mercredi 7 janvier 2009

Baptême vertacomicorien

En quittant le Dévoluy nous n'en menions pas large, car nous avions pris la décision de faire un détour à Fond d'Urle où le zef serait plus certain, alors qu'au col du Festre à 9h il pointait déjà le bout de son nez. Au fur et à mesure que nous avancions, les nuages s'épaississaient... heureusement le soleil est réapparu au col du Rousset, mais connaissant l'endroit rien n'était gagné. Sur le parking devant la combe nous retrouvons nos grenoblois avec qui nous avions passé un week-end à Beauduc, c'est bon signe.










Malgré son gros rhume, boostée par Olivier la courageuse Sigo s'équipe. Rapidement nous comprenons qu'il s'agira de notre meilleure session de snowkite depuis nos débuts, depuis notre rencontre fusionnelle en ce lieu il faut avouer (c'est sans doute la raison pour laquelle nous cherchons toujours à y retourner... séquence nostalgie, je vois déjà venir le moqueur de Lionel et ses grosse tatanes charentaises).
Seule critique minuscule la neige est dure, reste que le vent orienté nord presque laminaire est très sécurisant, ce qui permet sur les crêtes d'éviter gentillement les rochers, dans les vallons les scialets (trous béants et profonds) parfois impressionnants, et accessoirement les falaises au sud.










Pendant 4h les pauses se compteront sur les doigts d'une main (pour boire, prendre une photo ou grignoter un truc sucré), à tel point le plateau est vaste, nous voulons découvrir chaque parcelle, ne laisser aucune zone vierge de nos traces.
Quelquefois nous sommes limite sous-toilés, ce qui permet aussi de gagner en confiance et oblige à mieux piloter. Olivier est d'ailleurs fier de Sigo, qui sur une pente technique monte en escaliers en calant son aile. Maintenant il lui reste juste à progresser en descente, être plus attentive afin que son aile ne reparte pas dans son dos se déventer et scracher (ouf sans bobo), y'a pas à dire en skis pour l'instant elle se régale plus.










Aaah finir les fêtes sur une après-midi aussi réussie et commencer l'année de façon aussi heureuse, c'est le summum, rien que revoir les photos (de têtes brûlées qui sautaient par exemple près des gouffres, de mushers que nous avons croisé avec leurs chiens de traîneaux) nous avons encore les yeux qui crépitent ! Le retour au boulot le lundi a été rude de chez rude, c'est garanti.
Prochain week-end on remet ça, obligé, avec une chute de flocons en prime ce serait pas du luxe.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Les x qui crépitent, c'est l'alcool ça pas autre chose ...
Non mais n'importe quoi
Faut apprendre à mieux se connaître ;
C'est juste la gueule de bois, paille tes émotions fortes

Lionel