vendredi 30 mai 2008

Chacun dans son coin

Loin d'être fâchés, il s'agissait juste d'un week-end séparé (ça fait quand même du bien des fois, c'est tellement rare).

Sigo est partie dès jeudi soir aider sa maman dans sa semaine de "découverte", pour le jour "fruits et légumes de la terre à l'assiette".

Au programme : création d'alim'aux potagers, comparaison de jus de fruits (pommes et oranges), préparation de cocktails (aux noms sympathiques de Vitamines, Walibi, Mexicain, Yuca et Zarbi), peinture à partir de fruits, légumes et plantes, transformation par la cuisson (la soupe d'ortie) et travaux de jardin, le tout dans une bonne ambiance.
Pendant ce temps, Olivier a travaillé sur Paris, quel bosseur !... tiens encore une remarque qui peut faire croire que l'école c'est de la rigolade. Pensez bien que les mamans présentes ce jour là se sont rendues compte que 25 élèves, c'est du sport ! Sans parler de toute la préparation de cette semaine découverte (écriture des projets, préparation des groupes, du matériel...) ; bien heureusement, la météo fut de leur côté.

La suite du w-end de Sigo s'est passée à St Avit entre trapèze, cueillette de cerises, et en guise du plus beau cadeau pour Catherine, que ses enfants ne disent jamais "non". Ce fut chose faite, avec Noé aux travaux de jardin sans grommeler, Sigo au vide grenier, à la chorale, au rangement du hangar sans ronchonner.
De son côté Olivier a fêté vendredi soir le départ d'un collègue (arrivée commando à son domicile), vendu le lendemain matin une aile à la gare de Lyon (imaginez les badauds autour), puis a boudé la campagne à cause de la fatigue et du temps devenu incertain. Il a ainsi profité de "son" appartement en célibataire, en goûtant aux joies du zapping sur la télé (de sa part c'est surprenant) et le net, énervé surtout de ne pas avoir touché une barre de kite depuis 2 semaines... merci d'ailleurs de faire des incantations, prier le ciel que le vent revienne.

samedi 24 mai 2008

L'AMAP aux potes

Jeudi, au lieu et jour où nous allons récupérer notre panier de légumes toutes les semaines, un reportage régional a été filmé par France3:




Pour en savoir plus, coup de projecteur sur le lien suivant : http://www.alliancepec-rhonealpes.org/site-all/rubrique.php3?id_rubrique=35

mardi 20 mai 2008

Ohio sauvée !!!


Nous venons de recevoir des nouvelles de la jument (voir article du 14/5/08) par ses propriétaires, le message est aussi touchant que ce moment intense vécu :

"Comme promis nous vous envoyons deux petites photos de la jument Ohio. Une de cet après midi ou on voit qu’elle a quelques écorchures .La photo n’est pas terrible mais ces jours ci il pleut tout le temps .L’autre à été prise pendant une ballade au bord d’un lac .On voit bien que c’est « la plus belle jument de l’ouest ! »Si gentille et calme, elle est vraiment exceptionnelle, tous les chevaux ne sont pas comme ça, loin de là ! Nous aurions été inconsolables de la perdre. Nos chevaux sont pour nous des compagnons, nous les avons achetés après des années d’attente pour trouver exactement ce qui nous correspondait. Je pourrais vous en parler pendant des heures, vous raconter le coup de foudre de Dominique pour cette jument, le soin et l’attention qu’il porte à son dressage et à sa santé.

Mais je m’arrête là, car je voulais seulement vous faire comprendre combien nous sommes reconnaissants envers votre équipe d’escaladeurs courageux et spontanés. Vous avez été les sauveurs d’Ohio, sans vous elle dégringolait dans le ravin, c’était certain… Nous ne vous oublierons jamais, soyez en sûrs. Et nous serons un peu plus humbles face à la montagne, nous aimerons tous les grimpeurs que nous rencontrerons sur notre chemin, nous vous souhaitons plein de bonnes choses dans votre vie. Dans quelques jours vous recevrez un colis . Mais pas avant début juin. Marie-Ange et Dominique"

dimanche 18 mai 2008

Un p'tit break ?


