mercredi 5 décembre 2012

Ca démarre fort

Suite à 1 semaine de neige quasi en continu sur les montagnes environnantes, vous imaginez que les cerveaux des snowkiters étaient en ébullition, au point de ne pouvoir se concentrer au boulot... avec beaucoup de questions sur le choix du meilleur spot à rider durant le week-end. Finalement samedi matin, après consultation des webcams et même si le trajet n'était pas idéal nous avons bien fait de changer notre fusil d'épaule, direction le col du Béal avec Sigo. Arrivés en fin de matinée, nous sommes donc une vingtaine sur le pied de guerre, avec 3 incontournables : la visibilité (du soleil même), le vent (presque trop) et la neige (un peu limite en qualité/épaisseur).

Le temps de grignoter pour se réchauffer, le vent baisse, pour devenir très faible au bout d'1h. Vers 15h la miss prend le parti d'arrêter et faire quelques photos avec Mrik, tandis que je sors l'arme (la 15m²) histoire de faire une dernière tentative.
Quelques minutes plus tard au moment où j'allais plier, je repère mon pote Banjoo parti vers les Antennes et qui semble bien avancer. Ni une ni deux, je passe entre les arbres puis traverse la route à cloche pieds : 1 pied accroché au surf, 1 main qui tient la fix décrochée et l'autre qui pilote l'aile... bonjour la dégaine ! le chasse neige hallucinait.

Tant bien que mal, en déjouant certaines embuches (telles que clôtures, trous et bosses) je parviens à rejoindre le versant, où le vent est bien parfaitement laminaire. Je croise mon copain, nous échangeons quelques mots et c'est parti nous traçons ensemble vers la station de Chalmazel.
Certains passages sont techniques en surf, car tous les rochers ne sont pas recouverts notamment, il y a des piquets hauts et rapprochés à cet endroit, sans compter sur la fraiseuse en plein travail. Quand nous atteignons le point culminant, je suis clairement sur-toilé, il suffit que je borde pour faire du soaring comme en mini voile au Pylat.

Nous regardons la montre, c'est jouable, si tout va bien nous pouvons rejoindre le col des Supeyres et rentrer avant la nuit. Motivés à bloc, nous avalons donc les bornes restantes. La neige est assez cassante, je repose alors mes jambes dans les descentes en bordant l'aile qui me porte, pour ne faire toucher que la spatule arrière. Au loin nous voyons une aile, l'objectif est presque atteint, nous allons sans doute retrouver un autre pote... Thibault venu avec son Defender : sa vidéo.
Comme le zef montre des signes de faiblesse, nous écourtons les retrouvailles et attaquons la remontée avec des bords qui nous achèvent les cuisses.

Juste lorsque le soleil se couche nous butons au bas de la dernière pente, qui malheureusement est déventée. Au bout de 3 tentatives et trajectoires imprécises qui frôlent certains obstacles peu accueillants, nous convenons de finir sagement par la route ( + envoi d'un sms pour rassurer nos 2 covoitureurs). 30 mn après, bien sûr il fait presque nuit et nous découvrons les 2 voitures qui nous attendent, phares allumés.
Jamais nous avons douté, et jamais nous pensions faire une si belle rando dès le début de saison : la preuve gps ! Maintenant, faire aussi bien va être un sacré challenge, encore plus quand je repense à mes sorties l'année dernière.

La route du Forez à la Drôme a fini de m'achever, dans une ambiance un peu tendue, effacée par la succulente choucroute de Michel qui nous attendait. Heureusement dimanche la météo pourrie a permis que je ne me comporte pas en gendre goujat (qui ne pensait qu'à repartir), étant donné que Catherine nous avait invité à son "anniversaire soupes". Nous avons profité de la bonne compagnie de ses amis, Clara et Noé (en convalescence, suite accident de vélo = clavicule cassée le pauvre) présents aussi pour l'occasion.
En guise de remerciements j'ai mis dans l'article les photos de Banjoo, et d'autres albums vous attendent : le mien, celui d'Mrick.

1 commentaire:

Antoine a dit…

ben vu ce qui est tombé ces dernières heures, je pense qu'il n'y a plus de rochers affleurants ! je mets du fromage de côté ?! ;-)))