mercredi 2 janvier 2008

Jour de l'An


Notre journée de travail terminée, nous roulons 3h pour rejoindre nos 2 couples d'amis aux Queyriaux (lieu dit près d'Ussel) chez les parents de Christine. Le fois gras est déjà entamé, nous sommes ensuite gâtés avec un gigantissime couscous maison tellement délicieux qu'il est impossible de ne pas se resservir, pour digérer 2 salades (verte et fruitée). Pendant ce temps, les 2 enfants Salomé et Mathéo font connaissance, commencent à se prêter leurs jeux... la petite nous montre dès le 1er soir son vrai caractère, ou plutôt nous fait vibrer ses plus belles cordes vocales.

Après une nuite courte, comme les 3 suivantes d'ailleurs, sous un beau ciel bleu nous prenons la route de notre chalet réservé à Montgreleix (nord du Cantal). Le temps de décharger les voitures, boire le café de bienvenue, les 3 garçons motivés foncent à la station de Super-Besse (30 km) sous des nuages de plus en plus menaçants. Tout l'après-midi ils affrontent ainsi la pluie, le vent, la neige, le brouillard, des conditions idéales pour se remettre en jambes... Jéjé supportant les boots de Sigo trop petites, échangeant avec Olivier son gant gauche tout neuf dans lequel il ne rentre pas, Pacalou bondissant avec légèreté sur son nouveau monoski offert par sa douce.

Dimanche le temps est toujours maussade, tandis que Karine et Jéjé repartent en station faire essayer le ski à Mathéo, nous faisons une promenade et un petit essai snowkite pour Sigo sur une crête. Suite à notre déjeuner au chaud, Pacalou se repose avec sa fille, Olivier suit son instinct de "chasseur" et prend la direction du mont Chamaroux qui parait si prés à vol d'oiseau. Au terme d'1h de marche dans la neige et un sol fortement irrigué ralentissant le rythme, il peut gonfler son aile et prolonger en snowkite la rando jusqu'à ce dôme que vous voyez sur la photo. Vers 17h lorsqu'il est plus sage de rentrer et plier, le vent monte, il ne résiste pas à d'autres bords, ce qui complique le chemin de retour difficile à reconnaître sous la pénombre. Au loin il entend soudain une voix crier "Olivier !", c'est Sigo qui vient à sa rencontre, à la fois elle voulait essayer mais aussi elle s'inquiétait. Une chose est sûre, nous sommes contents d'être 2 pour rentrer dans la nuit, avec pour repère les lumières des chalets nous arrivons à 18h30.

Toute la nuit le vent rugit, les prévisions deviennent totalement fausses, Mathéo se remet un peu sur les skis le matin, Sigo et Olivier font le tour du lac pour prendre l'air, nous déjeunons à nouveau à l'intérieur. Dans l'après-midi le temps devient plus clément, Pacalou et Jéjé en profitent pour skier à Super-B, à proximité de Vassivière Sigo retente le snowkite sur une neige dure comme du béton, à en avoir les cuisses très vite tétanisées.

Le soir peu à peu le réveillon se prépare, agréablement chamboulé par la venue d'amis de Christine, nous nous régalons d'un repas assez light à base de foie gras, huîtres, fondue savoyarde... rééquilibré quand même par des crudités en apéro, des verrines de fuits en dessert, le tout arrosé de vins bien sûr de toutes les couleurs avec ou sans bulles ! Dés minuit passé, nous sortons le Pictionnary, l'occasion de découvrir que nous ne sommes pas si ridicules en équipe à ce jeu (petit conseil, entraînez-vous).
Soleil resplendissant au lever le 1er janvier, les bagages s'accélèrent, finalement Pacalou part devant avec les amis de Clermont, nous les rejoignons juste derrière à la station, après avoir quitté les autres. Même si la neige a du mal à se ramollir, nous finissons de cette façon notre séjour sur une bonne note... la tête ailleurs, ce ne fut pas évident de la remettre sur les épaules au boulot le lendemain !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

bonne année les loustiques :)

Lise et Vince