à proximité, enfin on s'est relayé comme on a pu et cela m'a permis de leur faire un dernier coucou avant de les retrouver le surlendemain. La prochaine fois nous tenterons l'autre adresse, légèrement plus huppée.

Naussac

Un peu comme Serre Ponçon, depuis que l'été a débuté je scrutais les bonnes conditions, notamment 2 jours avec du vent de sud-est, une orientation pas encore testée et jugée la meilleure.
Pour ce 15 août j'avais mon pont, nous avons finalement eu 3 jours de vent sur 4, avec du nord-ouest pour se mettre en jambes samedi. En foil j'ai pu explorer comme il fallait le spot dans tous les sens et angles avec les potes, un pur régal en contournant 2 ilots, en longeant une presqu'île... le tout entouré par un magnifique paysage, une eau pas trop fraîche, des criques qui ressemblaient à la Bretagne, des berges rougeâtres un peu comme le Salagou.

Sigo a pu kiter aussi, il fallait s'accrocher en surf strapless car le vent n'était pas d'une régularité toujours exemplaire, je ne m'en rendais pas trop compte vu que le foil a le gros avantage de lisser toutes les rafales tout en restant perché.
Nous étions avec 3 couples, dont 2 que nous connaissons très bien, 5 enfants au total, et des grands pour Adèle. Elle ne s'est pas ennuyée, car il faut avouer que les petits ou ceux du même âge ne l'intéressent pas trop, quand elle ne leur donne pas un coup la tignousse ;) Un autre couple nous a rejoint dimanche, jour sans vent, nous avons pu randonner et nous baigner, en croisant les vaches et chevaux sur les berges.

C'est la 2ème fois que nous tentions ce lac (945m), à environ 3h de Lyon en Lozère, la précédente remontant il y a 5 ans, nous recommandons vraiment, en signalant que les embarcations motorisées sont interdites, à part le bateau de secours pour les 2 bases nautiques. Par contre la fois où j'y suis allé avec mon beauf, il y'a 8 ans, ce fut un cuisant échec, la preuve que le matériel a quand même évolué depuis, notre technique peut-être aussi ?
Il doit y avoir 3 campings autour, sinon il est possible de camper à la sauvage, c'est très dépaysant, et quand nous sommes 20 kites ça doit être le grand maximum : présentation et photos.

Vide grenier

Ou plutôt cave ! Dans l'année j'avais acheté du matériel de kite pour renouveler, mais je ne m'étais pas trop occupé des annonces, et surtout relancer, voire réajuster les prix en fonction du marché.
Soulagé, courant juillet tout est parti, j'ai gagné un peu de place dans le "sous-sol", je vais pouvoir craquer pour d'autres jouets tels que le tiki ou alaïa, ou encore le sup pour emmener Adèle dessus... c'est juste que ça avoisine les 2m50, c'est pas la poussette 4X4 remplacée par la poussette cane qui libèrent assez de volume dans le camion :)

Marre de la canicule

Pour fuir la canicule à nouveau, les filles sont parties mercredi à Villard, rejoindre Catherine, Michel et Roxane, car ses parents étaient bien occupés dans leur nouvel appartement.
Il a fait quand même très chaud, mais dès vendredi soir nous sommes montés avec Clara et Noé, car nous avions hâte. Egalement il y avait Christine et Bartholomé, puis une collègue de Sigo avec son mari et ses 2 enfants, le chalet de Suzon et Philippe était occupé... autant dire que nous étions contents d'avoir le camion pour dormir et avoir notre intimité. Nous étions tellement bien, que nous sommes partis lundi matin à 7h, à 9h30 j'étais au boulot.

