lundi 14 avril 2008

De la blanche en extra veineuse !

Pour Chriss et Olivier il fut difficile de prendre leur décision, 2 jours après avoir convenu avec Lionel qu'il était peu assuré d'avoir une météo clémente ne serait-ce que 24h... ce dernier avait annulé son billet de train Angoulême <-> Lyon.
Vendredi au regard des prévisions la fenêtre d'éclaircies s'élargit au samedi et dimanche, nous ne pouvons louper l'occase, non sans une certaine pensée pour notre pote, qui nous espérons prendra aussi sa dose cette semaine dans d'autres massifs ?

Le 1er jour, alors que nous avions décidé d'aller à Huez, sur un coup de tête nous mettons le turbo vers La Meije, pour une après-midi "Grave" en quantité de peuf, cela serait même insoutenable de vous décrire le spectacle, on en a encore la bave au coin des carres qui dégouline.














Chriss et Olivier contournent à distance les glaçons, tandis que Sigo se faufile majestueusement entre les courbes.










Le monde est petit, nous retrouvons Romain et Arnaud sur le glacier de la Girose, avant l'ultime descente par un autre vallon non exploré.











Sur ce terrain non balisé, nous avançons par étapes ni trop à droite ni trop à gauche, pour ne pas manquer chaque bifurcation.











Le plaisir aura duré 3 longues heures, confirmant que nos jambes ne sont pas entraînées pour le Derby.














Après une soirée à Villard (remerciements à Chantal qui nous a ouvert l'eau et l'électricité), au réveil nous contemplons un ciel encore bleu azur, les chams qui gambadent, les crocus qui fleurissent, le garnd Renaud qui impressionne, la montagne comme on aime !










Le 2ème jour direction le Lautaret, et une longue attente pour un vent qui restera nul, s'occupant comme on peut à monter et descendre les champs vierges à la force de nos cuisses endolories, c'est tellement bon.











Chriss part la fleur au fusil dans le Combeynot, alors que Olivier déguste sans raquettes sous l'ancien téléski (il s'enfonce jusqu'au bassin par endroits).














Ca en devient lassant de faire ses traces, certains nous montrent même dans le Laurichard la technique afin de déclencher une coulée et l'éviter négligemment.














Au final, comment ne pas être blasé, on en oublie presque la frontière entre l'imaginaire et la réalité.










16h à la montre, il est temps de rentrer car Lise et Vincent passent la soirée chez nous (malgré un quiproquo idiot), reste un brin de ménage à faire, le dîner à préparer... et s'endormir heu-reux.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Eh Sigo tu devrais essayer en battant des bras pour décoller plus haut ...

Quel saut tu ferais alors ...

Lionel