1er week depuis 5 mois que nous restons 2 jours consécutifs chez nous, miracle. Il faut avouer, Sigo était bloquée par l'Assemblée Générale d'Alliance, et Olivier par son rhume carabiné, sans parler des conditions météo qui n'étaient pas géniales.
Les 2 soirs nous avons veillé quand même, coucher à 2h vendredi après le dîner chez Laure et Chris qui avait été repoussé (pas de notre fait) à multiples reprises, et à 1h samedi après un DVD qui détend.

Quelquefois c'est agréable de faire chacun ses petites activités, retrouver son espace vital :
- Sigo avait donc son AG toute une journée, le marché, les comptes du trapèze, la préparation de l'atelier fruits et légumes pour l'école de Catherine...
- Olivier avait la médiathèque, la réparation des snowboards (car il pense profiter d'une dernière session neigeuse, à l'ouverture des cols de haute montagne), le calcul des impôts...
Enfin nous avons réussi à ne pas sortir la voiture, se déplacer en vélov ou co-voiturage, se rendre ensemble à la fête familiale dédiée à la nature et organisée par la ville, "Les Bons Plants", y siroter le café, faire nos glandouilloux.
Le mot est lâché, on imagine déjà les défenseurs de l'hypo-activité monter au créneau, manifester contre les loisirs à outrance ;-) N'empêche ça manque de s'évader ;-(

samedi 17 mai 2008

Grimpaillou mania

Une chose est certaine, l'escalade reste le sport qui nous dépayse le plus, celui qui demande une telle concentration à chaque mouvement que la tête se vide instantanément de tout superflu et mauvaises ondes. C'est aussi le plus exigeant, où chaque cotation se gagne au physique et mental, où chaque souffle de respiration et PME (Position de Moindre Effort) doivent être bien calés. Enfin pour un coût mini, il procure une pêche d'enfer, une confiance en soi du tonnerre !

A regarder sans perdre une miette, sur le spot où nous grimpions avant en Charente (Eaux Claires), la voie De l'autre côté du ciel (9a+) par le maître incontesté des lieux Fred ROUHLING :

mercredi 14 mai 2008

Le sable qui devient caillou...

... aucun rapport avec une chanson de Cabrel, juste pour résumer notre "viaduc" de 5 jours qui s'est partagé de la mer (2j) à la montagne (3j).

Tout d'abord nous sommes partis à Montpellier chez Delphine, avec laquelle nous avons passé 2 soirées agréables sur sa terrasse (dont une non prévue, nous la remercions encore), petit apéro qui va bien, et 1 après-midi sur la plage de l'Espiguette, grand soleil qui va bien aussi. A cette occasion, nous lui avons fait essayer le kite dans un vent très léger, qui permit quand même à Sigo de reprendre ses marques (limite elle ne voulait plus s'arrêter).

Vendredi levés aux aurores avec notre copine qui partait bosser, nous avons mis le cap sur Marseillan Plage. Après un petit-déjeuner il faut l'avouer dégueulasse à un des seuls troquets ouvert à 8h, Olivier s'est mis à l'eau sur une mer formée et sous un ciel menaçant, c'était à son tour d'en profiter.
L'heure du midi approchant, nous sommes revenus vers la corniche de Sète, manger courageusement (température frisquette) à une terrasse un menu qui rattrapait la prestation du matin. Ensuite nous avons repéré les principaux spots, non seulement autour de l'étang de Thau, mais aussi vers Leucate, le vent étant malheureusement tombé. Olivier y a enfin trouvé son aile spéciale tempête en occasion, coïncidence, dans le même périmètre où quelques années en arrière il avait investi dans une voile pour le même programme.