Samedi pour accompagner le mari de Rachel, j'ai enchaîné 2 petites randos avec lui (chemin de la Conduite et Pré Gentil) d'un bon pas, en retrouvant entre 2 nos chéries au torrent. Il faisait un temps magnifique, et nous avons traîné à table dehors, après un délicieux barbecue face à ce paysage qui repose. La petite s'est bien amusée dans sa baignoire à l'extérieur, improvisée en mini piscine.
La nuit a été moins drôle à cause de la petite qui fait encore ses dents ; ça tombait bien dimanche matin était couvert, donc repos obligatoire, que nous avons prolongé, au lieu de courir dans l'autre versant de vallée rejoindre les Châlonnais et une copine : quelques photos.

Bouger alors que

Il ne faudrait pas toujours, comme si cet article était la suite du précédent. A cause de la petite qui fait ses pré-molaires, nous avons passé 2 jours mitigés, avec Monteynard samedi, St Avit dimanche.
Dans les faits positifs, on retiendra la visite improvisée à Suzon et Philippe, puis la baignade décidée aussi en dernière minute pour se rafraîchir les idées dans la Galaure.
Il faut préciser quand même qu'à force de se taper des épisodes caniculaires à répétition, c'est un peu compliqué de rester en ville.

Rester chez soi

Ca fait du bien des fois, surtout quand la météo te conseille aussi de ne pas bouger, ou encore que Clara et Noé déménagent et qu'une aide serait la bienvenue dimanche par exemple, pour déplier les cartons, ranger et avancer un minimum avant que Roxane découvre sa nouvelle chambre.

Puis ça permet également de profiter de la vue de notre balcon, quand avant ou après le mauvais temps le Mont Blanc se dessine à quelques 170 km à vol d'oiseau, éclairé par le coucher de soleil, en nous rappelant que cet appartement nous l'avons choisi pour cette raison entre autres.

Serre-Ponçon

Quand nous habitions en Charente, cette région faisait partie de nos incontournables, nous y avons des souvenirs de via ferrata, trapèze et kite bien entendu.
Pour le 14 juillet une météo idyllique était annoncée, garantissant le thermique pour le foil à minima, et plus si affinités, tandis que dans la sud ça allait être tempête. Nous sommes donc partis après dîner le jeudi pour éviter les bouchons, et profiter involontairement des 6 à 7 feux d'artifices en traversant Grenoble. Puis à 1h de l'arrivée environ, la fatigue nous a envahi, une petite consultation sur l'appli park4night et nous étions prêts à dormir au col de l'Holme.

Arrivés sur place, nous étions avec 3 copains + 2 enfants, et nous avons fait la connaissance d'autres copains, soit une bonne tablée improvisée, en plus des copains de passage. Nous avons campé à la sauvage, juste à 300 mètres du spot, avec point d'eau et toilettes à proximité. Sigo a pu reprendre le strapless dès le 1er jour dans 20 noeuds et n'a rien perdu, par contre elle a été malade les 2 jours suivants. De mon côté, j'ai pu faire de belles explorations, du pont de Savines jusqu'à Embrun grâce à mon "tapis volant", un sacré engin qui permet de prendre des trajectoires assez improbables.
Le retour a été moins rigolo par sa durée, gâchant un peu la fin du week-end, quoiqu'il en soit le coin est toujours aussi beau.

Avant le rush

Le créneau s'est présenté nickel, juste le dernier we avant les vacances scolaires, même s'il y avait du monde sur la route, c'est resté assez raisonnable. Comme un fait exprès, nous étions une jolie bande à s'être motivés, l'occasion de croiser plein de têtes pas vues depuis longtemps, de partager comme d'habitude les sessions de kite, l'apéro et le barbecue.
Adèle a retrouvé sa copine Mila qui a 3 ans, elles ont bien joué ensemble, la miss nous a même fait des siestes dans le camion, fait exceptionnel.

Concernant le vent, je m'en doutais, il a été plus fort que prévu, donc plutôt une bonne nouvelle le samedi, par contre dimanche il a vraiment pris des tours avec des rafales à 50 noeuds, l'horreur, ce que nous détestons quand le sable vole et que le spot devient hostile. Le choix de lever notre camp à 13h a été le bon, après mes 2h en mode warrior, rassasié, nous avons filé au bord du Gardon à Collias. Nous avons d'ailleurs eu du mal à redécoller tellement nous étions bien, et cela nous a permis de rincer le matos en quelques minutes, des minutes précieuses gagnées sur le retour.