Vers 21h nous avons rejoint nos potes angoumois en Ariège à Tarascon, en passant par une belle route sinueuse depuis Perpignan (confirmations à Yves, nous avons été gâtés en virages, et à Arnaud, oui c'est beau), un dîner de chef préparé par Pascal nous attendait.
Réveil à 7h, toute la nuit il a plu mais oh miracle nous apercevons quelques trouées de bleu, ce qui n'empêche, Sigo choisit de rester au campement réviser son concours.

Le temps que la troupe se mette en mouvement (choix des cordées, secteurs de grimpe), Olivier et 3 autres partent au Quié d'Urs, il fait équipe avec Lionel dans Vol au-dessus d'un nid de coucou : sur 4 longueurs (5c/6a/5c+/4c), ils stopperont à la 3ème (100m), les bourrasques étant trop violentes. La descente en rappel s'avérera ainsi plutôt sportive en traversée, et peu rassurante à cause de blocs péteux.
Leur casse croute terminé, ils attendent Jérôme et Jean-Jacques pour finir de s'user dans une "couenne" (1 longueur) chacun.














De retour au camping, rien ne vaut une bonne bière qui fait tourner la tête après l'effort. De son côté Sigo a essayé la piscine chauffée, impeccable pour se décontracter.
Le soir nous mangeons tous ensemble avec les randonneurs au resto, les assiettes sont bien copieuses et font un peu oublier la TV allumée sur le foot à côté. Comme souvent, le président Jacques à trop titiller les jeunes devient vite la tête de turc.

Re-réveil à 7h, cette fois Sigo se joint aux 11 grimpeurs à Sinsat au Pubis (désolé, le rocher se nomme ainsi). A noter, la marche d'approche qui ne dure qu'1h est particulièrement rude, nous obligeant à poser les mains vers la fin. L'équipe se compose à nouveau de Lionel, chacun accomplit sa longueur en tête dans Plaisir du geste (Lionel 6a / Sigo 5c+ / Olive 5c), une voie encore très jolie de 115m, à signaler notre 1er TD inf.
De leur côté, 2 motivés partent se faire la totale jusqu'en haut de la Pelle en 12 longueurs, chapeau ! Après avoir mangé en s'abritant des chutes de pierre, Sigo rentre et comme la veille nous finissons par une couenne en dilettante, lézardant près de la roche.























En fin d'après-midi, nous profitons de la piscine à notre tour, autre récompense bien méritée après l'effort.
Pendant que certains traînent, la tartiflette est lancée. L'apéro s'éternise, nous enfilons le plat puis le dessert poires au mont blanc chocolat, la mine rassasiée dans tous les sens du terme.

Dernier jour nous décollons à 8h15, meilleur score, à Calamès au Pilier des Cathares, Sigo bosse pendant que Olivier fait équipe avec Jérôme (qui monte en flèche) et Lionel dans les 5 longueurs en 165m de Lubelline (variante par Mixte en 6a, puis 5b+/5b/5a/5b) au pas de course (2h). A notre gauche, Pascal ne se sent pas en forme, il rebrousse chemin avec Christine.
Quand nous les retrouvons, après avoir surpris des bestioles à cornes sur la crête finale, nous entendons au loin "au secours, les grimpeurs" !?

Le temps de passer une forêt de ronces, nous constatons dans un ravin les dégâts : une magnifique jument noire repose sur un amas d'arbres morts. En passant un lacet, elle s'est déséquilibrée et a dégringolé 10m plus bas. Rapidement notre corde est passée derrière ses antérieurs, reliée à un arbre par "mouflage" (système qui permet de remonter une charge lourde), une bonne chose de faite afin qu'elle ne descende pas dans le vide. Les secours sont déclenchés, en l'espace de 4h vont arriver les gendarmes du PGHM, le véto, les pompiers, mais aussi Sigo et Rémy avec portant une glacière dignement garnie... le tout ponctués de multiples tentatives pour remonter la bête, dont 2 qui échoueront de peu. Selon les ruades de l'animal impressionnantes par leur puissance, sa position souvent sur le dos et au milieu de branches, nous devons nous improviser bûcherons, attendre qu'elle reprenne des forces pour se relancer (car heureusement elle n'a rien de cassé). Quand nous partirons, sachant qu'aucun hélico suffisamment motorisé ne peut nous aider, un sentier transversal sera creusé (avec pioches, pelles et tronçonneuse), et à 21h nous serons soulagés, la jument est sauvée !!!
Pas de doute une sacrée aventure, dont l'issue est à l'image de la météo que nous avons défié, qui nous permettra aussi de relativiser par exemple le chargement pas gagné du Partner, ou les 6h de route harassants du retour.

lundi 5 mai 2008

Au pays de Tintin

Depuis que Emilie fait ses études en Belgique (3 ans), nous n'étions jamais venus lui rendre visite (ouh la honte !). Couchés vers 1 ou 2h, levés vers 9 à 10h, entre les 2 notre programme a été bien rempli sur 4 jours.

Jeudi nous avons rejoint Antoinette et ses potes colocataires en bord de mer à Duinbergen, où après le seul orage du séjour nous avons pu profiter de la plage. Olivier ne s'est finalement pas mis à l'eau ; le vent faible nous a quand même permis d'essayer le buggy (char à voile avec kite), et le pilotage d'une petite aile avec poignées sur le spot de Zeebrugge.
Le soir nous avons dîné avec Marcelline, dans la fameuse rue pleine de restos thaï et viêt, elle avait une pêche d'enfer.

Vendredi était la journée dédiée à Bruxelles, de son marché aux puces place du jeu de balle au Manneken Pis, en suivant notre guide perso, nous n'avons pas trop fait d'efforts pour retenir les noms. Devant le monde du musée Horta, nous avons décidé de reprendre la voiture pour l'Atomium, avant de rentrer faire une petite pause thé.
























En nocturne, nous avons visité les Serres Royales, tant bien que mal avec une Sigo qui maugréait telle le capitaine Haddock (béééh les moutons, il manquerait plus qu'on broute) à cause des queues d'attente et une organisation paraît-il très "belge" ? Pour compenser le repas "Au Vieux Bruxelles" nous a bien requinqué, notre bide était aux anges : les moules & frites maison, les saucisses & stoemp, le waterzooi de volaille, le tiramisu aux spéculos...
























Samedi nous avons fait nos courses de midi au marché de Stockel, en constatant que le prix de certains produits frais tels que les courgettes atteignent 4 fois celui pratiqué en France.

Le déjeuner terminé (bonne ratatouille + dégustation de goudas aux algues et à la carotte), nous sommes partis en amoureux à Gand puis Brugge sous un soleil ni trop chaud ni trop froid.
Pas évident de distinguer une ville par rapport à l'autre, on y trouve de jolis canaux, des monuments qui ressemblent autant à des châteaux que des palais, autant de touristes, bien sûr des trams, vélos, calèches, de petites ruelles pavées et des maisons en brique trop mignonnes, de la végétation pour respirer.
























En soirée nous sommes retournés sur la plage, voir à nouveau Antoinette (enchantée de son nouveau matos) ainsi que Melinda, Arnaud et Lou.

Après notre pot, le groupe se séparant, nous avons choisi de passer du temps avec eux 3, moment sympathique dans une des gargottes face au coucher du soleil, ensuite dans leur nouveau camping car. Cool, nous devrions revoir la bande en juillet à Beauduc.
Dimanche nous sommes revenus dans certains lieux de Bruxelles, par exemple la Grand Place avec ses fleuristes et peintres au milieu. Même au dernier resto, servis par un petit rigolo luthier entre 2 services, Sigo n'aura pas réussi à dévorer sa gaufre, ce qui sera partie remise la prochaine fois (6h30 par le Luxembourg, pourquoi s'en priver ?) !

vendredi 2 mai 2008

Petite baisse de régime (suite)

On vous avait promis les premières initiations au vol de pente (en snowkite) d'Olivier, vous verrez 2 furtifs extraits à 1 mn 22 et 2 mn 07, en compagnie de ses nouveaux potes :