Gavades au lac

Sur 3 week-ends j'ai enchaîné 4 journées au Monteynard à bloc, objectif progresser en foil, le thermique a été parfait, en plus j'ai changé d'aile à l'avant, une plus stable et qui porte mieux, du coup le déclic s'est fait, je passe toutes les transitions perchées, sur une session de 4h j'ai exploré les gorges au nord et celles du sud à Savel 3 fois de suite. Reste à travailler le virement tack, le 360, le changement de pied sans reposer, la position assis... bref, j'ai encore une belle marge de progression, et l'avantage c'est que les filles peuvent rester au bord de l'eau sans être gênées par la force du vent.

Entre, nous avons passé un peu de temps au trapèze lors de l'assemblée générale (Sigo en a profité aussi en semaine, pendant les multiples épisodes de canicule lyonnaise elle partait avec la petite chercher la fraîcheur drômoise), et nous avons fêté des anniversaires : celui de Léa, qui nous a donné l'occasion de revoir les Murat, puis celui de Roxane, forcément les cousines ne pouvaient rater ça ! Les quelques allers/retours n'ont pas été toujours écologiquement optimisés, car je prenais souvent ma voiture pour se rejoindre le vendredi soir, ou redémarrer la semaine en partant de St Avit.

Andalousie

En attendant de rédiger l'article, nos albums photos :
- petits tours et détours sur le chemin avant/après : Tournemire, Banyuls, Cadaqués, Rosas, Estartit/Pals, Montserrat, Delta de l'Ebre, Peniscola, Collioure, Barcarès
- El Cabo de Gata, Grenade, Las Alpujarras, Antequera à l'Est
- Ronda, Séville, Cordoue au Centre
- Cadix, Conil, El Palmar, Vejer de la Frontera, Canos de Meca, Atlanterra, Tarifa au Sud

Repos du camion

Après les quelques 5000 bornes avalées en Andalousie, et pour utiliser des miles SNCF en fin de validité, nous avons préféré laisser notre camion se reposer à Villefranche, pendant notre périple à l'ouest de la France.
L'équipe s'est alors divisée en 2 : les filles prenant le train et le gars la voiture avec le matos. En l'espace de 2 semaines, nous avons effectué un triangle Lyon /Cap Ferret/Le Havre, avec un arrêt boulot d'une semaine pour moi entre Bordeaux et Paris, alors qu'on se la coulait douce en bord de plage ;-)

L'expérience TGV pour Adèle a été plutôt réussie, elle a exploré les escaliers, fait du lèche vitres, appuyé sur les boutons, sans trop dormir ou embêter les autres voyageurs.
Sinon la météo a été au top, avec un bémol vent chez mes parents, mais des vagues en compensation, sinon enfin une session foil chez Lise et Vincent, à jouer entre les voiliers et tankers. Au final nous avons bien profité de la mer et de la famille, les photos parlent d'elles-mêmes : CF & LH.

On se pose quand ?

Ce week-end dans la Drôme a été bien optimisé :
- samedi ça a commencé par le nettoyage complet du camion, puis la visite chez PapyGi, enfin le bricolage de la tour d'observation pour Adèle.
- dimanche je suis parti voler à Luc en Diois, un site que je voulais tester même si pas à côté (1h45 de route), où j'ai eu de belles conditions... j'aurais pu y rester jusqu'à la nuit, à 18h ça tenait et montait toujours, impressionnant.
Entre 2, Sigo a bien sûr profité du trapèze, et des courbatures qui vont avec vu qu'elle a moins l'occasion de pratiquer. A part ça on repart fin de semaines en vacances, dur le rythme ;)

Easy Beauduc

Une vidéo qui montre ce spot autrement, avec la musique adaptée :

3 semaines

Depuis que je bosse, prendre une aussi longue période de vacances ne m'est pas arrivé souvent (2 ou 3 fois je dirai), c'est le résultat d'une grosse actualité en projets, d'une équipe avec un effectif réduit, de jours à prendre repoussés... mais aussi d'un manque d'anticipation pour le passeport de la petite, car nous avions projeté de partir ailleurs en avion, et finalement nous casons un autre trip que nous avions en tête : l'Andalousie. En conclusion on retombe pas trop mal sur nos pattes, ce voyage en itinérance avec le camion, que d'autres copains nous ont raconté, est un mix idéal entre kite et culture, à une période où il ne fait pas trop chaud.

Presque en vacances

1 semaine après un week-end assez couvert et 1 semaine avant de faire un gros break tous les 3, nous avions plutôt envie de limiter nos kilomètres, donc avec le temps annoncé et pour que Catherine voit Adèle également, nous sommes descendus à St Avit. Vu que nous allons bien profiter du kite, la priorité était au trapèze, sachant que Sigo n'a pas trop à se plaindre ces derniers temps... entre autres elle a pu enchaîner quelques séances en semaine alors que j'étais à Paris exceptionnellement.
La petite ne réussissant pas à dormir samedi, elle a pu tester la balançoire en portage avec maman, le filet avec papa (pas trop rassurée), et le poney avec notre copine (pas du tout rassurée, elle a refusé).

Dimanche un peu comme la veille à cause des bouchons, à part le barbecue réussi du midi, la journée a mal commencé, nous avons fini par comprendre que Adèle faisait ses dents. Je me suis dis alors que je pourrais caler un petit vol quand même l'après-midi, sauf qu'en arrivant sur le site, non seulement les parapentistes repliaient à cause du vent fort, mais en plus je me suis aperçu que j'avais oublié mon casque à Villefranche. Au moins pas de tentations, je me suis rabattu sur la visite de Crest juste à côté, depuis le temps que j'y passe et que l'occasion ne s'était pas encore présentée.
Cela a permis de me sentir un peu en congés, j'ai tellement hâte, depuis août où je n'ai pris que des jours par çi par là !

Beauduc en mars

Le dérèglement climatique continue, au point de passer le week-end à la mer, avec un thermomètre atteignant les 22 degrés dimanche, et cela après 3 jours à Paris, un sacré grand écart.
Niveau vent, il était annoncé faible le 1er jour, plus fort le 2nd, ça a plutôt été l'inverse, une seule aile est sortie (la 8), il suffisait juste de changer le support aux pieds (surf ou foil). Le hic est que Sigo a chopé une migraine ophtalmique qui l'a même empêché de kiter, par contre Adèle a bien aimé mettre les mains dans le sable humide, qui perso ne me fait vraiment pas rêver : quelques photos.
A signaler, la piste est pire que tout au début, à se demander si le bas du camion ne va pas toucher à chaque dos d'âne.

Pic St Michel

N'ayant pas fait assez de sport la veille, Catherine prenant en charge la petite alors que Sigo avait prévu de faire du trapèze, je suis reparti dans le Vercors, avec pour objectif de monter en ski de rando et redescendre en mini voile.
Il était annoncé encore une belle météo, quasi sans vent, donc les conditions étaient réunies. La montée au Pic j'avoue a été assez laborieuse, sans doute l'accumulation de fatigue + la chaleur, donc j'ai pris mon temps, rien ne pressait.

Arrivé en haut, des highliners (il me semble que c'est le nom pour les personnes qui pratiquent la slack line avec beaucoup de hauteur sous les pieds), installaient leur sangle qui faisait d'ailleurs un bruit impressionnant juste en flappant. Je me suis dit qu'ils allaient profiter de la pleine lune, comme les randonneurs croisés en revenant au parking.
Sinon le vol s'est bien déroulé, après repérage du meilleur endroit pour décoller, j'ai posé tranquillement au plateau intermédiaire (dans la clairière du gîte des Allières) situé près de la voiture : les photos, en bonus la vidéo de highline.